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05 Mai

Changements climatiques: La BAD octroie 1,1 milliard de dollars à 4 pays africains

Dakar – La Banque africaine de développement (BAD) envisage d’octroyer 1,1 milliard de dollars à quatre pays en Afrique de l’Est et le Nigeria en vue de faire face aux problèmes liés aux changements climatiques.

La BAD va soumettre pour approbation à son conseil d’administration une proposition de budget de 1,1 milliard de dollars pour aider le Nigeria, le Soudan du Sud, le Kenya, l’Éthiopie et la Somalie à mettre en place des systèmes de résistance aux changements climatiques à moyen et à long terme, a déclaré, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, cité par des médias.

Ce financement servira à répondre aux problèmes de la sécheresse qui frappe actuellement ces pays, et ainsi contribuer à éviter la famine, a indiqué M. Adesina à l’ouverture du sommet « Feed Nigeria », qui se tient dans la ville nigériane de Lagos.

Par ailleurs, voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du vendredi 05 mai 2017 :

Côte d’Ivoire :

–Une délégation interministérielle ivoirienne s’est rendue récemment à Accra (Ghana), occasion de tenir des réunions de travail avec des responsables ghanéens, axées essentiellement sur les questions minières, avec comme objectif de mutualiser leurs efforts en matière de lutte contre la pollution des eaux due à l’orpaillage clandestin.

L’objectif de ce séjour est d’informer avec les autorités du Ghana, de l’impact néfaste des activités d’orpaillage réalisées en territoire ghanéen, sur les rivières et plans d’eau du Sud-Est de la Côte d’Ivoire, notamment les fleuves Bia et Tanoé, et d’engager des échanges entre les deux pays, dans l’optique de trouver une solution durable à la pollution des lagunes et cours d’eau frontaliers des deux pays, rapporte jeudi l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Evoquant la région du sud- est de la Côte d’Ivoire, le ministre Jean Claude Brou a indiqué que depuis quelques mois, les populations ont constaté un changement de la couleur des eaux des rivières et des plans d’eau. ‘’Des analyses effectuées par les services spécialisés confirment la présence de métaux lourds, tels que le plomb, le mercure et le chrome dans ces eaux’’, a-t-il souligné, avant d’ajouter que les populations concernées souffrent aujourd’hui de la prolifération de maladies hydriques.

En retour, la partie ghanéenne conduite par la vice-ministre Ghanéenne chargée des mines, Barbara Oteng Gyasi, a relevé que des instructions fermes ont été données pour que des mesures soient prises, afin de juguler ce fléau.

En vue de résoudre le problème spécifique posé dans le Sud-Est, les deux parties ont convenu de la mise en place d’un Comité ad’hoc de haut niveau entre les deux pays, composé des différents ministres chargés des mines, de l’environnement, des eaux et des infrastructures économiques.

–Le rhinocéros qui vivait depuis 2004 dans la savane de Tiémélékro a été capturé à Djamalabo dans la sous-préfecture de M’batto puis, transféré dans le N’zi River Lodge, un parc de 41.000 ha situé à 42 km de Bouaké sur l’axe Satama Sokoura.

L’opération qui a duré près de trois heure, a été menée par une équipe sud-africaine, sous la supervision de la directrice de la faune au ministère des Eaux et forêts, Commandant Koné Salimata à Djamalabo.

La Côte d’Ivoire a déboursé environ 175 millions de FCFA pour financer cette opération de transfèrement, rappelle-t-on.

Mali :

–L’adduction d’eau potable de Bamako et l’accès au réseau de distribution sont limités, avec 50% de la population ayant accès au réseau de distribution, dont 26% desservie par des bornes fontaines, a indiqué récemment le Directeur Général de la Société malienne de la gestion de l’eau potable (SOMAGEP).

Bamako dispose d’unités de production d’une capacité nominale cumulée de 202500m3/J, a-t-il souligné lors d’une rencontre avec les journalistes.

Il s’agit de la station de traitement et de pompage de Djicoroni para (130000m3/J),les forages de la zone aéroportuaire (4000m3/J), les stations compactes de potabilisation d’eau de Magnambougou et de Baco Djicorono (18000m3/J chacune, soit 36000m3/J au total), les stations compactes de Missabougou (12000m3/j) et de Kalanba coro 18500m3/J).

Le Directeur général de la SOMAGEP, a aussi expliqué que Bamako a une longueur totale de 2130,38 km de réseau de distribution d’eau potable contre 1963,00 km pour les centres du pays.

S’agissant de la qualité de l’eau, il a déclaré qu’avant d’être injectée dans le réseau, l’eau distribuée par sa société est soumise à une série de traitements physico-chimiques et bactériologiques pour répondre aux normes de potabilité fixées par l’OMS.

Le laboratoire central de la SOMAGEP contrôle l’eau distribuée sur l’ensemble des centres, soit une population d’environ 5 millions d’habitants, a-t-il assuré.

Gabon :

–Le renforcement de la fourniture en énergie électrique du Gabon, dans le monde rural tout particulièrement, a été au centre d’une réunion en début de semaine à Libreville du ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, Guy Bertrand Mapangou, avec une délégation de la Banque mondiale, en mission au Gabon.

Les discussions ont porté sur un projet qui doit couvrir 200 villages, rapportent des médias locaux, faisant savoir que la première phase de ce projet concerne l’électrification de 50 villages dans les provinces du Moyen-Ogooué (centre), de l’Ogooué-Maritime, de la Ngounié (sud) et de l’Estuaire.

Les 150 villages restants rejoindront le projet dans sa deuxième phase, selon la même source.

Nigeria :

Trois nouvelles centrales électriques à gaz devraient être construites au Nigeria par la NNPC, société d’Etat en charge du pétrole d’ici à 2019, rapportent des médias.

Le directeur général de la NNPC, Maikanti Baru, qui a fait cette annonce, a précisé que les trois infrastructures seront situées à Abuja, Kaduna et Kano.

Le responsable s’exprimait en marge de la « Offshore Technology Conference » qui se tient chaque année à Houston, aux USA. D’après lui, les trois centrales généreront jusqu’à 3000 MW d’électricité.

Baru a en outre souligné que la NNPC détient déjà des parts dans deux centrales, situées à Okpai dans l’Etat du Delta et à Afam dans celui de Rivers. Celles-ci ont été construites en partenariat avec Nigerian Agil Oil Company (NAOC) et Shell et produisent cumulativement 1000 MW. Après la mise en place des trois nouvelles centrales, la NNPC injectera alors un total de 4000 MW dans le réseau national.

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