En vedetteLa Belgique s’engage à rendre son chocolat « meilleur et plus durable »

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06 Déc

La Belgique s’engage à rendre son chocolat « meilleur et plus durable »

Bruxelles, 06/12/2018 (MAP) – La Belgique a lancé mercredi une initiative pour valoriser son produit phare, le chocolat, pour une production 100% durable d’ici 2025.

Un partenariat a été conclu dans ce sens entre les entreprises du secteur, la grande de distribution et la société civile qui s’engagent à « rendre le chocolat belge encore meilleur et plus durable ».

Baptisé « Beyond Chocolate », ce partenariat pour un chocolat belge durable est porté par une charte d’engagement visant notamment à « lutter contre le travail des enfants et le déboisement, et à assurer aux producteurs de cacao locaux un revenu leur permettant de vivre décemment ».

« En Belgique et à l’étranger, le chocolat belge jouit d’une formidable réputation. Et si on le rend plus durable, il aura encore meilleur goût », a déclaré à cette occasion le ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, qui se réjouit de voir cette initiative « portée par l’ensemble du secteur du chocolat belge, la grande distribution, les ONG, les syndicats, les investisseurs à impact social et les universités ».

Le partenariat « Beyond Chocolate » formalise un ensemble d’engagements afin d’éliminer le travail des enfants dans des pays comme le Ghana et la Côte d’Ivoire (premiers producteurs de cacao), de prévenir la déforestation, de générer des revenus décents aux agriculteurs et d’offrir l’accès à l’éducation aux producteurs de cacao (et leurs familles) avec lesquels le secteur du chocolat belge coopère.

Ce dernier s’engage à investir 35 millions d’euros par an jusqu’en 2025 pour que l’ensemble de la production de chocolat satisfasse aux normes de certifications existantes en matière de développement durable et/ou que le chocolat soit fabriqué à partir de matières premières qui répondent au programme de durabilité de l’entreprise.

Le secteur belge du chocolat représente un chiffre d’affaires annuel de près de 5 milliards d’euros.

 

Par ailleurs; voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de jeudi 06 décembre 2018:

France:

– L’UNESCO et la fondation norvégienne GRID-Arendal vont lancer jeudi dans le cadre de la COP24, organisée du 3 au 14 décembre, à Katowice (Pologne), un Atlas de l’eau et des glaciers andins.

L’Atlas alerte sur le recul des glaciers andins et la diminution des eaux glaciaires.

‘’Si le recul se poursuit au rythme actuel, certains glaciers de basse altitude des Andes tropicales pourraient perdre entre 78 et 97% de leur volume d’ici la fin du siècle, privant les populations de la région d’une partie de leurs ressources en eau’’, s’inquiète l’Unesco et la fondation norvégienne.

La plupart des glaciers connaissent depuis des décennies un recul sous l’effet du changement climatique. Mais le phénomène est particulièrement rapide dans les Andes tropicales depuis les années 1950. Ainsi, le seul glacier que compte encore le Venezuela devrait disparaître d’ici 2021. Au Pérou, pays qui abrite le plus grand nombre de glaciers tropicaux du continent, les glaciers de la Cordillera Blanca ont nettement reculé au cours des dernières décennies, s’alarment les deux sources.

Grande Bretagne:

– La grande majorité des entreprises britanniques n’ont pas réussi à se fixer d’objectifs en matière d’émissions de carbone, tandis qu’un nombre important n’a pas encore déployé les mesures de développement durable les plus élémentaires dans le cadre du travail, selon une étude publiée mercredi par le site business green.

Cette étude a révélé que seulement 10% des entreprises avaient fixé des objectifs en matière d’émissions de carbone et qu’aucune n’avait établi d’objectifs d’émissions fondés sur des données scientifiques conformes aux recommandations des climatologues.

Selon Business green, des objectifs ambitieux en matière d’émissions et des stratégies de développement durable sont devenus de plus en plus courants dans les grandes entreprises ces dernières années, mais cette étude montre que dans le monde des affaires, les stratégies de développement durable crédibles restent rares.

L’étude a aussi révélé que seules 49% des entreprises appliquent les mesures de développement durable les plus élémentaires. Aussi, les employés ne sont pas en mesure d’élaborer et de promouvoir des stratégies de développement durable ambitieuses. En effet, sur les 1.000 cadres interrogés, 57% ont déclaré que leurs employeurs ne faisaient pas assez pour les impliquer dans la réduction de leur empreinte carbone au travail.

En outre, près des trois quarts des employés n’ont aucune idée des objectifs de réduction de carbone de leur organisation, alors que 14% seulement des grandes entreprises de plus de 250 employés ont défini des objectifs de réduction de l’empreinte de carbone dans leur lieu de travail.

De même, seuls 9% des employés sont encouragés à économiser de l’énergie au travail et à peine 7% communiquent régulièrement en interne les économies d’énergie réalisées à leur entreprise et leur environnement.

Suisse:

– La politique environnementale de la Suisse connaît des succès notables, notamment grâce aux mesures techniques et aux dispositions légales, selon un rapport officiel adopté par le Conseil fédéral.

« La qualité des eaux et de l’air s’est améliorée. L’environnement subit toutefois toujours de fortes pressions. Les modes de consommation et de production indigènes pèsent trop fortement sur les ressources, en particulier à l’étranger », résume le rapport Environnement Suisse 2018, approuvé par le Conseil fédéral.

Globalement, l’impact environnemental de la Suisse a diminué ces 20 dernières années, précise la même source, notant que les bases légales et les développements technologiques ont permis d’améliorer la qualité de l’eau et de l’air dans le pays.

« La plupart des forêts sont saines et les sites contaminés sont de moins en moins nombreux grâce aux mesures d’assainissement. En outre, l’économie suisse améliore en continu l’efficacité des ressources en utilisant les matériaux de manière plus ciblée », poursuit le rapport, ajoutant que la Suisse a réussi à découpler croissance économique, d’une part, et consommation d’énergie et émissions de gaz à effet de serre, d’autre part.

Et de souligner : »En dépit des progrès réalisés, les ressources naturelles demeurent sous pression. L’utilisation croissante du sol à des fins d’urbanisation et de transport, la surfertilisation des écosystèmes par l’ammoniac et le nitrate, la présence de produits phytosanitaires dans le sol et les eaux et la perte de biodiversité qui en découle, les grandes quantités de déchets ainsi que les changements climatiques constituent les principaux défis en la matière ».

Espagne:

– Plus de 80% des Espagnols croient au changement climatique et près du quart (23,2%) s’engagent à remplacer leurs voitures à essence et diesel par des véhicules électriques ou hybrides, en vue de limiter leurs effets sur l’environnement, selon les résultats du dernier sondage du Centre de recherches sociologiques (CIS) publiés mercredi.

Par région, 90,5% des répondants de La Rioja ont déclaré l’existence d’un changement climatique, suivis de la communauté valencienne, où 88,2% des interrogés ont répondu par l’affirmative, explique cette enquête d’opinion liée à l’environnement.

Plus de 62% des Espagnols qui croient au changement climatique estiment qu’il est toujours possible de réaliser une marche arrière, contre 21% qui pensent que la situation est irréversible.

À l’échelle mondiale, 62% des personnes interrogées pensent que, pour atténuer les effets du changement climatique, il faudrait réduire les émissions de polluants par l’industrie, et 42,5% sont pour l’utilisation et la promotion des énergies renouvelables, et l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments.

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