ActualitésBelgique: La Wallonie lance une nouvelle initiative de gestion forestière durable

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16 Juin

Belgique: La Wallonie lance une nouvelle initiative de gestion forestière durable

Bruxelles – La Wallonie a lancé vendredi une initiative destinée à valoriser la gestion forestière durable et d’expérimenter de nouveaux modes de gestion de la forêt.

Un appel à candidatures a été lancé à cet effet aux promoteurs, ou associations de promoteurs, qui souhaitent contribuer à la valorisation touristique d’un territoire forestier autour de la thématique de la biodiversité.

Selon le Service public de Wallonie, l’objectif est de sensibiliser le public aux défis liés à la préservation, au changement climatique et à la restauration de la biodiversité. Cette expérience pilote aura aussi la vocation d’être un laboratoire pour la recherche scientifique mais devra, également, permettre un accès touristique raisonné.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi :
Lisbonne – Les entreprises portugaises Sonae et Jerónimo Martins sont sur ‘’la bonne voie’’ pour cesser d’utiliser des gaz polluants dans les réfrigérateurs et les congélateurs des supermarchés et hypermarchés, tandis qu’Auchan est moins avancée dans ce processus, a conclu une analyse européenne qui vient d’être publiée.

‘’Il y a des entreprises qui, au niveau européen, se sont démarquées par leurs performances. Les entreprises portugaises, principalement Sonae et Jerónimo Martins, se trouvent dans un niveau intermédiaire et sont sur la bonne voie, alors qu’Auchan se trouve à un stade plus précoce de la transition’’, a estimé Filipa Alves, de l’association environnementale Zero.

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.- L’étude de l’Agence d’investigation environnementale, une organisation internationale indépendante de protection de l’environnement, basée à Londres, qui a connu la participation de Zero, a évalué le processus de substitution des hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre des centaines de milliers de fois plus élevés que le dioxyde de carbone, dans les supermarchés, couvrant 22 entreprises dans 37 pays.

Les HFC sont généralement utilisés pour la réfrigération, la climatisation, la protection contre les incendies, les mousses et les aérosols. L’Union européenne a adopté un règlement visant la réduction de ces gaz de 48pc à l’horizon 2018.

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.- Genève – La lutte contre les micropolluants constitue l’un des plus grands défis actuels en matière de protection des eaux, eu égard aux risques pesant sur les organismes aquatiques, a indiqué l’Office fédéral de l’environnement dans un communiqué (OFEN).

Les micropolluants parviennent dans les eaux particulièrement par les canalisations et par infiltration dans les sols, précise l’office, précisant que les principaux responsables sont l’agriculture, les ménages, l’industrie et l’artisanat.

Les mesures prises pour lutter contre la pollution des eaux se rapportent à l’équipement des stations d’épuration des eaux usées, l’élaboration d’un plan d’action national destiné à réduire les risques liés aux produits phytosanitaires et à promouvoir une utilisation durable de ceux-ci, ainsi que l’assainissement des sites contaminés.

‘’Il est temps d’approfondir les connaissances concernant les apports de substances en provenance d’établissements de soins, d’entreprises industrielles et artisanales et d’examiner les éventuelles mesures nécessaires’’, recommande l’OFEN.

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.- La Suisse envisage de lancer lundi prochain une initiative à Astana visant à poser de nouveaux jalons pour une coopération transfrontalière dans le domaine de l’eau en Asie centrale, selon un communiqué du ministère helvétique des Affaires étrangères.

Le lancement de cette initiative coïncidera avec la tenue d’une conférence internationale mettant l’accent sur la gestion structurée de l’eau comme facteur de stabilité.

Outre la Suisse, cinq États d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan) ainsi que des observateurs internationaux participeront à la conférence ‘’Blue Peace Central Asia’’ pour échanger sur les thèmes de l’eau et de la sécurité.

Cet évènement fait partie intégrante de l’initiative du même nom par laquelle le pays helvétique souhaite encourager le dialogue politique entre les acteurs concernés et le développement de pratiques durables en matière de gestion de l’eau dans les bassins transfrontaliers.

La Suisse est très impliquée dans la diplomatie de l’eau avec pour objectif non seulement de favoriser des solutions politiques sur les questions liées à l’eau et à la sécurité, mais aussi de soutenir l’échange d’expertises en la matière.

.- Madrid – L’organisation écologiste WWF a lancé à Valence (est) sa campagne estivale en faveur d’une consommation responsable des produits de la pêche, avec le soutien de trois chefs valenciens qui présentent des solutions gastronomiques pour éviter d’arriver à un ‘’monde sans poissons’’ dans le futur.

Cette initiative, intitulée ‘’WWF Fish Forward’’, cofinancée par l’Union Européenne, connait la participation des chefs Alberto Ferruz, Rakel Cernicharo et Andrés Pereda, dans le but de ‘’sensibiliser les citoyens sur l’impact de nos décisions d’achat sur la santé des océans’’, a indiqué l’organisation.

‘’Plus de 800 millions de personnes dans le monde dépendent des poissons comme ressource économique et source d’alimentation’’, a souligné le responsable du programme marin de WWF, José Luis Garcia Varas, mettant en garde contre la surexploitation qui menace l’avenir des ressources.

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.- La municipalité de Les Coves de Vinroma, dans la région autonome de Valence (est), a reçu le Prix de l’intégration de l’éolien, décerné par l’Association entrepreneuriale éolienne (AEE) à l’occasion de la célébration de la Journée du vent.

Le jury du prix a noté que l’arrivée de l’industrie éolienne a amélioré la vie des habitants de cette municipalité, saluant les efforts de Les Coves pour la promotion de cette énergie renouvelable en faveur des citoyens, a indiqué le président de l’AEE, Juan Diego Diaz.

Grâce à des projets comme l’usine d’équipement éolien de Les Coves, l’Espagne est devenue la 4ème exportatrice mondiale d’aérogénérateurs, développant des technologies de pointe dans ce domaine pour une valeur de 3 milliards d’euros par an, a-t-il ajouté.

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.- Londres – Selon l’avis de certains écologistes britanniques, la lutte contre le gaspillage alimentaire pourrait permettre d’économiser 33pc des aliments produits dans le monde, soit assez pour répondre aux besoins nutritionnels de 3 milliards d’humains supplémentaires.

Pour atteindre cet objectif, ils plaident pour la relocalisation de l’économie à travers la consommation de produits locaux, la collecte des invendus au profit des plus démunis et l’engagement des opérateurs de la restauration collective à réduire la part des déchets dans ce secteur particulièrement producteur de déchets alimentaires.

Des études montrent que 14 pc du gaspillage provient de la restauration. Le pourcentage le plus fort revient aux ménages avec 42 pc suivis de l’industrie agroalimentaire (39 pc).

En Europe, le gaspillage alimentaire pèse plus de 89 millions de tonnes par an, soit 179 kg par habitant. D’après la FAO, un tiers de la production alimentaire mondiale est perdu ou jeté, soit l’équivalent de 1, 3 milliards de tonnes chaque année.

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.- Le nombre de véhicules électriques en circulation dans le monde a passé la barre des 2 millions en 2016, un hausse record puisque le nombre de ces véhicules a été multiplié par deux par rapport à l’année précédente, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Mais, le chemin à parcourir est encoure long pour atteindre des chiffres capables de contribuer de manière significative aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, précisent les dirigeants de l’AIE.

Et pour cause. Afin d’espérer limiter les augmentations de température en dessous de 2 degrés Celsius d’ici à la fin du siècle, le nombre de voitures électriques en circulation devra atteindre les 600 millions d’ici à 2040, souligne le rapport de l’AIE.

Et d’ajouter que les travaux de recherche & développement pour l’amélioration de la production et d’autres facteurs se traduisent par des coûts de batterie plus faibles.

Les experts de l’AIE estiment que la tendance devrait se poursuivre, ce qui devrait réduire l’écart de compétitivité des coûts entre les véhicules électriques et les moteurs à combustion.

.-Paris – L’Energy Observer, premier bateau au monde fonctionnant à l’hydrogène, quittera fin juin son port d’attache de Saint Malo pour Paris, où il doit arriver le 5 juillet, pour faire l’objet d’un baptême républicain, en présence de plusieurs personnalités dont notamment le ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot et Bertrand Piccard, président de la Fondation Solar Impulse.

Cette cérémonie devrait aussi donner le coup d’envoi d’un tour de France, avant un tour du monde que les concepteurs de l’Energy Observer escomptent faire en six années.

Entièrement propulsé par une chaîne de production énergétique couplant différentes énergies renouvelables, le prototype a été développé en collaboration avec les ingénieurs du CEA-Liten de Grenoble.

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.- L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a publié récemment une étude sur l’économie de la fonctionnalité.

L’économie de la fonctionnalité consiste à fournir aux entreprises, individus ou territoires, des solutions intégrées de services et de biens reposant sur la vente d’une performance d’usage ou d’un usage et non sur la simple vente de biens. Ces solutions doivent permettre une moindre consommation des ressources naturelles dans une perspective d’économie circulaire, un accroissement du bien-être des personnes et un développement économique, explique-t-on.

L’étude propose une vision du nouveau modèle économique en 2050 qui revisite en profondeur les modes de production et de consommation, le travail, le financement et la gouvernance par rapport à notre modèle de production et de consommation actuel. Pour appréhender ce nouveau modèle, des exemples prospectifs très concrets sont racontés, comme par exemple une nouvelle organisation inter-entreprises autour de services audiovisuels ou un maraîcher qui propose une offre élargie autours de l’alimentation et du bien-être.

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.- Rome – Dans le cadre de leur collaboration sur les alertes rapides, des scientifiques de l’Agence spatiale européenne (ESA) et des spécialistes du Criquet pèlerin de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont mis au point une nouvelle manière d’utiliser les informations obtenues par les satellites, dont le but est d’anticiper les conditions favorisant l’apparition d’essaims de Criquets pèlerins. Cette nouvelle technologie permettra de rallonger de deux mois le délai d’avertissement des résurgences acridiennes.

Dans le cadre de ce projet, les données obtenues par les satellites, telles que celles de la mission d’Evaluation de l’humidité des sols et de la salinité des océans (SMOS) de l’ESA, sont utilisées pour surveiller les conditions pouvant conduire au regroupement de criquets, telles que l’humidité des sols ou encore la végétation verte. Les essaims surgissent lorsqu’une période de sécheresse est suivie de pluies abondantes et d’une rapide croissance de la végétation.

Les Criquets pèlerins sont des sauterelles capables de former de grands essaims, qui représentent une menace importante pour la production agricole, les moyens d’existence et la sécurité alimentaire. Un kilomètre carré d’essaim contient près de 40 millions de criquets, ces derniers peuvent manger la même quantité de nourriture que 35.000 personnes en une seule journée.

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