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12 Août

Le Brésil consacre près de 150 millions de réais pour la protection de l’Amazonie en 2017

 

Brasilia – Le Fonds pour l’Amazonie a consacré près de 150 millions de réais à la protection de l’Amazonie en 2017 à travers le financement de projets axés sur les chaînes de production durables et sur les peuples autochtones.

Selon le secrétaire exécutif du ministère de l’Environnement, Marcelo Cruz, le Fonds finance jusqu’à 10 projets de conservation et d’exploitation durable des ressources de l’ Amazonie.

« Nous travaillons à promouvoir la création, l’expansion et la consolidation des aires protégées, la régularisation environnementale des propriétés rurales et le développement d’une économie verte qui valorise la position de la forêt », a déclaré Marcelo Cruz aux médias.

Le montant alloué par le Fonds est deux fois plus élevé que celui déboursé en 2015 (70 millions de réais).

Crée en 2008, le Fonds pour l’Amazonie vise à recueillir des fonds pour les investissements dans des initiatives de prévention, de surveillance et de lutte contre la déforestation, mais aussi de conservation de cet écosystème.

En huit années de fonctionnement, le Fonds a alloué près de 1,4 milliards de réais à 89 projets dans différents secteurs et régions de l’Amazonie.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée de samedi 12 août:

Argentine:

Les travaux du 20ème Sommet de géologie argentine, organisé sous le thème: « la géologie, le présent et l’avenir », ont pris fin vendredi à San Miguel dans la province de Tucuman.

Cette rencontre, qui s’est poursuivie cinq jours durant, a connu la participation de plusieurs scientifiques et académiciens, qui ont traité de plusieurs sujets relatifs à la géologie et ses branches, aux sciences en tant que socle pour la protection des plus vieux écosystèmes de la planète et aux ressources naturelles et la géologie.

Chili :

Le Chili a récemment placé sous surveillance la faille de San Ramon qui pourrait provoquer à tout moment un séisme majeur, qui frapperait de plein fouet la capitale Santiago.

Dans un des pays les plus sismiques au monde, personne ne peut prédire avec exactitude quand cela arrivera, mais l’historique des secousses enregistrées ces derniers milliers d’années montre que suffisamment d’effort tectonique a été accumulé pour pouvoir générer un autre séisme important d’un moment à l’autre.

Ce projet de suivi de la faille de San Ramon, prévu pour durer jusqu’en 2019, vise essentiellement à contrecarrer cette menace réelle: un séisme d’ampleur affecterait directement Santiago, capitale de sept millions d’habitants.

Longue d’au moins 30 kilomètres, cette faille peut provoquer des séismes au moins deux ou trois fois plus forts que ce que l’on a ressenti lors du tremblement de terre de 2010, qui avait atteint une magnitude de 8,3 à Santiago, et 8,8 à son épicentre, dans la région de Bio Bio (sud).

Pour rappel, ce séisme, l’un des plus violents en un siècle, avait fait plus de 500 morts et causé 30 milliards de dollars de dégâts matériels.

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