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12 Oct

Burkina : L’accès équitable et durable à l’eau potable, un défi majeur pour les autorités publiques

Dakar – L’accès universel, équitable et durable à l’eau potable et à l’assainissement demeure un défi majeur pour les autorités publiques burkinabè.

Dans ce sens, le gouvernement burkinabè, à travers ses programmes nationaux d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement des eaux usées, s’est engagé dans les objectifs du développement durable qui visent, entre autres, l’universalisation de l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement à l’horizon 2030.

Ce plan stratégique sera élaboré grâce au soutien des partenaires techniques et financiers que sont les structures déconcentrées de l’État, les Associations locales et les ONG.

Au 31 décembre 2017, le taux d’accès à l’eau potable au Burkina Faso est passé à 73,4% contre un taux de 72,4% en 2016, soit une progression de 1 point. Le nombre de personnes desservies en 2017 est passé à plus de quatorze millions.

Durant la même période, le Burkina Faso a enregistré un taux d’assainissement de 21,6% contre un taux de 19,8% en 2016, soit une progression de 1 point également à ce niveau.

Sénégal:

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable a annoncé dans un communiqué, la décision du gouvernement de classer la « grande Niaye » de Pikine-Guédiawaye, abritant le Technopole, « zone humide protégée ».

Dans un communiqué, le ministère précise que cette décision entre dans le cadre de la politique de sauvegarde de la « grande Niaye ».

Selon le texte, « un tel acte signifie l’inscription formelle de cette zone sur la liste des sites protégés par la Convention internationale de Ramsar de 1971 », officiellement Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau.

Le document mentionne que « les dépendances de la +grande Niaye+ seront désormais contenues dans une Réserve naturelle communale de Biodiversité, en rapport avec les Collectivités territoriales limitrophes », rappelant que « cette zone comprenant des dépressions où convergent les eaux provenant de la nappe phréatique et des eaux pluviales, accomplit les fonctions écologiques et socio-économiques ».

Côte d’Ivoire :

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) veut définir un plan d’action et une feuille de route pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord d’Abidjan sur l’amélioration de la qualité de l’air.

Dans ce sens, la commission a initié, récemment à Abidjan, en collaboration avec la Coalition pour le climat et l’air pur (CCAC) et ONU-Environnement, une réunion du groupe de travail technique sur la mise en œuvre de cet accord-cadre régional  sur l’amélioration de la qualité de l’air (BAQ) en Afrique occidentale et centrale adopté en 2009 à Abidjan et baptisé « Accord d’Abidjan ».

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, a estimé que la dégradation de la  qualité de l’air constitue l’un des défis environnementaux majeurs des prochaines décennies.

Ghana :

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo s’est entretenu récemment à Accra avec le président-directeur général d’Eni, Claudio Descalzi, pour discuter du rôle de l’entreprise dans le développement du potentiel en énergies renouvelables au Ghana.

La réunion qui a eu lieu en présence du ministre de l’Énergie a également abordé les activités opérationnelles d’Eni et le rôle de pionnier que le Ghana peut jouer dans le partenariat de la société avec le PNUD.

Il s’agit en particulier de combiner les efforts en matière de développement des énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et d’initiatives de foresterie et de cuisson propre, en commençant par l’Afrique.

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