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10 Avr

Canada : le gouvernement est déterminé à améliorer la qualité de l’air (ministre)

Washington – La ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a souligné récemment que le gouvernement est déterminé à améliorer la qualité de l’air au Canada et à protéger la santé des Canadiens.

A la suite de la publication de l’Inventaire des émissions de polluants atmosphériques de 2018, la ministre a rappelé qu’au cours des dernières décennies, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux ont oeuvré ensemble pour prendre des mesures qui ont réduit la pollution de l’air causée par les véhicules, les centrales électriques et les industries partout au pays.

« L’Inventaire des émissions de polluants atmosphériques de cette année confirme que nos efforts concertés fonctionnent », a-t-elle précisé.

Dans ce cadre, elle a signalé que la réduction des émissions nocives améliore la qualité de l’air au Canada et réduit les problèmes de santé liés à la pollution de l’air, comme l’asthme et les maladies cardiovasculaires.

Selon elle, il s’agit d’une réussite importante puisque le gouvernement fédéral estime que chaque année au pays, entre 14.000 et 15.000 décès sont attribuables à la pollution de l’air causée par l’activité humaine.

Mme McKenna a aussi indiqué que le gouvernement fédéral collabore avec ses partenaires provinciaux et territoriaux pour continuer d’assainir l’air au pays, relevant que dans le cadre de ces efforts, Ottawa a récemment établi des normes plus strictes sur la qualité de l’air ambiant visant le dioxyde de soufre et le dioxyde d’azote, afin de continuer d’améliorer la qualité de l’air et de protéger l’environnement et la santé des Canadiens.

« Nous avons également mis en place des exigences qui réduiront la pollution de l’air produite par les industries canadiennes », a-t-elle soutenu, notant que tous les Canadiens peuvent contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air et de l’environnement grâce aux choix qu’ils font quotidiennement.

Etats-Unis d’Amérique :

Une douzaine d’agences américaines ont accepté de réduire le temps nécessaire pour réaliser des études et examens environnementaux sur de nouveaux projets d’infrastructure, a annoncé l’administration Trump.

Un mémorandum signé par ces agences à cet égard remplit la promesse de l’administration d’accélérer le processus d’autorisations pour les nouveaux projets de développement.

Les agences qui exécutent les délais d’examen les plus rapides comprennent les ministères de l’Énergie, de l’Intérieur, des Transports, du Logement et du Développement urbain et de la Sécurité intérieure, ainsi que l’Agence américaine de protection de l’environmental (EPA) et le génie militaire de l’Armée US. L’accord met en œuvre un décret du président Trump signé en août dernier pour finaliser le processus d’examen des nouveaux projets de travaux publics dans un délai maximum de deux ans.

Auparavant, les études d’impact sur l’environnement des projets d’infrastructure proposés devaient être évalués par plusieurs agences – un processus qui pouvait prendre jusqu’à une décennie à compléter.

En février, le président Trump avait publié un plan législatif de 1,5 trillion de dollars – dont 200 milliards proviendraient des réserves fédérales, le reste des gouvernements étatiques et locaux – pour mettre à niveau et élargie les infrastructures américaines, des routes aux chemins de fer en passant par les aéroports.

Nicaragua:

Le Nicaragua a déclaré ce weekend une alerte jaune (préventive) dans une grande partie du pays pour lutter contre les incendies de forêt qui affectent 10 des 17 départements du Nicaragua, où le feu a détruit 700 hectares de forêt, ont indiqué les autorités de ce pays d’Amérique centrale.

L’objectif de cette opération est d’intervenir en urgence et efficacement pour réduire les risques auxquels les forêts, les communautés et les zones protégées peuvent être exposées à cause des incendies, souligne-t-on.

De même, quelque 8.000 écologistes volontaires ont entamé lundi une opération de sensibilisation du grand public sur les répercussions néfastes des incendies sur l’environnement et les ressources naturelles et à expliquer les mesures de prévention à prendre pour prévenir contre les incendies dans les zones touchées par l’alerte.

Le gouvernement soupçonne des agriculteurs de provoquer les incendies des forêts en mettant d’abondantes matières organiques sèches dans les zones vulnérables.

L’environnementaliste nicaraguayen Jaime Incer a averti que le changement climatique rend les feux de forêts plus fréquents, en lançant un cri d’alarme sur la catastrophe écologique de la disparition de la forêt tropicale humide de Nicaragua.

Le Nicaragua possède un peu plus de 3 millions hectares de forêts soit 26% de la superficie du pays et 16% des forêts d’Amérique Centrale (hors Mexique). Mais les traces de la déforestation sont affligeantes dans la mesure où le pays perd 70.000 hectares de forêts par an.

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