En vedetteLe changement climatique pourrait entrainer la disparition du pinsapo (sapin d’Espagne)

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14 Avr

Le changement climatique pourrait entrainer la disparition du pinsapo (sapin d’Espagne)

Bruxelles  – Des études menées par des chercheurs de l’Université de Malaga (UMA) ont conclu que le changement climatique pourrait entrainer la disparition du pinsapo (sapin d’Espagne) de son habitat naturel.

Les effets du changement climatique se font déjà ressentir sur les cycles phénologiques du pinsapo, a indiqué Oliver Gutiérrez Hernández, membres de l’équipe de chercheurs de l’UMA.

Abies pinsapo, le sapin d’Espagne, ou sapin d’Andalousie est un conifère résineux, originaire de moyennes à hautes montagnes d’Espagne et du Maroc. C’est un bel arbre qui atteint une taille importante, mais de croissance lente, ce qui explique qu’on le rencontre facilement dans les jardins.

Par ailleurs oici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du samedi 14 avril 2018:

– La province du Brabant wallon consacre un million d’euros par an à l’entretien de ses cours d’eau, a rapporté samedi l’agence de presse Belga.

Ce montant représente plus de 200 interventions par an, soit un budget annuel d’environ un million d’euros, précise l’agence, notant qu’à ce montant, s’ajoute l’aide aux projets menés par les communes en matière de coulées de boue, soit 1,25 million d’euros depuis 2013.

En plus des cours d’eau, le Brabant wallon entretient une quinzaine de bassins d’orage, représentant un total de 270.000 mètres cubes d’eau. La province compte réaliser une dizaine de nouveaux bassins d’orage, ce qui devrait porter la capacité totale de retenue de ces ouvrages à 500.000 mètres cubes.

La province du Brabant wallon entretient au quotidien les cours d’eau qui dépendent de sa compétence à travers plus de 200 marchés publics passés chaque année.

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– Madrid, Le ministère espagnol de l’agriculture, la pêche et l’environnement vient de présenter un guide pour « une possession responsable d’animaux de compagnie », ayant pour objectif d’attirer l’attention de la population sur la nécessité de réduire les cas de mauvais traitements et d’abandon de ces animaux.

La ministre espagnol de l’agriculture, la pêche et l’environnement Isabel García Tejerina, qui a présidé la cérémonie de présentation de ce guide, a souligné la nécessité de conjuguer les efforts de l’ensemble des partis politiques, ainsi que des professionnels et associations concernés pour mettre en place les mécanismes nécessaires à promouvoir dans la société les valeurs de responsabilité et d’engagement en faveur des animaux de compagnie.

Destiné aux personnes désireuses de posséder un animal de compagnie, le guide à un caractère informatif et de sensibilisation, a-t-elle ajouté, citée dans un communiqué de son département, soulignant que le but est de permettre à chaque citoyen de savoir s’il est capable ou non d’avoir de posséder un animal de compagnie.

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Lisbonne – Après plusieurs mois de recherche et plusieurs tests, la « première peinture sans biocides » vient d’être lancée sur le marché portugais. Il s’agit d’un produit sans conservateur, sans odeur et 100% naturel, explique la société Barbot, qui a développé le nouveau produit Dioplaste Eco.

« Des peintures sans biocide existent déjà dans plusieurs pays, en particulier en Europe du Nord, et il est logique d’introduire cette option aux consommateurs portugais, car l’innovation est l’un des piliers de l’entreprise », a déclaré Carlos Barbot, PDG de l’entreprise.

Le développement et le lancement sur le marché du nouveau produit représente un investissement global de l’ordre de 300.000 euros. « Développer cette peinture était un grand défi pour Barbot, mais en même temps, il était important pour nous d’amener une tendance du marché au Portugal », a ajouté Carlos Barbot.

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Londres- L’Organisation Maritime Internationale vient d’annoncer à Londres la signature d’un accord visant à réduire « d’au moins 50 pc » les émissions de CO2 du transport maritime d’ici 2050 par rapport au niveau de 2008.

C’est la première fois que l’industrie du transport maritime fixe des objectifs chiffrés en matière de lutte contre le changement climatique.

L’accord insiste sur la volonté des acteurs du secteur d’atteindre, au-delà du chiffre de 50 pc, la suppression totale des émissions de gaz carbonique à l’horizon 2050.

La marine commerciale représente 80 pc du transport international de marchandises, et 2 à 3 pc des émissions mondiales de CO2 selon les sources.

L’accord de l’OMI est compatible avec un réchauffement des températures mondiales de 2°C par rapport au niveau de l’ère préindustrielle, soit une ambition moindre que celle de l’accord de Paris, qui vise un réchauffement global inférieur à ce niveau, avec un objectif de 1,5°C.

L’accord résulte d’un compromis, certains pays du Pacifique et l’Union européenne poussaient pour adopter une réduction de 70 pc à 100 des émissions de CO2 d’ici 2050. A l’inverse, d’autres, comme le Japon, ne souhaitaient pas imposer la réduction de 50% des émissions avant 2060.

L’Organisation Climate Action Network a estimé que l’accord constituait une « première étape bienvenue », tout en se disant attentive à son application.

– Paris, Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot a rendu public vendredi à Grenoble les « feuilles de route » sur la pollution de l’air, élaborées depuis plusieurs mois par les préfets de région en lien avec les acteurs locaux.

Ces feuilles de route définissent des actions pour améliorer la qualité de l’air dans les 14 zones particulièrement touchées par la pollution atmosphérique, a indiqué le ministère de la Transition écologique dans un communiqué, rappelant que Nicolas Hulot avait demandé en octobre 2017 aux préfets des zones concernées par le dépassement des seuils de pollutions de l’air d’élaborer – avec les collectivités locales, les entreprises et les associations – des feuilles de route précisant les actions à déployer par tous les acteurs compétents.

« La lutte contre la pollution de l’air est l’affaire de tous et doit être menée par tous. Les collectivités des 14 zones les plus polluées de France ont assumé leurs responsabilités en proposant une série d’actions nouvelles et bénéfiques à court et moyen terme », a déclaré le ministre qui s’est réjoui de ce travail collectif.

« Nous devons désormais poursuivre sur cet élan en mettant en œuvre les mesures proposées », a-t-il insisté, faisant savoir que les feuilles de route feront l’objet d’un suivi régulier et ont vocation à être renforcées jusqu’à atteindre les objectifs escomptés.

Les feuilles de route portent sur une série d’actions permettant de limiter à court terme la pollution atmosphérique dans tous les domaines d’activité, notamment les transports, le logement et l’urbanisme, l’agriculture, l’industrie, les financements et la sensibilisation des citoyens.

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