En vedetteLe chien de la prairie : Une espèce susceptible de devenir en voie de disparition si rien n’est fait

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18 Sep

Le chien de la prairie : Une espèce susceptible de devenir en voie de disparition si rien n’est fait

Mexico- Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si rien n’est fait pour contrer les facteurs menaçant de la faire disparaître en raison de l’effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur lui, le chien de prairie, est un petit rongeur qui joue un rôle écologique important pour de nombreuses espèces.

Cette espèce menacée influe en effet sur la biodiversité, le cycle des éléments nutritifs, l’hétérogénéité environnementale, les paramètres hydrologiques et les processus à l’échelle du paysage, indique le ministère mexicain de l’environnement et des ressources naturelles dans un communiqué rendu public pour sensibiliser sur l’importance écologique de cette espèce pour le désert de Chihuahuan, le plus grand d’Amérique du Nord.

La présence de populations de chiens de prairie, dans la réserve de biosphère Janos, dans l’Etat de Chihuahua (nord du Mexique), fait croître la diversité et la densité de petits mammifères, de prédateurs terrestres et d’espèces aviaires par rapport aux environs.

Les chiens de prairie exercent également un effet notable sur les populations d’arthropodes. Leurs réseaux de galeries souterraines et les monticules qu’ils construisent en surface constituent des habitats importants pour de nombreux groupes trophiques et taxonomiques d’arthropodes, ce qui accroît les effectifs et la diversité des espèces d’arthropodes.

Washington – Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du mardi 18 septembre 2018.

Etats-Unis d’Amérique :

Un rapport, présenté comme « la première étude importante du risque climatique par un organisme international de normalisation financière », souligne les risques du changement climatique auxquels le secteur des assurances est confronté en vue de sensibiliser les assureurs, les régulateurs ou les superviseurs aux défis posés par le changement climatique et à la manière de réagir.

Le rapport de l’Association internationale des contrôleurs d’assurances (AICA) et du Forum sur l’assurance durable affirme que les risques physiques, de transition et de responsabilité, ainsi que les chiffres relatifs aux phénomènes météorologiques extrêmes, indiquent une « tendance à la hausse des dommages, tant pour les biens assurés que les non assurés ».

Le rapport, élaboré en sept mois à partir des réunions du comité de l’AICA à Kuala Lumpur, où le groupe a confirmé que les questions climatiques et de développement durable constituaient une priorité stratégique, définit un cadre des approches observées pour faire face aux risques liés au changement climatique et définit les approches prises par les membres du SIF – Australie, Brésil, France, Italie, Pays-Bas, Suède, Royaume-Uni et les États américains de Californie et de Washington.

« Il est important de reconnaître que les assureurs peuvent bien comprendre la dynamique de ces événements extrêmes et peuvent ajuster les expositions grâce à la réévaluation annuelle des contrats », indique le rapport. « Cependant, le potentiel de risques climatiques physiques peut changer de manière non linéaire, par exemple une coïncidence d’événements antérieurs non corrélés, entraînant une charge de revendications inopinément élevée ».

L’AICA est une organisation de contrôleurs d’assurance et de régulateurs de plus de 200 pays ayant pour mission de promouvoir une supervision efficace et cohérente de l’industrie. Le SIF, qui est organisé par UN Environment, est un réseau de contrôleurs d’assurance et de régulateurs travaillant dans le but de renforcer les réponses aux défis de la durabilité.

Panama:

L’Institut mexicain de la pêche maritime et l’aquaculture conduit, en coordination avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une campagne visant à évaluer l’état des ressources halieutiques dans les côtes de sept pays d’Amérique centrale, y compris le Panama.

A cet effet, le bateau de recherche scientifique « Dr. Jorge Carranza Fraser », relevant de l’Institut, a poursuivi son voyage lundi de la côte Yucatan au Mexique au large de la côte du Panama, Belize, Guatemala, Honduras, El Salvador, le Nicaragua et le Costa Rica, où il est prévu de traverser une distance de 6,603 km au total de Côtes.

Le navire, l’un des nouveaux bateaux dans le monde actifs dans ce domaine, transporte à son bord 22 scientifiques du Mexique et des pays concernés par le voyage, vise à fournir des données scientifiques sur les ressources halieutiques et la biodiversité sur les côtes.

Le but de ce voyage scientifique, qui entre dans le cadre de l’Initiative mondiale pour la croissance bleue soutenue par la « FAO », à recueillir des mesures de températures de l’eau de mer et l’intensité de la salinité et des courants, en particulier, ainsi que de partager des données avec les pays participants pour orienter les politiques publiques conçues pour répondre à différents défis liés au changement climatique, la durabilité des océans et les effets de la pêche illégale et non réglementée.

Il est prévu que le bateau traverse le canal de Panama dans la troisième semaine du mois d’octobre, pour poursuivre son périple scientifique sur la côte pacifique de l’Amérique centrale, qui devrait se terminer le 27 novembre prochain pour revenir à la côte de la ville de Mazatlán, dans l’État mexicain de Sinaloa.

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