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22 Sep

Climat: Fabius juge préoccupante l’attitude du président américain à l’ONU

Paris – L’ex-président de la COP21, Laurent Fabius, a jugé préoccupante l’attitude du président américain Donald Trump, qui n’a pas prononcé un mot sur le climat devant l’Assemblée générale de à l’ONU, lundi.

« Sa position n’est pas d’une grande clarté. Le président des Etats-Unis a d’abord annoncé qu’il se retirait de l’accord de Paris sur le climat, puis qu’il voulait se retirer », a indiqué M. Fabius dans un entretien au quotidien Le Parisien.

« Rester dans l’accord ou s’en retirer est un acte juridique que Donald Trump a amorcé. Mais il faudra qu’il confirme cette volonté en 2019 », a poursuivi M. Fabius, notant que le retrait effectif prendrait effet en 2020, soit au lendemain de la fin de son mandat.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi 22 septembre 2017 :

France:

-Le ministère français de la Transition écologique a annoncé les lauréats de l’appel d’offres photovoltaïque sur bâtiments, rappelant que la loi relative à la transition énergétique a fixé un objectif de 32 pc d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2030.

Lancé en 2016 pour un volume total de 1450 MW, l’appel d’offres pour installations solaires sur bâtiment comporte 9 périodes de candidature réparties en 3 ans et repose sur le nouveau dispositif de soutien, le complément de rémunération, rappelle le ministère dans un communiqué, précisant que les projets lauréats de cette période sur les bâtiments valoriseront l’électricité produite à un prix historiquement bas pour la filière solaire sur bâtiment avec un prix moyen proposé de 88,4 €MWh pour les installations de plus grande puissance (entre 500 kWc et 8 MWc).

Le résultat de cet appel d’offre montre de nouveau une baisse significative des coûts de l’électricité produite à partir de petites installations solaires sur les bâtiments, a indiqué le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, notant que « c’est un point extrêmement positif pour la transition énergétique qui montre que les modèles déconcentrés et répartis au plus près des consommateurs ont un avenir réel ».

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Lisbonne,_L’association environnementale Quercus a appelé le gouvernement portugais à adopter une position favorable à la modification de la législation européenne pour réduire la limite autorisée de cadmium dans les engrais agricoles, car il s’agit d’un métal lourd nuisible pour la santé.

L’Union européenne « a proposé de modifier la législation, pour qu’elle soit plus respectueuse de l’environnement, d’une part, et plus protectrice de ce que nous consommons, à travers la modification de la législation sur les engrais agricoles », a déclaré à l’agence Lusa Carla Espinhal de l’association Quercus.

– Chaque étudiant qui démarre l’un des programmes de premier cycle ou de maîtrise à l’Université de Beira Interior à Covilha (nord) va participer, entre le 25 et le 29 septembre, à une campagne de reboisement dans les zones montagneuses qui ont été dévastées par les incendies.

Environ mille arbres seront plantés dans le cadre de cette initiative baptisée « un nouvel étudiant=un arbre ».

Madrid,_ La journée sans voitures, célébrée vendredi en Espagne dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, est une initiative «bonne» mais «insuffisante» pour promouvoir la réduction de l’usage des véhicules privés, ont estimé des experts consultés par l’agence spécialisée EFEverde.

A cet égard, l’expert en mobilité de l’Office du changement climatique à la délégation de Barcelone, Manel Ferri, a appelé à œuvrer «avec davantage d’ambition et de détermination» pour élaborer des mesures de réduction systématique de l’usage «peu efficace» de la voiture privée.

Cette journée est destinée à sensibiliser sur les conséquences de l’usage de la voiture privée en matière de santé publique et d’impact sur l’environnement.

-La circulation des véhicules sera interdite dès juin 2018 dans la zone centrale de la capitale espagnole, à l’exception des voitures des résidents et des véhicules du transport public, conformément au Plan A sur la qualité de l’air et le changement climatique approuvé par la mairie de Madrid.

Ce plan vise à assurer l’application de la directive européenne sur la qualité de l’air (non respectée par la capitale espagnole depuis 2010) et «préserver la santé et la qualité de vie» des Madrilènes, selon la déléguée municipale de la mobilité et de l’environnement, Inès Sabanés.

D’après une étude de l’Université polytechnique de Madrid, les 30 actions contenues dans le Plan A permettront à la ville, d’ici 2020, de réduire de 23 pc ses émissions de dioxyde d’azote (NO2), ainsi que ses émissions de particules fines PM10 et PM2,5, respectivement de 8 et 9 pc.

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Genève,_ La charge environnementale de l’administration fédérale suisse a diminué de 26,9 pour cent durant les dix dernières années, a indiqué vendredi le département en charge de l’environnement dans un communiqué.

Malgré cette évolution positive, le gouvernement Souhaite encore améliorer le bilan environnemental de l’administration, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

En 2006, la Suisse s’est fixée pour objectif de réduire de 10 pc la charge environnementale par équivalent plein temps à l’horizon 2016 en mettant en œuvre le programme de gestion des ressources et de management environnemental systématiques (RUMBA).

D’après le Rapport environnemental 2006-2016,  la baisse de cette charge s’explique par la rénovation systématique du parc immobilier, l’application des normes énergétiques les plus sévères aux nouveaux bâtiments, la généralisation d’appareils dotés de technologies plus performantes et la sensibilisation.

Des améliorations sont possibles à l’avenir, notamment dans les domaines de l’électricité et du chauffage ainsi que de la mobilité urbaine, souligne le document.

-. Le fonds suisse de gestion des déchets radioactifs et celui de désaffectation pour les installations nucléaires sont désormais dotés d’environ 7 milliards de dollars, selon un communiqué de l’Office fédéral de environnement (OFEN).

Les deux fonds, alimentés par les exploitants des installations nucléaires, couvrent les coûts de la gestion des déchets radioactifs et des éléments combustibles usés, a précisé l’office.

A fin 2016, les opérateurs responsables de la gestion des déchets avaient versé directement quelque 5,6 milliards de francs pour des travaux de recherche, le retraitement d’éléments combustibles usés et l’achat de conteneurs de transport et de stockage.

Ils s’acquitteront en outre directement d’environ 1,9 milliard de francs jusqu’à la mise hors service des installations en fonction actuellement, ajoute la même source.

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