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21 Août

La Commission européenne compte relever les objectifs climatiques de l’UE

Bruxelles- La Commission européenne compte relever significativement les objectifs climatiques de l’Union européenne (UE), dans la perspective de réduire de 45% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, contre une baisse de 40% prévue initialement.

Le commissaire européen au climat Miguel Arias Cañete a fait part à la presse de son intention de soumettre cette question aux Etats membres, affirmant qu’il souhaitait obtenir une décision de l’UE en octobre.

Selon ses calculs, le nouvel objectif sera atteint à condition que les décisions européennes en matière d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables soient mises en oeuvre.

Les objectifs dans ces deux domaines avaient été relevés en juin: 32,5% d’efficience énergétique en plus au lieu de 30%, et une augmentation à 32% de la part d’énergies renouvelables dans la demande totale, plutôt que 27%.

« Sur base de nos modèles de calculs, nous devrions de facto atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45% dans l’UE », estime le responsable européen dont la référence est l’année 1990.

Et d’ajouter qu’ »en tout état de cause, l’UE adopte une position forte en vue des discussions sur des objectifs plus ambitieux lors de la conférence mondiale sur le climat à Katowice ».

La ville polonaise accueillera en décembre un sommet devant amener à la transposition de l’accord de Paris. En 2015, la communauté internationale avait convenu de maintenir l’augmentation de la température mondiale « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 par rapport aux niveaux préindustriels.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi 21 août 2018 :

Paris – La Société nationale des chemins de fer (SNCF) de France s’est lancée dans la modernisation de ses infrastructures respectueuses de l’environnement en inaugurant la première gare éco-durable du pays.

Il s’agit en l’occurrence d’une gare située à Pont-l’Evêque (département du Calvados-Nord-ouest) dont la rénovation énergétique qui a duré plusieurs mois pour un coût de 910.000 euros, a fait d’elle, à sa réouverture en juin dernier, la première gare éco-durable de France.

Des panneaux solaires photovoltaïques ont été installés sur la toiture de la gare afin de produire l’électricité nécessaire pour son fonctionnement, et une isolation du bâtiment afin de limiter la déperdition énergétique a été mise en place.

La SNCF conçoit ce projet comme le point de départ d’une stratégie ambitionnant de faire des chemins de fer français une entreprise moderne et investie dans la transition énergétique.

L’objectif de l’entreprise pour 2023 est de réduire de 15% les coûts d’installation et d’exploitation grâce aux énergies renouvelables qui vont permettre de faire baisser la facture d’électricité du réseau. L’objectif pour 2025 est une réduction de la consommation de 20%.

Avec plus de 1 milliard d’euros de facture d’énergie chaque année, la SNCF est le premier consommateur d’énergie à usage industriel en France.

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Lisbonne – Le Portugal s’est tourné ces dernières années vers le développement des énergies renouvelables ayant considérablement amélioré la situation dans le secteur électrique.

En effet, la production nationale est exclusivement composée d’énergies renouvelables, dont biomasse et déchets (55%), hydroélectricité (22,3%), éolien et solaire (22,7%).

L’importante production d’énergies renouvelables dans ce pays empêche l’émission de 1,8 million de tonnes de CO2, selon l’association portugaise des énergies renouvelables.

Les émissions de CO2 liées à l’énergie par habitant au Portugal sont inférieures de 8 % à la moyenne mondiale et de 34 % à celle de l’Union européenne.

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Madrid – Un total de 17.488,31 hectares de végétation ont été ravagés, du 1er janvier au 12 août, soit 5.717 ha de plus par rapport à une semaine auparavant (11.772 ha), selon le ministère espagnol de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation.

Ainsi, quelque 4.166 incendies de forêt ont été déclarés durant la semaine se terminant le 12 août, contre 3.878 feux déclenchés une semaine auparavant, soit 288 incendies de plus, précisent des données du ministère, notant que la superficie totale ravagée représente 0,021% du domaine forestier national.

L’année 2012 a connu le nombre d’incendies le plus élevé avec 31 feux qui ont ravagé 165.956,79 ha, suivie de 2009 (30 incendies, 93.007,84 ha brûlés) et 2017 avec 16 feux.

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