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16 Mai

Le Conseil de l’UE adopte un nouveau règlement pour réduire les émissions

Bruxelles – Le Conseil de l’Union européenne (UE) vient d’adopter un nouveau règlement qui vise à contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre au cours de la période 2021-2030 grâce à une meilleure protection et gestion des terres et des forêts dans l’ensemble de l’Union.

Ce nouveau règlement établit un cadre pour la prise en compte des émissions et des absorptions de gaz à effet de serre résultant de l’utilisation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie (UTCATF) dans le cadre de l’action européenne en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030.

Il incitera les États membres à utiliser les terres d’une façon plus respectueuse du climat, sans créer de nouvelles restrictions ou formalités administratives.

L’Union européenne sera ainsi en mesure d’atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée dans le cadre de l’accord de Paris, à savoir réduire ses émissions d’au moins 40% d’ici 2030, a relevé le Conseil de l’UE.

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– La Belgique n’exigera pas une réduction de 55% des émissions européennes de gaz à effet de serre d’ici 2030, ressort-il du premier dialogue interparlementaire pour le climat en vue de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) en Pologne, contrairement à plusieurs pays européens, comme les Pays-Bas, qui souhaitent une révision à la hausse de l’objectif de l’Union européenne en la matière.

L’Union européenne s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Lors de la COP24 en Pologne, les participants issus de la communauté internationale, dont l’Europe, seront invités à revoir leurs objectifs en matière d’émissions afin de stabiliser la hausse des températures à 2°C.

Plusieurs pays européens dont l’Allemagne, la France et les Pays-Bas ont enjoint l’UE à revoir ses objectifs de façon plus ambitieuse.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 16 mai 2018:

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Lisbonne – L’Agence portugaise de l’environnement (APA) devra décider ce mercredi si les travaux d’exploration du consortium Eni/Galp au large d’Aljezur (sud) devront être soumis à l’étude d’impact environnemental (AIA).

La date limite pour que l’APA se prononce sur l’évaluation préalable du processus d’exploration des hydrocarbures dans le bloc de Santola se termine aujourd’hui, un mois après la fin de la période de consultation publique.

En janvier, le gouvernement a donné le feu vert à la prolongation d’un an de la période initiale d’exploration et de prospection du pétrole dans le bassin de l’Alentejo, considérant que le retard dans l’opération ne relève pas du consortium.

Le consortium composé de la compagnie pétrolière italienne Eni (70%) et le groupe portugais Galp (30%), était contractuellement tenue d’effectuer les premières recherches jusqu’au 31 janvier 2018, mais des retards dans l’approbation du rapport sur les risques graves et dans l’émission de la licence (titre d’utilisation d’un espace maritime) ont affecté le calendrier prévu.

Madrid, – Le gouvernement de la région de Catalogne a lancé mardi la campagne annuelle de mesure des niveaux de l’ozone troposphérique, qui durera jusqu’au 15 septembre dans le but de réunir des informations sur la présence de ce gaz polluant dans l’air.

Selon un communiqué de la Generalitat, le département du Territoire et de la durabilité informera les administrations et les citoyens lorsque les niveaux maximums de concentration de l’ozone troposphérique seront dépassés, afin de pouvoir «adopter les mesures de prévention adéquates».

Le département élaborera aussi un rapport quotidien sur la situation de la qualité qui sera disponible sur sa page web à partir de 10h30 (HL).

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-L’organisation écologiste Greenpeace a rejoint une campagne contre le projet de prospection par géophysique acoustique Med-Salt 2, réalisé entre les îles de Majorque et d’Ibiza, dans l’archipel des Baléares, réclamant du gouvernement central l’interdiction totale des prospections dans les eaux territoriales espagnoles.

Même si le projet porte officiellement sur la recherche scientifique autour du sous-sol marin, l’ONG estime qu’il est évident que «le but recherché est de trouver de futures réserves de pétrole», dénonçant le «camouflage scientifique» visant à dissimuler les véritables objectifs de ces recherches réalisés dans une zone de grande valeur écologique.

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Paris-, Depuis le début des années 2000, l’économie en lien avec l’environnement se développe en France, a indiqué le commissariat général au développement durable, soulignant que l’emploi dans les éco-activités augmente de 33%, hausse supérieure à celle de l’ensemble de l’économie.

En 2015, la dépense de protection de l’environnement atteint 46,7 milliards, en progression annuelle moyenne de 3,1%, alors que le PIB progresse de 2,6 % en moyenne annuelle sur cette même période, ajoute la même source, notant cependant que le développement de cette économie marque le pas depuis le début de la décennie.

La dépense de protection de l’environnement stagne depuis 2012, relève la même source, soulignant que l’importance de cette économie reste par ailleurs modérée : 1,7% de l’emploi total et 1,5% du produit intérieur brut.

En 2016, les éco-activités mobilisent 456050 emplois en équivalent temps plein, soit 1,8% de l’emploi intérieur total français, selon une étude du commissariat au développement durable.

Après une phase de hausse jusqu’en 2011, l’emploi se stabilise, ajoute la même source, expliquant qu’entre 2015 et 2016, les effectifs augmentent légèrement, principalement en lien avec les conversions des exploitations françaises à l’agriculture biologique.

Le montant de la valeur ajoutée dans les éco-activités atteint 31,6 milliards d’euros, en hausse de 1,9%, selon l’étude qui relève que la valeur ajoutée dans les énergies renouvelables progresse davantage, notamment dans l’hydraulique suite aux fortes précipitations printanières.

La balance commerciale est excédentaire de l’ordre de 1,6 milliard d’euros en légère baisse par rapport à 2015, due à un recul des exportations dans les domaines de la récupération et des eaux usées, souligne l’étude.

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