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11 Jan

Danemark : les pluies enregistrées seraient une des conséquences des changements climatiques

Copenhague – Des chercheurs danois estiment que les fortes pluies enregistrées dans le pays nordique seraient une des conséquences des changements climatiques, qui s’ajoutent à l’élévation du niveau de la mer, les fortes tempêtes, la fonte des calottes glaciaires et les températures plus élevées.

Si 2017 est la dixième année la plus pluvieuse depuis le début des enregistrements en 1874, les chercheurs soutiennent que les fortes précipitations amènent les niveaux d’eau souterraine à un point où il n’y a plus d’espace pour l’eau dans le sol.

« La hausse du niveau de la mer est un très gros problème à long terme, mais l’augmentation des précipitations nous atteindra plus tôt. C’est un problème que nous avons peut-être ignoré», a déclaré Jørgen E Olesen, professeur au département d’agro-écologie de l’université d’Aarhus.

« Dans l’ouest et le nord du Jutland, le niveau de l’eau est si élevé dans les champs que les récoltes ne sont pas récoltées et il y a des champs où il est impossible de semer. Le niveau de l’eau souterraine est simplement trop élevé », a-t-il expliqué.

Il a soutenu que l’augmentation des précipitations, combinée à la hausse des niveaux d’eau souterraine dans la majeure partie du pays, est l’un des problèmes climatiques les plus importants et les plus surveillés au Danemark, en particulier dans 80 des 98 municipalités du pays.

Le même chercheur affirme que les problèmes sont plus importants dans les zones plates où les eaux souterraines s’accumulent sans possibilité de ruissellement, comme dans l’ouest et le nord du Jutland.

.- Le cabinet d’architecture CF Møller a remporté un concours de design visant à transformer une zone humide de la ville portuaire danoise de Randers (nord) en un parc naturel public, dans le cadre d’un projet d’adaptation au climat.

Randers, comme de nombreuses villes danoises, est menacé par les effets du changement climatique, avec sa position basse par rapport au Gudenå, le plus long fleuve du Danemark, qui le met en danger d’inondation.

Pour contrer cela, la municipalité a annoncé un projet de résilience climatique à plusieurs phases, appelé «la ville à l’eau».

Dans la première phase, la zone humide de Storkeengen sera transformée par l’équipe paysagère de CF Møller, avec un réseau de cours d’eau menant des toits, des parkings et des routes dans la banlieue de Randers à Vorup aux grands bassins d’épuration du parc naturel.

L’eau captée sera filtrée et amenée dans la rivière et dans une digue nouvellement créée.

Le projet, développé en collaboration avec les ingénieurs Orbicon, est décrit par l’équipe de conception comme un «multi-outil architectural» qui «crée une protection contre les inondations et les tempêtes, renforce la nature urbaine et rapproche la ville de la rivière Gudenå».

Des voies publiques et des aménagements subtils seront créés afin que les visiteurs puissent observer la flore et la faune du parc, profiter des couchers de soleil au bord de l’eau et faire du canoë sur la rivière.

« Le projet est un parfait exemple de notre approche holistique, qui allie la protection du climat au développement urbain et naturel », a déclaré Lasse Vilstrup Palm, directeur de CF Møller Landscape.

Les travaux sur le projet débuteront au troisième trimestre de 2018 et devraient être terminés en 2021.

Ce n’est pas le premier développement au Danemark à combiner des stratégies de résilience climatique avec le besoin de plus d’espace public. Les architectes paysagistes SLA ajoutent actuellement des piscines immergées et des usines de purification de l’eau à l’un des parcs les plus populaires de Copenhague pour atténuer les risques et les conséquences des inondations.

La même entreprise développe également un parc national près de la ville de Roskilde (30 km environ de Copenhague) dans un paysage culturel de 1.500 ha appelé The New Hedeland, conçu pour faire entrer les loisirs et la culture dans le plein air et créer « un foyer de travail volontaire et de créativité humaine ».

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.- Riga – Le consortium Eko general partnership sera chargé d’effectuer des travaux d’assainissement d’étangs contenant du goudron acide à Inčukalns, à 35 km au Nord de Riga, pour un montant de 26,6 millions d’euros, a indiqué le département letton de l’environnement.

Le plan de nettoyage proposé par Incukalns Eko était le plus économique et avait reçu 76,25 points au cours de la procédure de négociation, a expliqué Maruta Buklevica, porte-parole de l’organe public.

La société A.C.B. est arrivée en deuxième place après avoir reçu 71,25 points pour son offre.

Selon la porte-parole, le résultat du concours peut faire l’objet d’un appel auprès du Bureau de contrôle des marchés publics dans un délai de dix jours.

Les déchets acides déposés dans les étangs provenaient de l’industrie pharmaceutique et de la parfumerie de Riga dans les années 1950 à 1980.

Le projet vise à empêcher les infiltrations acides dans les nappes phréatiques et à réhabiliter le site pour protéger la santé des habitants ainsi que l’environnement.

Un système de surveillance de la qualité de l’eau des nappes phréatiques et de l’environnement sera mis en place, pour permettre la ré-exploitation du site.

Le financement total du projet est estimé à près de 29,257 millions euros, dont 24,869 millions fournis par le Fonds européen de développement économique régional (FEDER) et 4,388 millions fournis par le gouvernement letton.

Incukalns Eko recevra 26,6 millions d’euros sur les coûts totaux du projet de 29,2 millions d’euros, tandis que les 2,6 millions restants seront utilisés pour le développement du projet, la surveillance et d’autres travaux.

En ce qui concerne les échéances du projet, les étangs de déchets devaient être nettoyés dans les 62 mois.

.- Vilnius – La Lituanie est devenue officiellement un Etat membre associé de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), rapportent mercredi des médias locaux.

« Le statut du membre associé accordé à la Lituanie renforce le partenariat à long terme entre le CERN et la communauté scientifique lituanienne », a indiqué l’organisation dans un communiqué.

Selon le bureau de la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite, cette adhésion ouvre la voie à la participation des Lituaniens aux programmes de recherche du CERN et au travail de ses structures.

Les doctorants, les étudiants et les jeunes chercheurs pourront désormais participer à des programmes de formation.

Les entreprises lituaniennes auront le droit de soumissionner pour les contrats du CERN.

Une délégation du CERN devrait effectuer une visite en Lituanie cette année. Par ailleurs, la présidente lituanienne devrait rencontrer Fabiola Gianotti, directrice générale de l’organisation, à Davos fin janvier.

L’adhésion au CERN coûtera à la Lituanie environ 900 000 euros par an. Le parlement a donné le feu vert aux membres associés en décembre dernier.

Fondé en 1954, le CERN est l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Il a pour vocation la physique fondamentale, la découverte des constituants et des lois de l’Univers.

Il utilise des instruments scientifiques très complexes pour sonder les constituants ultimes de la matière : les particules fondamentales.

L’organisation assure la collaboration entre les États européens pour les recherches nucléaires de caractère purement scientifique et fondamental, ainsi que pour d’autres recherches en rapport essentiel avec celles-ci.

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.- Oslo – L’Association norvégienne de la voiture électrique prévoit des résultats encourageants au cours de cette année en matière de ventes de véhicules écologiques.

Les mesures prises en 2017 auront sans doute des impacts positifs sur le développement du marché des voitures électriques en Norvège, a indiqué l’influent groupe de pression sur son site Internet.

L’Association a également rappelé les efforts déployés en vue de convaincre le gouvernement de renoncer à sa proposition visant à instaurer une taxe sur les grosses berlines électriques.

Une entente trouvée entre la coalition de droite minoritaire et ses alliés de centre-droit sur les dispositions du nouveau projet de loi de Finances 2018 a permis de renoncer à l’idée de supprimer les avantages fiscaux pour les voitures électriques de plus de 2 tonnes.

Le royaume scandinave, premier exportateur du brut en Europe de l’Ouest, a franchi un nouveau cap l’an passé en matière de ventes de voitures moins polluantes puisque 52,2% des nouvelles immatriculations étaient des véhicules électriques et hybrides.

Les ventes de voitures entièrement électriques et à hydrogène ont remporté une part de marché de 20,9 % des ventes de véhicules neufs l’année dernière.

À cela s’ajoutent les ventes de véhicules hybrides, c’est-à-dire rechargeables ou à très faible consommation d’essence, qui ont récolté 31,3 % des parts de marché.

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