Danemark : PowerCon annonce l’installation de la plus grande station électrique offshore d’Europe

Copenhague – La société danoise PowerCon a annoncé l’installation de la plus grande station électrique offshore d’Europe au port de Kristiansand, en Norvège, pour assurer l’alimentation des bateaux de croisière.

L’installation, réalisée en coopération avec Agder Energy Nett, fait partie d’un projet d’innovation et de démonstration financé par l’UE, qui donne aux plus grands navires de croisière la possibilité d’éteindre leurs moteurs dans le port et de faire fonctionner l’énergie électrique, indique la direction de Kristiansand Harbour dans un communiqué.

La Norvège s’est engagée, à travers le réseau climatique des Unions européennes, à réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Les installations électriques à terre pour les navires constituent une étape importante dans la réalisation de cet objectif.

PowerCon a déjà livré des installations électriques à terre à Kristiansand Harbour. Cette fois, l’investissement total est de 4 millions d’euros (30 millions de couronnes danoises).

.- Des statistiques publiées par l’agence agricole danoise Landbrugsstyrelsen révèlent qu’à la fin de 2017, plus de 245 000 hectares de terres agricoles du pays étaient biologiques.

La superficie des terres agricoles biologiques a augmenté de 28 365 hectares au cours de l’année, ce qui représente maintenant plus de 9% du total des terres cultivées au Danemark.

Cette proportion, la plus élevée à ce jour, se trouve principalement dans le sud, le nord et l’ouest du Jutland.

« La quantité de terres biologiques au Danemark n’a jamais été aussi grande. Je suis heureux qu’autant d’agriculteurs continuent à vouloir s’essayer à l’agriculture biologique », a déclaré le ministre de l’Environnement et de l’alimentation, Esben Lunde Larsen.

En plus des terres agricoles, le nombre d’animaux issus de l’agriculture biologique a également augmenté au cours de la dernière année.

Le nombre de poulets biologiques a doublé pour atteindre 1,8 million. En outre, il y a également 30.000 porcs biologiques de plus et près de 13.000 autres vaches biologiques.

Une nouvelle initiative gouvernementale de 39 points a été lancée récemment pour aider les agriculteurs conventionnels qui veulent se convertir à l’agriculture biologique et consolider ce faisant la position du Danemark en tant que l’un des principaux pays d’agriculture biologique au monde.

« Il est important que nos agriculteurs soient en mesure de produire les denrées alimentaires que les consommateurs danois et nos marchés d’exportation réclament », a ajouté le ministre.

.- Les nombreuses campagnes de sensibilisation au gaspillage alimentaire au Danemark ces dernières années n’ont pas été vaines, puisque la quantité des déchets alimentaires générés par les ménages l’année dernière était inférieure de 14 000 tonnes à celle de 2011.

« Le gaspillage alimentaire signifie que les consommateurs perdent de l’argent et que les ressources utilisées pour produire la nourriture – eau, énergie, fertilisation, nourriture, etc. – sont gaspillées », a déclaré Esben Lunde Larsen, ministre de l’Alimentation et de l’Environnement.

« Donc, le gaspillage alimentaire est un programme essentiel ici au Danemark, ainsi que sur le plan international. Nous pouvons voir que dans le cadre des 17 objectifs durables adoptés par l’ONU en 2015, l’accent a été mis sur la réduction du gaspillage alimentaire. Je suis donc ravi qu’autant de Danois soient d’accord pour dire que c’est un problème et j’espère que cela ira encore plus loin dans le futur », a souligné le ministre.

Dans l’entretemps, un nouveau rapport réalisé par l’Université d’Aarhus, révèle que 85% des Danois ont pris conscience du problème du gaspillage alimentaire ces dernières années.

Le rapport a également constaté que l’économie d’argent était le principal facteur responsable de la réduction du gaspillage alimentaire des Danois (66%), tandis que 54% ont affirmé qu’ils essaieraient de réduire leur gaspillage alimentaire parce qu’il pose un problème environnemental.

« Si nous voulons réduire le gaspillage alimentaire au Danemark, il faut que tout le monde s’y mette. Nous devons nous rappeler que les nouveaux chiffres couvrent les ménages et qu’une plus grande baisse peut avoir eu lieu dans d’autres parties de la société », a indiqué M. Larsen.

.- Des nids de cygnes fabriqués à partir d’ordures sont de nouveau apparus sur les lacs de Copenhague, suscitant un débat sur les déchets dans la capitale danoise.

Des nids des cygnes sont en partie constitués de déchets provenant probablement du populaire pont Dronning Louises Bro, qui relie les régions de Inner City et de Nørrebro, rapporte la presse locale.

Un problème similaire avec les nids des cygnes a été un sujet de discussion pour les défenseurs de l’environnement à Copenhague en 2017. Les déchets peuvent être un danger sérieux pour les cygnes, ainsi que pour d’autres animaux, a souligné la Société danoise pour la conservation de la nature.

« Le problème est le plastique, qui n’est pas dégradable. Si les animaux le mangent, ils risquent d’en être tués. Ils risquent aussi de s’emmêler dedans, et ce sont des matériaux forts, qui peuvent aussi les tuer », a déclaré la présidente de la Société Maria Reumert Gjerding.

Le plastique est particulièrement dangereux, car les animaux peuvent le confondre avec des matériaux organiques, a-t-elle dit, ajoutant que « le matériel naturel est brisé et se casse plus facilement lorsqu’il est mangé par les animaux – mais pas avec le plastique ».

« C’est pourquoi il est si important pour nous d’enlever le plastique des zones naturelles et de l’amener là où il peut être recyclé », a insisté Mme Gjerding.

La collecte annuelle de détritus de la Société danoise pour la conservation de la nature a débuté lundi, avec 141 000 enfants à travers le pays qui passent la semaine à collecter les détritus.

L’année dernière, 110.000 canettes et 155.000 kilogrammes de déchets ont été collectés dans les zones naturelles au cours de cette campagne.

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.- Stockholm – Vattenfall, le groupe énergétique suédois, et le groupe haut débit communautaire Better Broadband for East Ruston (BB4ER) discutent d’idées pour améliorer la vitesse des débits dans la région, la zone rurale anglaise de Norfolk étant la moins fournie.

L’année dernière, BB4ER a demandé à Vattenfall d’aider à améliorer la vitesse du débit, en faisant fonctionner les services à large bande le long de la même route de l’infrastructure terrestre nécessaire pour connecter les parcs éoliens au réseau national.

« Nous étions ravis d’avoir été approchés l’année dernière par BB4ER pour discuter des opportunités du haut débit. Nous continuerons à explorer avec BB4ER, et nous espérons que quelque chose peut être fait pour soutenir les communautés rurales et les entreprises à Norfolk avec des vitesses à large bande plus rapides », a déclaré Ruari Lean, chef de projet de Vattenfall pour le parc éolien offshore de Norfolk Vanguard.

Formé en janvier 2017, BB4ER vise à fournir à la région d’East Ruston les connexions haut débit les plus rapides à un prix abordable. Construit et exploité par et pour la communauté, ce service public à but non lucratif contribuera à combler l’écart entre les débits haut débit dans les zones urbaines et rurales.

« Nous sommes ravis que Vattenfall ait réagi si positivement à notre approche et reconnaisse les problèmes de haut débit qui existent dans le nord de Norfolk. Nous avons maintenant un protocole d’accord en place pour continuer à parler et à travailler avec Vattenfall pour faire évaluer nos idées », s’est félicitée Lesley Marsden, une bénévole de BB4ER.

Vattenfall a souligné que si les discussions conduisaient à des propositions concrètes, elles seraient distinctes de l’obtention du consentement des parcs éoliens offshore du gouvernement britannique.

Lorsqu’elle sera opérationnelle au milieu des années 2020, la capacité de production combinée de 3,6 GW de Norfolk Vanguard et de Norfolk Boreas produira suffisamment d’énergie sans fossiles chaque année pour répondre à la demande annuelle en électricité de 2,6 millions de foyers, soit près de 10% des besoins énergétiques des ménages britanniques.

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.- Helsinki – Les élus du conseil municipal de la ville finlandaise de Turku (sud-ouest) ont approuvé un programme global de stratégie urbaine avec des objectifs socio-écologiques ambitieux.

Le président du conseil municipal, Lauri Kattelus, a estimé que « si les objectifs du plan d’action sont atteints à temps, Turku serait la ville la plus verte du pays et neutre en carbone d’ici 2029 ».

C’est plus d’une décennie plus tôt que prévu, a-t-il dit, rappelant l’objectif de la neutralité carbone au niveau national est estimé d’ici 2040.

M. Kattelus a souligné que les deux caractéristiques les plus importantes de la stratégie de la ville sont la lutte contre les changements climatiques ainsi que le combat contre les inégalités sociales.

« L’approbation à l’unanimité par le Conseil de ses deux objectifs était un bon signe pour l’avenir », a-t-il ajouté.

La feuille de route nouvellement approuvée envisage l’aménagement du paysage urbain, l’amélioration de l’infrastructure, le renouvellement des parcs et l’augmentation des espaces verts.

Si les objectifs sont effectivement atteints d’ici 2029, l’occasion coïncidera avec le 800e anniversaire de Turku, ancienne capitale de la Finlande.

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.- Oslo – Les conducteurs de voitures électriques en Norvège commenceront à payer des péages allant jusqu’à 71 couronnes par jour dans l’avenir, rapportent des médias locaux.

Bien que le Parlement norvégien ait décidé, dans le cadre de son budget 2017, que les péages pour les véhicules électriques ne devraient pas dépasser la moitié des paiements similaires effectués par les véhicules à combustible fossile, l’exemption complète sera éliminée au cours des prochaines années.

« C’est une somme importante pour les propriétaires » de ce genre de véhicules, a déclaré Christine Bu, Secrétaire générale de la Norwegian Electric Vehicle Association.

« Nous avons compris que les voitures électriques finiraient par payer des péages, et une augmentation du nombre de péages a été annoncée, mais le montant risque d’en surprendre beaucoup », a-t-elle déclaré.

Les voitures électriques et hybrides rechargeables se sont accaparé 56 % des ventes de voitures particulières en Norvège au mois de mars.

Au mois de mars, 37 % des véhicules vendus étaient des modèles électriques et 19 % des modèles hybrides rechargeables, avec un total de 8035 immatriculations. Comparé au mois de mars 2017, l’électrique a progressé de 89 % et l’hybride rechargeable de 46 %.

Le reste du marché se partage entre l’essence (20%), l’hybride non rechargeable (8%) et le diesel.

Le gazole n’a représenté que 16 % des ventes le mois dernier, soit 9 points de moins par rapport à mars 2017 où il représentait encore 25 % des ventes.