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03 Oct

Danemark: « Vestas » dispose de plus de 40% de la capacité totale de l’éolien installé dans ce pays

Danemark: « Vestas » dispose de plus de 40% de la capacité totale de l’éolien installé dans ce pays

Copenhague – Avec une foule de nouvelles commandes en Italie annoncées récemment, le fabricant danois d’éoliennes Vestas dispose désormais de plus de 40% de la capacité totale de l’éolien installé dans ce pays où il règne en leader incontesté du marché.

La première annonce concerne une installation combinée de 38 MW pour les projets Taverna Caduta (23 MW) et San Mauro (15MW), situés dans les régions Basilicata et Lavello dans le sud de l’Italie.

La commande pour le parc éolien de Taverna Caduta comprend la fourniture et l’installation de quatre unités du modèle V126-3,6 MW et de quatre turbines V110-2,2 MW, tandis que le parc éolien de San Mauro consistera en sept turbines V110-2,2 MW.

Les commandes incluent également un contrat de service de gestion de sortie active 4000 (AOM4000) de 2 ans. La livraison de turbines est prévue pour le premier trimestre de 2018 et les parcs devraient être opérationnels au deuxième trimestre de l’année.

Le deuxième contrat concerne le parc éolien de Monteverde de 38 MW dans la province d’Avellino, dans le sud de l’Italie. Il consiste en la fourniture et l’installation de huit turbines V117-3,45 MW et de trois turbines V112-3,45 MW. Le projet a été décerné lors de la dernière vente aux enchères d’énergie en Italie.

Le dernier et le plus grand ordre est de 40 MW pour le parc éolien de Lavello.

Les trois commandes comprennent à la fois un contrat d’approvisionnement et d’installation, ainsi que le service. En outre, la livraison et l’installation des turbines pour tous les projets devraient avoir lieu au premier trimestre de 2018, alors que tous les projets devraient être opérationnels d’ici le deuxième trimestre de 2018.

L’Italie a été l’un des premiers pays européens à introduire un schéma énergétique basé sur les enchères où différentes technologies sont en concurrence.

– Le producteur danois d’énergie Dong Energy a annoncé lundi qu’il allait changer de nom pour s’appeler Ørsted, après la cession de ses activités de production d’hydrocarbures.

« Dong était à l’origine l’acronyme de Danish Oil and Natural Gas (Gaz naturel et pétrole danois). Du fait de notre profonde transformation stratégique et de la cession de nos activités pétrolières et gazières, [ce nom] n’est plus ce que nous sommes », a déclaré le président du conseil d’administration, Thomas Thune Andersen.

Dong soumettra à ses actionnaires son nouveau nom et un nouveau logo lors d’une assemblée générale extraordinaire le 30 octobre, a précisé le groupe dans un communiqué.

La nouvelle appellation est dérivée du nom d’un célèbre scientifique danois Hans Christian Ørsted (1777-1851), auteur de plusieurs découvertes scientifiques, dont l’électromagnétisme en 1820.

En dix ans, Dong Energy s’est peu à peu éloigné du charbon et du pétrole, son coeur de métier, pour se tourner vers les énergies renouvelables.

En mai, le groupe a réussi à se séparer de ses hydrocarbures et a cédé ses activités de production de pétrole et de gaz au pétrochimiste suisse Ineos pour 1,05 milliard de dollars.

« Aujourd’hui, nous nous consacrons à l’énergie verte », a assuré le PDG du groupe. « Notre objectif à l’avenir sera la croissance verte fondée sur nos plates-formes commerciales existantes dans le domaine des solutions éoliennes offshore, de la biomasse, des solutions écologiques et des solutions modernes de traitement des déchets », a ajouté Henrik Poulsen.

– Tallinn – Le ministre estonien de l’Environnement, Siim Kiisler (IRL), a fourni au gouvernement un aperçu des revenus tirés des échanges de droits d’émission de gaz à effet de serre, selon lequel l’Estonie a obtenu plus de 23,5 millions d’euros provenant des enchères des unités d’émissions polluantes dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission de l’UE (SEQE-UE) en 2016.

Au moins la moitié des revenus doivent être investis dans des projets respectueux de l’environnement, a déclaré le ministère de l’Environnement.

Environ 24,5 millions d’euros de chiffre d’affaires de 2015-2017 seront investis dans la reconstruction des bâtiments du secteur public afin d’améliorer leur efficacité énergétique et de réduire les coûts de maintenance. Les projets ont été lancés cet été et devraient être achevés d’ici la fin de 2019.

De plus, des solutions novatrices de démarrage ont été soutenues en 2016. L’année dernière, le ministère de l’Environnement a également alloué 200.000 euros au Fonds vert des Nations Unies pour le climat.

Depuis le lancement du SEQE-UE en 2013, l’Estonie a gagné plus de 70 millions d’euros en mettant aux enchères des unités d’émission de gaz à effet de serre. La plupart des revenus sont utilisés en Estonie, mais certains sont alloués pour soutenir les activités liées au climat dans les pays en développement, car ils sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.

Le SEQE-UE est une pièce maîtresse de la politique de l’Union européenne de lutte contre le changement climatique et un outil essentiel pour réduire de manière économiquement avantageuse les émissions de gaz à effet de serre.

Le SEQE-UE fonctionne selon le principe du plafonnement et des échanges.

Un plafond est fixé pour limiter le niveau total de certains gaz à effet de serre qui peuvent être émis par les installations couvertes par le système. Ce plafond va en diminuant dans le temps afin de faire baisser le niveau total des émissions.

Dans les limites de ce plafond, les entreprises reçoivent ou achètent des quotas d’émission qu’elles peuvent échanger avec d’autres entreprises en fonction de leurs besoins. Elles peuvent également acheter un nombre limité de crédits internationaux dégagés par des projets de réduction des émissions dans le monde entier. C’est le plafonnement du nombre total de quotas disponibles qui garantit la valeur de ceux-ci.

À la fin de chaque année, chaque société doit restituer un nombre suffisant de quotas pour couvrir toutes ses émissions sous peine de s’exposer à de lourdes amendes. Une entreprise qui a réduit ses émissions peut conserver l’excédent de quotas pour couvrir ses besoins futurs ou bien les vendre à une autre entreprise qui en a besoin.

– Oslo – Les groupes pétroliers Statoil, Shell et Total ont signé un partenariat pour créer un projet de stockage du CO2 sur le plateau continental norvégien.

Le Britannique et le Français ont rejoint, à parts égales, le Norvégien, lauréat de la première phase du projet attribué par Gassnova.

Elle vise une capacité d’environ 1,5 million de tonnes par an. Le projet sera conçu pour accueillir des volumes supplémentaires de CO2.

Le gaz sera capté sur des sites industriels situés à l’Est de la Norvège. Le CO2 sera transporté à partir des points de captage par navire jusqu’à un terminal de réception sur la côte ouest de la Norvège.

Le CO2 sera ensuite déchargé et transféré dans stockages intermédiaires, avant d’être acheminé par pipeline jusqu’aux puits d’injection sous-marins situés à l’Est du gisement Troll en Mer du Nord norvégienne. Trois sites sont susceptibles d’accueillir le terminal de réception, le choix définitif sera arrêté avant la fin de l’année. Les modalités financières n’ont pas été communiquées.

– L’Institut norvégien des changements climatiques a annoncé la tenue d’une rencontre sur « l’industrie pétrolière dans la contexte du changement climatique » le 25 octobre prochain dans la ville de Stavanger, au sud-ouest de la Norvège.

Cet évènement sera l’occasion d’évoquer plusieurs sujets relatifs aux impacts de la baisse de la demande et des cours du brut sur l’avenir de l’industrie pétrolière norvégienne.

Les participants discuteront également de l’élaboration d’une politique pétrolière à la lumière du réchauffement planétaire et du rôle des entreprises industrielles en la matière.

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