En vedetteDéveloppement durable: Le comté kényan de Garissa veut profiter de l’expérience du Maroc

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10 Oct

Développement durable: Le comté kényan de Garissa veut profiter de l’expérience du Maroc

Garissa (Kenya)- Les responsables et élus du comté de Garissa (nord-est du Kenya) ont exprimé mercredi leurs voeux de voir leur région qui dispose d’innombrables atouts bénéficier de l’expérience acquise du Maroc en matière de développement durable et de mise en valeur des potentiels locaux.

Cette volonté a été exprimée notamment par le gouverneur de Garissa, Ali Bunow Korane, lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc au Kenya, El Mokhtar Ghambou, qui a effectué une visite dans la région.

M. Bunow Korane a souligné, à ce propos, que le comté de Garissa qui se targue d’être le centre commercial et économique du nord-est du Kenya dispose de plusieurs atouts qui ne sont pas encore valorisés, dont l’élevage, des terres cultivables en expansion, des ressources en eau mises à disposition à longueur d’année grâce à la rivière de Tana qui s’étend sur 700 kilomètres, des minéraux tels que le gysum, ainsi qu’une faune qui pourrait stimuler l’activité touristique dans la région.

Il a précisé dans ce cadre que le comté abrite « Hirola », une espèce de gazelle en voie de disparition, une girafe blanche rare et une faune diversifiée qui peuvent stimuler la croissance grâce au tourisme.

Il a toutefois relevé que la région connait plusieurs défis, dont des nappes phréatiques basses, une mauvaise infrastructure, l’insécurité due à la proximité avec la Somalie, une dégradation de l’environnement résultant de la présence d’une énorme population de réfugiés, la pauvreté, un faible niveau d’alphabétisation outre la sécheresse et des inondations pérennes.

L’ambassadeur du Maroc a proposé, dans ce cadre, d’entrevoir des partenariats avec des régions du Maroc qui présentaient des similitudes économiques et naturelles avec le comté de Garissa mais qui ont su mettre en valeur leurs potentiels, comme Dakhla-Oued Eddahab ou Draa-Tafilalet, deux régions qui se sont imposées comme des zones productives et dynamiques.

Il a ajouté, dans ce cadre, que plusieurs secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée prospèrent actuellement dans ces régions, dont une agriculture qui s’est développée grâce aux nouvelles techniques d’irrigation (goutte-à-goutte), un tourisme qui s’affirme sur la carte des destinations privilégiées du monde, des énergies renouvelables en passe de devenir la deuxième principale source d’électricité, entre autres.

M. Ghambou a aussi proposé la programmation d’un échange de visites entre responsables et élus des régions en question en vue d’être au fait des besoins et points forts de chacune des parties.

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