En vedetteGaz à effet de serre : Ratification en Pologne de l’amendement de Doha au protocole de Kyoto

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20 Fév

Gaz à effet de serre : Ratification en Pologne de l’amendement de Doha au protocole de Kyoto

Varsovie – Le parlement polonais a annoncé, lundi, avoir ratifié définitivement l’amendement de Doha au protocole de Kyoto concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le parlement polonais a annoncé qu’il a officiellement approuvé les modifications à l’amendement de Doha, en vertu desquelles la Pologne s’engage à l’instar de nombreux pays à réduire le niveau des émissions de dioxyde de carbone de 20 % d’ici 2020.

Le texte a été approuvé grâce aux voix de 418 députés, alors que trois députés ont voté contre et un seul s’est abstenu.

Signé en 1997, le protocole de Kyoto, est un traité international proposant un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années.

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Autriche :

Même si l’Autriche a renoncé au nucléaire à l’issue d’un référendum tenu le 5 novembre 1978, il n’en reste pas moins que la législation autrichienne ne prévoyait pas à l’époque l’interdiction d’importer de l’énergie nucléaire et aucune déclaration sur l’origine de l’énergie importée n’est nécessaire. Ce qui a amené le gouvernement autrichien à se tourner vers ses pays voisins et leurs centrales pour importer l’énergie.

Pour les organisations environnementales Greenpeace et Global 2000, maillon autrichien du réseau Friends of the Earth, ce flou juridique mine, d’une part, la crédibilité de la politique anti-nucléaire officielle de l’Autriche et conduit, d’autre part, à des pratiques frauduleuses.

Reinhard Urig, de Global 2000, cite un exemple :  »des fournisseurs d’énergie pompent de l’eau pendant la nuit grâce à l’énergie nucléaire venant des pays voisins et utilisent l’eau ainsi pompée pour fournir une électricité estampillée ensuite énergie renouvelable. C’est du greenwashing pur et dur ».

Tout en rappelant que la centrale de Krsko en Slovénie, mise en service en 1981, a connu deux incidents en juin 2008 et en novembre 2011, incidents qui ont vu la propagation de particules radioactives en République tchèque et ailleurs en Europe, les deux organisations militent pour que le gouvernement autrichien interdise l’importation d’énergie d’origine atomique, seule mesure, selon elles, capable de mettre les centrales nucléaires voisines hors service.

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Tchéquie :

En 2020, la Tchéquie, la Slovaquie, la Hongrie, la Slovénie et la Roumanie réaliseront 222 stations de recharge de voitures électriques d’une puissance de 50 kilowatts et 30 autres d’une puissance de 150 à 350 kilowatts, selon un bulletin d’information du ministère tchèque des finances.

De même source, on apprend que les stations de recharge seront installées le long du réseau autoroutier reliant lesdits pays et séparées entre elles d’une distance de 150 kilomètres, ce qui permet aux automobilistes de faire de longs voyages.

Durant les années 2018 et 2019, 59 stations de recharge seront créées en Hongrie, 58 en Croatie, 40 en Roumanie, 38 en Tchéquie, 32 en Slovénie et 25 en Slovaquie.

Ce projet bénéficie d’un soutien financier de la Commission européenne de l’ordre de 18,84 millions d’euros.

Russie :

Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement envisage de développer l’écotourisme dans les zones naturelles protégées, un projet d’une grande importance pour la Fédération de Russie en matière d’écotourisme.

Selon le ministère, le développement de l’écotourisme dans les aires protégées exige, entre autres, la mise sur pied d’un plan spatial obligatoire pour chaque région, la création d’infrastructures nécessaires dans les zones récréatives, la mise en œuvre d’une stratégie marketing propre, le suivi des impacts et du flux des touristes ainsi que le développement du volontariat.

Ce projet est essentiel pour le développement du divertissement instructif dans les réserves et les parcs nationaux du pays ainsi que pour les voyages dans les plus belles régions écologiques de la Russie.

Dans cet objectif, il y a lieu d’identifier les mesures de protection des parcs naturels et des programmes de coopération en matière d’informations et de développement des aires protégées en écotourisme, de sorte que les lignes directrices méthodologiques et un outil efficace pour l’interaction des autorités et des participants dans l’écotourisme doivent être institués à tous les niveaux afin de sensibiliser les citoyens à cette initiative pionnière dans ce domaine.

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Turquie :

Les barrages en Turquie sont minés par de faibles niveaux de précipitations et des niveaux de température supérieurs aux normales saisonnières, ce qui nourrit des craintes sur l’approvisionnement en eau dans de nombreuses provinces du pays.

Le niveau des retenues de dix barrages à Istanbul ont baissé à 65%, un volume qui tombe à 20% dans les 7 barrages alimentant la capitale Ankara et à 34% dans la province égéenne d’Izmir, selon les données de l’Autorité de l’eau et de l’assainissement d’Istanbul (ISKI).

Atteignant un niveau critique, les barrages Elmadag Kargali et Akyar ont même arrêté de pomper de l’eau à Ankara, ont indiqué les responsables de l’Autorité de l’eau et de l’assainissement d’Ankara (ASKI), relevant que les niveaux actuels dans les barrages de la capitale ne sont pas suffisants pour répondre aux demandes des habitants de la ville pendant une année.

Dans l’Est du pays, les faibles niveaux d’eau dans les barrages sont également une source de préoccupation croissante. Le niveau d’eau du barrage d’Atatürk, sur l’Euphrate, dans la province de Sanliurfa (sud-est) est alarmant puisqu’il est passé de 90% à 70% entre décembre 2017 et janvier de cette année alors que celui du barrage de Keban dans la province orientale d’Elazig a chuté à 30%.

Le pays fait face à une sécheresse visible mais les mois de février et de mars pourraient « compenser » les pertes, selon les météorologistes.

La Turquie a connu, en 2017, la pire sécheresse en 44 ans en raison d’une baisse substantielle des précipitations, a déclaré, fin décembre dernier, le ministre de l’Eau et des Forêts Veysel Eroglu.

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