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18 Août

Les éoliennes au large de la côte belge fournissent de l’électricité à un million de ménages

Bruxelles- Les éoliennes au large de la côte belge fournissent de l’électricité à un million de ménages, a indiqué vendredi la Belgian Offshore Platform (BOP), structure réunissant les principaux partenaires qui investissent dans l’éolien offshore en mer du Nord.

« La capacité éolienne totale en mer du Nord belge s’élève à 1.119 mégawatts (MW), ce qui correspond à une production annuelle d’électricité de 4.030 gigawattheures (GWh). Le cap d’un million de ménages fournis en électricité produite en mer du Nord a ainsi été franchi », a relevé la BOP, notant que la Belgique compte actuellement cinq parcs éoliens en mer du Nord après la mise en production récente du parc « Rentel ».

« Lors des trois prochaines années, trois autres parcs éoliens avec de meilleures turbines vont venir s’ajouter aux cinq parcs existants ce qui permettra de doubler la capacité » de production d’énergie éolienne en mer du Nord, a expliqué à la presse Annemie Vermeylen, secrétaire générale de la Belgian Offshore Platform.

Alors que les parcs éoliens actuels (C-Power, Belwind, Northwind, Nobelwind et Rentel) comptent 274 éoliennes pour une capacité de 1.186 MW, les parcs en développement ou en construction (Norther, Northwester 2 et Seamade) seront dotés de 125 éoliennes pour une capacité de 1.081 MW.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 18 août 2018:

La Commission européenne a autorisé vendredi trois régimes d’aides en faveur de la production d’électricité à partir de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire au Danemark en 2018 et 2019.

Dans un communiqué, la Commission affirme avoir approuvé les trois régimes danois en vertu des règles de l’Union européenne (UE) en matière d’aides d’État, après avoir constaté que chacun de ces régimes « encouragerait le développement des technologies éoliennes et solaires en mer et à terre ».

L’exécutif européen conclut que « ces mesures permettraient au Danemark d’augmenter la part d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables, conformément aux objectifs environnementaux de l’UE, tandis que les éventuelles distorsions de concurrence engendrées par le soutien de l’État seraient réduites au minimum ».

Le Danemark entend parvenir à une consommation d’énergie fondée à 50 % sur les sources d’énergie renouvelables d’ici à 2030 et s’affranchir des combustibles fossiles d’ici à 2050.

Pour réaliser cet objectif, les autorités danoises mettront en œuvre trois mesures en faveur des énergies renouvelables : un régime d’appels d’offres axé sur des technologies multiples pour les installations éoliennes et solaires à terre et en mer – doté d’un budget de 112 millions d’euros, un régime d’aides en faveur des éoliennes terrestres en vue de la réalisation d’essais et de la mise en œuvre de projets de démonstration en dehors des deux centres d’essais nationaux, pour les grandes éoliennes (27 millions d’euros), et un régime d’aides transitoires en faveur de l’énergie éolienne terrestre (5 millions d’euros).

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Paris – Des centaines de communes à travers le territoire français ont été déclarées en état de catastrophe naturelle en vertu d’un arrêté du ministre de l’intérieur publié au Journal officiel.

Ces communes, au nombre de 865, avaient été touchées par de violents orages de fin mai à tout début juillet, dont certaines à plusieurs reprises.

L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour ces communes à la suite de l’instruction d’un millier de dossiers communaux de 60 départements, touchés par des inondations et des coulées de boue causées à cette période par les orages.

« Le nombre de demandes communales déposées au titre des inondations et des coulées de boue sur le premier semestre de l’année 2018 est 2,5 fois plus important qu’en 2017 », a noté le ministre français de l’intérieur, Gérard Collomb, dans un communiqué publié à ce sujet, rappelant que 1.747 dossiers d’inondations avaient été instruits entre janvier et juillet 2017 contre 4.410 cette année.

Plusieurs départements d’Île-de-France, l’Oise mais aussi les Vosges, la Savoie, les Pyrénées, la Moselle et l’Alsace, ainsi que des départements des Pays de la Loire, du Nord et du Sud-Ouest sont notamment concernés.

Entrecoupés de périodes de grande canicule, les épisodes orageux se sont poursuivis en juillet et en août dans l’Hexagone et ont provoqué, il y a une semaine encore, l’évacuation de 1.600 personnes en Ardèche, dans le Gard et la Drôme, dans le Sud-Est du pays, ainsi que la noyade d’un sexagénaire allemand.

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Madrid – Un mois après l’entrée en vigueur de la taxation des sacs en plastique en Espagne, les experts ont estimé que cette mesure a été « très bien accueillie », alors que la consommation moyenne annuelle par habitant est passée de 300 sacs en 2007 à seulement 144 actuellement.

Le décret royal, qui répond à la directive du 29 avril 2015 visant à réduire le nombre de sacs en plastique en Europe à partir de 2019, est entré en vigueur le 1er juillet dernier en Espagne, obligeant les entreprises à facturer les sacs en plastique.

Les chaînes de distribution alimentaire, principaux consommateurs de sacs en plastique, « ont pris des mesures il y a plus de quatre ans pour réduire la distribution de sacs en plastique de caisse à usage unique », a souligné le directeur général de l’Association espagnole des distributeurs, libres-services et supermarchés (Asedas), Ignacio García.

En 2007, chaque Espagnol consommait en moyenne 300 sacs en plastique par an, un chiffre qui a été réduit à environ 144 sacs, soit environ 6,8 milliards de sacs mis en circulation. Ce chiffre reste inférieur à la moyenne européenne qui s’établit à 175 sacs.

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Lisbonne – Une quarantaine de plages ont été déconseillées pour la baignade cet été au Portugal, à cause des contaminations bactériologiques, presque deux fois plus que la saison précédente.

En 2017, sur la base d’analyses effectuées jusqu’au 15 août, les restrictions ou interdictions imposées par les délégués régionaux de la santé, ont concerné 21 zones de baignade.

Les autorités portugaises ont imposé ces restrictions dans certaines plages qui connaissent un degré élevé de pollution, selon l’association ZERO, active dans la promotion du développement durable au Portugal.

Selon l’organisation environnementale, le chiffre de cette année représente presque le double du nombre de plages jugées polluées en 2017, ce qui correspond à 6,3% des 608 zones de baignade classées comme telles au Portugal.

Ces plages connaissent une pollution diffuse, liée notamment aux précipitations et à la présence de canalisation déversant les eaux usées vers ces espaces.

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