En vedetteEspagne: Lancement d’un appel d’offres pour le programme des emplois verts au titre de 2018

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26 Jan

Espagne: Lancement d’un appel d’offres pour le programme des emplois verts au titre de 2018

Madrid – La Fondation Biodiversidad, relevant du ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, a lancé un nouvel appel d’offres du programme des emplois verts, doté de 9 millions d’euros pour 2018 et destiné à soutenir des projets qui développent les emplois verts liés à la préservation de la nature et à la fixation de la population dans les zones rurales.

Ces aides ont pour objectif de «créer et consolider des entreprises dans le domaine de l’économie verte et renforcer la compétitivité des secteurs économiques tout en contribuant à protéger l’environnement», a indiqué la ministre de de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel García Tejerina, lors de la présentation de cet appel d’offres.

La deuxième phase de ce programme avait été lancée en 2017 et sera mise en œuvre jusqu’en 2023, avec un budget global de 68 millions d’euros destiné à 50.000 bénéficiaires et 3.000 entreprises, tout en permettant la formation de 24.000 personnes.

-Le Parti animaliste (PACMA) a réclamé un recensement de la population du loup ibérique au niveau de toute la péninsule, la mise en œuvre d’action contre le braconnage et l’annulation des autorisations de chasse de cette espèce sur tout le territoire espagnol.

Selon le parti, le loup ibérique «continue d’être massacré avec le consentement des administrations publiques, qui privilégient les intérêts des éleveurs et des chasseurs» au détriment de la préservation de cette espèce menacée d’extinction.

Dans un communiqué, PACMA rappelle qu’il est «le seul parti qui refuse catégoriquement la chasse» et propose comme alternative «des mesures éthiques de contrôle de la population» des loups.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du vendredi 26 janvier 2018:

Belgique:

– En 2016, la part de l’énergie provenant de sources renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie a atteint 17% dans l’Union européenne (UE), soit le double de son niveau de 2004 (8,5%), première année pour laquelle les données sont disponibles, rapporte l’office statistique européen (Eurostat).

Alors que plus de la moitié (53,8%) de sa consommation finale brute d’énergie provient de sources renouvelables, la Suède affichait de loin la plus forte proportion en 2016, devant la Finlande (38,7%), la Lettonie (37,2%), l’Autriche (33,5%) ainsi que le Danemark (32,2%). À l’inverse, les plus faibles proportions d’énergies renouvelables étaient enregistrées au Luxembourg (5,4%), à Malte et aux Pays-Bas (6,0% chacun).

 

Angleterre:

La consommation annuelle de sandwiches au Royaume-Uni génère en moyenne 9,5 millions de tonnes d’équivalent CO2, soit l’utilisation de 8,6 millions de voitures, selon les conclusions d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Manchester.

Plus de 11,5 milliards de sandwichs sont consommés chaque année au Royaume-Uni, la moitié étant préparée à la maison et l’autre achetée dans le commerce.

Les chercheurs ont étudié l’empreinte carbone de 40 types de sandwiches différents. Les pires pour l’environnement sont ceux contenant de la viande de porc (bacon, jambon ou saucisse) et ceux contenant du fromage ou des crevettes.

La variété la plus gourmande en carbone est le sandwich spécial petit-déjeuner aux oeufs, bacon et saucisses acheté dans le commerce. Les experts ont calculé que la production d’un sandwich de ce type génère 1.441 grammes de dioxyde de carbone soit l’équivalent des émissions de CO2 produites par une voiture roulant 12 miles (19 kilomètres).

La production, la transformation, la conservation au frais des sandwichs, leur emballage et le transport contribuent à leur impact sur l’environnement.

Les chercheurs estiment que leur empreinte carbone pourrait être réduite de 50 pc en modifiant les recettes, l’emballage et le recyclage des déchets, et en repoussant leur date de péremption.

France:

-Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot a affirmé qu’il s’engageait en faveur de l’environnement depuis trente ans parce qu’il est « un peu inquiet » face à certains phénomènes qui peuvent plonger l’ensemble de l’humanité dans un chaos terrible.

« Je suis inquiet parce que je suis conscient que les années que nous avons devant nous, pour la France et surtout pour le monde, sont déterminantes pour l’irréversibilité d’un certain nombre de phénomènes que l’on essaie d’endiguer et qui peuvent plonger l’ensemble de l’humanité dans un chaos terrible, » sur la chaine d’information en continu BFMTV.

« Si je pensais que nous avions perdu notre destin, que nous ne l’avions plus en mains, je ne serais pas dans ce ministère », a-t-il par ailleurs assuré.

Avec un niveau en hausse de plus de 5,50 m et une montée des eaux progressant de un à deux centimètres par heure, la Seine s’est trouvée, encore jeudi, au centre des préoccupations des Parisiens, particulièrement des riverains qui redoutent une crue semblable à celle de juin 2016 lorsque le niveau du fleuve s’était élevé de 6,20 m.

La possibilité pour la Seine d’atteindre ce niveau est du reste tout à fait plausible, « Vigicrues », le Service d’information sur le risque de crues des principaux cours d’eau en France, s’attendant à ce que la cote maximale puisse atteindre ce niveau durant le week-end.

Le fleuve ne devrait cependant pas atteindre, en dépit de la poursuite des pluies et la saturation des cours d’eau qui s’ensuit, son niveau historique de 1910 lorsque la hausse avait pointé à 8,62 mètres.

 

Portugal:

Le ministre de l’Environnement João Pedro Matos Fernandes va présider ce vendredi à Montalegre (nord du Portugal), la présentation des projets de prévention structurelle des incendies et de restauration des habitats de 2018.

Ces mesures seront appliquées dans les parcs naturels du Douro Internacional, Tejo Internacional et de Montesinho, dans la réserve naturelle de Serra da Malcata et au Monumento Natural de Portas de Ródão. Ces projets reproduisent, avec des adaptations appropriées, les mesures adoptées dans le parc national de Peneda-Gerês.

En 2017, la superficie affectée par les incendies de forêt dans le parc national de Peneda Gerês était inférieure de 50 pc à celle de l’année précédente.

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