En vedetteEspagne: Présentation de la campagne « Recycler est notre vocation »

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26 Juil

Espagne: Présentation de la campagne « Recycler est notre vocation »

Bruxelles- Le gouvernement de la région du Pays Basque (Nord de l’Espagne) vient de présenter une campagne baptisée « Recycler est notre vocation », une initiative qui vise à sensibiliser les citoyens et à les impliquer dans les processus de l’économie circulaire, à travers une consommation responsable et un recyclage plus important et meilleur des déchets qu’ils génèrent.

L’objectif est de recycler 60% des emballages et 70% des déchets produits à l’horizon 2030, pour se conformer ainsi aux taux fixés dans ce domaine par l’Union européenne.

La campagne touchera une trentaine de municipalités de la région. Elle commencera le 20 août prochain dans 14 plages et villes des trois provinces de la région, et elle devrait se poursuivre jusqu’en novembre pour d’autres municipalités.

L’initiative a été lancée l’année dernière dans cinq municipalités pilotes, avec l’implication des autorités provinciales. Elle est devenue la première campagne conjointe du genre promue par les institutions basques, avec le soutien de deux principales entités privés de gestion et recyclage des déchets.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 26 juillet 2018:

Paris – La préfecture de police de Paris a décidé la mise en oeuvre de la circulation différenciée pendant trois jours, de mercredi à vendredi, dans la capitale et à ses abords, en raison d’un pic de pollution à l’ozone.

Ainsi, seuls les véhicules étiquetés de 0 à 3 selon la classification Crit’air (certificat qualité de l’air) seront autorisés durant cette période à rouler dans un périmètre prédéfini alors que ceux classés 4 et 5 en seront exclus.

Depuis mardi, les vitesses maximales sont par ailleurs abaissées, à 110 km/h sur les tronçons d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h et à 70 km/h sur les tronçons d’autoroutes, de voies rapides normalement limitées à 90 km/h, ainsi que sur les routes nationales et départementales.

Le gouvernement français avait annoncé récemment une série de mesures destinées à améliorer la qualité de l’air en milieu urbain en promouvant les transports les plus respectueux de l’environnement et en rendant obsolète le modèle de la voiture individuelle.

Le plan tend notamment à faciliter le recours au covoiturage ou aux voitures propres, via le déploiement de bornes de recharge électrique.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air est responsable de la mort de 48.000 personnes chaque année en France.

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Bruxelles – L’Institut flamand pour la biotechnologie (VIB), qui cultive sur un champ expérimental un maïs génétiquement modifié à l’aide d’une technique visée par un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), a indiqué qu’il n’a pas l’intention de mettre un terme à cette expérience dans l’immédiat.

Selon l’arrêt rendu mercredi, les plantes créées sur base de nouvelles techniques, notamment les mutagénèses, doivent être considérées légalement comme des OGM, et donc respecter les dispositions contenues dans la directive européenne en la matière.

La justice européenne vise notamment la méthode dite CRISPR/Cas9, utilisée dans le champ flamand, tout en exonérant toutefois les méthodes plus anciennes de mutagénèses, dont l’innocuité a déjà pu être démontrée.

Selon René Custers, expert au VIB, « l’arrêt (de la CJUE) ne porte pas directement sur les plantes » cultivées au sein de cette institution.

« Ce que je comprends à la lecture de l’arrêt, c’est que la méthode CRISPR/Cas9 tombe sous le coup de la directive OGM, peu importe les résultats que l’on obtient. Les modifications que nous apportons, nous, à l’ADN du maïs peuvent également être obtenues via des méthodes anciennes de mutagénèse, mais la Cour de justice n’en tient pas compte », explique le scientifique.

Le VIB n’a dès lors pas l’intention de détruire dès à présent son champ expérimental et dit attendre les consignes des autorités publiques belges sur le sujet.

Le ministère belge de la Santé publique avait, après examen, établi dans une lettre que la méthode utilisée par le VIB ne tombait pas sous le coup de la législation belge sur les OGM.

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