En vedetteEspagne: la situation de sécheresse se poursuit malgré les dernières précipitations (ministre)

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14 Mar

Espagne: la situation de sécheresse se poursuit malgré les dernières précipitations (ministre)

Bruxelles – La ministre de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel García Tejerina, a souligné que la situation de sécheresse se poursuit en Espagne malgré les précipitations importantes enregistrées ces dernières semaines et la hausse du taux de remplissage des barrages.

Dans des déclarations à l’agence EFE, Mme Tejerina a appelé à faire preuve «d’une énorme prudence» en ce qui concerne la gestion des ressources en eau, car la sécheresse n’est pas terminée même si le taux de remplissage des barrages a atteint 53,7 pc, le niveau le plus élevé depuis juin 2017.

Ce taux est toutefois inférieur de 15 pc de la moyenne pour cette période de l’année, a relevé la ministre, notant que l’état de sécheresse a été déclaré dans les bassins hydrauliques des fleuves Duero, Jucar et Segura et qu’il sera prochainement déclaré dans les bassins du Tage et de Guadalquivir.

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-Des scientifiques espagnols ont affirmé que la politique agricole de l’Union Européenne porte préjudice aux objectifs de conservation du réseau des zones naturelles Natura 2000, soulignant que cette politique «entre en conflit avec la stratégie de l’UE pour conserver la biodiversité».

Ces chercheurs, relevant du Musée national de science naturelle (MNCN), effectuent depuis une quinzaine un suivi de plusieurs espèces menacées d’extinction dans la péninsule ibérique, et ont conclu que pour préserver les paysages et la biodiversité, il est nécessaire de changer de modèle agricole, au moins dans les zones couvertes par le réseau Natura 2000.

«La Politique agricole commune (PAC) opte pour une agriculture intensive qui n’est pas compatible avec les objectifs de préservation de la biodiversité», ont indiqué ces chercheurs dans un communiqué du MNCN, appelant à promouvoir des pratiques agricoles durables et indépendantes de celles subventionnées par la PAC.

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Bruxelles, – Des chercheurs de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) ont pu démontrer, pour la première fois, un lien direct entre une exposition à un gaz polluant et l’athérosclérose chez un être vivant, a annoncé mardi l’université belge.

Les chercheurs qui se sont penchés sur la métabolisation de l’acide cyanhydrique, la forme volatile du cyanure – un gaz généré par la combustion des matières organiques issue de l’utilisation de moteurs thermiques, la consommation de tabac, les feux, etc.-, mettent en évidence l’impact de cette substance toxique sur les protéines circulant dans le sang et leur accumulation dans les plaques d’athérome, des dépôts qui conduisent à l’obstruction des artères.

Selon un communiqué de l’ULB, les scientifiques ont tout d’abord démontré qu’une protéine humaine impliquée dans le développement de l’athérosclérose, la myéloperoxydase (MPO), est capable d’oxyder ce cyanure en cyanate, ce qui favorise la transformation de protéines circulant dans le sang.

Avec l’aide d’équipes autrichienne et américaine, ils ont ensuite démontré, sur modèle murin, que l’exposition au cyanure induit l’accumulation de protéines modifiées par ce polluant spécifiquement dans les plaques d’athérome – ces plaques que l’on retrouve dans la paroi des vaisseaux, à l’origine de certaines maladies cardiovasculaires. Les protéines modifiées de cette manière sont également impliquées dans le déclenchement de mécanismes inflammatoires pouvant devenir chroniques.

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Genève, – Sous la pression de la réglementation, les nouveaux véhicules mis en circulation en Suisse polluent de moins en moins même s’ils deviennent généralement plus puissants, d’après l’association Auto-Suisse.

« Alors que la puissance générale augmente, les cylindrées se réduisent et les moteurs deviennent plus efficaces », a souligné le président de l’association François Launaz.

L’évolution technologique a eu une incidence importante sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2). En 12 ans, les voitures dégageant plus de 200g de CO2 par kilomètre ne représentent plus que 3% des mises en circulation en 2017, contre encore 35% en 2005.

En 2010, les voitures émettant entre 100g et 150g de CO2 représentaient exactement la même part de marché que celles émettant entre 150g et 200g. Désormais, la gamme la plus polluante représente moins d’un quart du marché, contre 62% pour la moins polluante.

Quasi inexistants jusqu’en 2010, les moteurs les plus écologiques ont dépassé les 10% de parts de marché en 2015, mais stagnent depuis.

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-. Les Suisses dégagent plus de gaz à effet de serre dans les pays frontaliers que dans leur propre territoire, indique une étude de l’Office fédéral de la statistique, précisant qu’en 2015, la Suisse a rejeté près de 116 millions de tonnes de CO2.

Ce constat prend en compte les gaz émis sur le territoire suisse et les émissions liées à la production de biens et de services destinée à la Suisse, sachant que 76 millions de tonnes de CO2 concernent seulement les gaz émis à l’étranger, soit plus de 60 % des émissions du pays.

Ces chiffres sont liés à la consommation des ménages dans la mesure où l’économie helvétique reste très axée sur le commerce extérieur.

Dans ce contexte, le gouvernement a soumis au Parlement un projet relative aux mesures à prendre pour protéger le climat avec comme objectif de baisser les émissions nationales de 60 % et de réduire les émissions à l’étranger de 40 %.

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Lisbonne – L’électricité produite à partir de sources renouvelables a totalisé, jusqu’à fin février, près de la moitié de la production d’électricité du Portugal (49%), a indiqué l’Association portugaise des énergies renouvelables (APREN) dans son bulletin des énergies renouvelables.

Au cours de la même période, la consommation d’électricité a augmenté de 5,4% par rapport au même mois de 2017. En outre, le prix du marché au comptant de l’électricité au cours des deux premiers mois de l’année était de 53,2 € / MWh, une augmentation par rapport aux mois précédents, due en grande partie à la production d’électricité au charbon et au gaz naturel.

Selon l’APREN, le point culminant est le 26 février, entre 7h00 et 8h45, lorsque les centrales d’énergie renouvelable du Portugal Continental ont produit en moyenne 6.612 MW (107% de la consommation d’électricité au Portugal continental).

Le deuxième fait concerne la journée du 5 février qui a connu à 17h45 un pic de la production électricité d’origine fossile de 4.963 MW (80% de la consommation d’électricité), ce qui a contribué à une situation d’exportation significative (2.107 MW).

Londres – Greenpeace International vient de publier un rapport sur l’industrie de la pêche au krill en Antarctique, une activité en pleine expansion, liée aux risques environnementaux.

Le krill, un tout petit crustacé ressemblant à une crevette, est à la base de la chaîne alimentaire de tout l’écosystème marin de l’Antarctique et sert notamment de nourriture à des animaux telles que les baleines bleues et les manchots adélie.

Une fois pêché, le krill est vendu sous forme d’huile, de compléments alimentaires, d’aliments pour les fermes à poissons ou encore de nourriture pour les animaux domestiques.

Le rapport révèle notamment que la pêche intensive au krill en Antarctique se déroule à proximité immédiate de zones d’alimentation d’animaux tels que les baleines et les manchots, induisant une concurrence directe pour la nourriture.

L’analyse des activités de pêche suggère des pratiques dangereuses telles que le transbordement (transfert en mer des produits de la pêche entre deux bateaux) sur des cargos congélateurs connus pour avoir commis de nombreuses infractions aux règles de sécurité et aux normes de prévention des pollutions, souligne l’ONG écologiste.

Greenpeace demande à l’industrie de la pêche au krill de cesser immédiatement de pêcher dans les zones dont la protection est envisagée par la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR). Elle recommande également aux entreprises qui achètent des produits dérivés du krill de cesser de s’approvisionner auprès de flottes de pêche qui continuent d’exploiter ces zones fragiles.

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Paris, – La journée de célébration des 30 ans du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été organisée, mardi à Paris, afin de revenir sur les grandes étapes de la science du climat, ses causes et ses impacts.

A cette occasion, Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique et solidaire et Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ont confirmé l’augmentation significative de la contribution de leurs deux ministères auprès du GIEC à hauteur de 1 M€ par an jusqu’à publication du sixième rapport d’évaluation en 2022.

Cette annonce concrétise l’engagement du président français Emmanuel Macron pris lors de la COP23 et confirmé lors du One Planet Summit de soutenir la science du climat et ce qui reste à ce jour le plus grand vaste de coopération scientifique jamais entrepris, indique un communiqué du gouvernement.

Avec l’aide financière d’autres Etats, notamment européens, le GIEC devrait donc être en mesure de conduire ses travaux pendant toute la durée du 6e cycle qui s’achèvera en 2022, souligne la même source, précisant qu’attendu pour cette date, le prochain rapport d’évaluation (AR6) servira de base scientifique au premier bilan global prévu en 2023 par l’Accord de Paris afin de mesurer les efforts accomplis par la communauté internationale dans la lutte contre le changement climatique et relever l’ambition globale des Etats.

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