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03 Nov

France: Des escargots pour mesurer le degré de pollution dans la nature

Paris- Des chercheurs du laboratoire CNRS Chrono-Environnement de l’Université de Besançon (Est de la France) envisagent de faire appel à des escargots pour mesurer le degré de pollution dans la nature.

Une cinquantaine d’escargots seront ainsi placés, pour une période d’un mois, dans trois cylindres d’acier recouverts d’une grille et posés à même le sol dans une prairie.

Les gastéropodes iront, une fois déployés sur le terrain, se nourrir du sol et des plantes et respirer l’air ambiant.

A travers cette expérience, les chercheurs, qui développent depuis plusieurs années des méthodes d’évaluation de la qualité de l’environnement en utilisant des organismes dits bio-indicateurs, devraient pouvoir analyser le degré de contamination des sites par divers polluants.

L’expérience, dont des médias spécialisés ont fait état, doit permettre, à terme, de mettre au point une norme internationale pour évaluer la pollution de l’environnement et la qualité des sols.

«L’escargot est un modèle particulièrement intéressant pour évaluer la qualité de l’environnement» puisqu’il évolue à l’interface entre sol, plantes et atmosphère, souligne Frédéric Gimbert, enseignant-chercheur en écotoxicologie à l’Université de Besançon.

«Nous pouvons savoir si la pollution joue sur leur développement, s’il y a une perturbation du développement des juvéniles, une inhibition de la reproduction des adultes», explique-t-il.

Il existe déjà une norme ISO (International Organization for Standardization) sur l’inhibition de la croissance des escargots en laboratoire. Là, on voudrait faire un mode d’emploi de la méthode d’évaluation des risques environnementaux in situ pour qu’elle soit reproductible partout, précise le chercheur.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 03 novembre 2018 :

L’Agence fédérale de contrôle nucléaire en Belgique (AFCN) vient de donner son feu vert au redémarrage du réacteur nucléaire Tihange 1, à l’arrêt depuis le 13 octobre pour maintenance.

« Dans le cadre du plan d’action LTO de Tihange 1 pour son exploitation à long terme, les travaux ont été réalisés conformément au planning », indique l’AFCN sur son site internet

L’agence n’oppose « donc aucune objection au redémarrage de Tihange 1 et en a informé l’exploitant ».

Le réacteur belge pourra redémarrer quand les derniers travaux de l’entretien périodique seront terminés.

L’exploitant de la centrale Engie Electrabel avait annoncé en septembre avoir avancé la maintenance de Tihange 1 parce que cinq des six autres réacteurs (Doel 1, Doel 2, Doel 4, Tihange 2 et Tihange 3) étaient à l’arrêt pour diverses raisons.

La maintenance de Tihange 1 était initialement prévue du 20 octobre au 29 novembre. Elle a été déplacée vers la période du 13 octobre au 17 novembre. Si tout se passe comme prévu, le réacteur sera redémarré le 18 novembre.

Portugal:

La station balnéaire portugaise Cascais, située à l’ouest de Lisbonne, veut éliminer l’utilisation de plastique jetable dès 2019, soit deux ans avant la décision du Parlement européen d’interdire l’utilisation de plastique à usage unique, c’est à dire à partir de 2021.

« Nous préparons un règlement municipal qui établit des règles pour tous les promoteurs qui organisent des événements à Cascais. Nous allons interdire le plastique jetable dans la mesure du possible », a déclaré à la presse Joana Pinto Balsemao, Conseillère municipale à Cascais.

« C’est une transition écologique urgente qui nécessité toutefois l’implication des différents entreprises et fournisseurs de ces matériaux, notamment lors des grands événements organisés par la municipalité, où prolifèrent notamment les bouteilles d’eau en plastique », a-t-elle ajouté.

« Les événements sont importants pour nous au niveau de la dynamique locale, mais ils ont un impact écologique », a-t-elle poursuivi, soulignant la nécessité d’une réglementation municipale, même si elle est encore à un stade embryonnaire.

Espagne:

Le bassin versant de Júcar a connu des pertes de précipitations estimées à environ 20% depuis le milieu du 20è siècle, indique une étude réalisée par des spécialistes en géographie et en physique de l’université de Valence (sud de l’Espagne).

Ces résultats revêtent une « importance extraordinaire » pour favoriser la mise en oeuvre de politiques publiques efficaces dans les domaines de gestion de l’eau et d’aménagement du territoire dans les régions de Valence et de Murcie, explique un communiqué de l’université de Valence.

La valeur ajoutée de cette étude, publiée dans le « International Journal of Climatology », réside dans la densité des données traitées (890 séries), grâce à l’utilisation de nouvelles procédures méthodologiques ayant permis d’étudier les effets des changements climatiques actuels.

Suisse:

Les défenseurs de l’environnement en Suisse s’opposent au projet du Conseil fédéral pour réviser la Loi sur l’aménagement du territoire et ils ont lancé une initiative populaire pour en finir avec l’urbanisation croissante des paysages, selon l’agence de presse suisse ATS.

Quatre organisations, Pro Natura, BirdLife, la Fondation pour la protection du paysage et Patrimoine Suisse, se sont unies pour lancer l’offensive et d’autres pourraient suivre, indique la même source. Elles estiment que le projet présenté mercredi par le Conseil fédéral pour réviser la Loi sur l’aménagement du territoire est insuffisant et trop permissif.

Les quatre ONG ont décidé de lancer une initiative populaire pour stopper l’expansion des constructions en-dehors des zones à bâtir. Le texte qu’elles proposent veut les autoriser seulement si elles sont indispensables, par exemple pour les besoins de l’agriculture, précise ATS.

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