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16 Juin

Le Gabon préside la 16ème session de la CMAE

 

Libreville – Le Gabon a pris, jeudi à Libreville, la présidence de la Conférence ministérielle africaine de l’environnement (CMAE), à l’occasion des travaux de la 16ème session de cette structure panafricaine, qu’abrite la capitale gabonaise sous le thème ‘’Investir dans des solutions environnementales novatrices pour accélérer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 en Afrique’’.

Le Gabon, porté la présidence de la CMAE pour les deux prochaines années (2017-2018), succède à l’Egypte qui occupait ce poste depuis 2015.

Le ministre égyptien de l’environnement, Khaled Fahmy, a ainsi passé le flambeau à son homologue gabonaise, Estelle Ondo, qui s’est dite, lors de la cérémonie de passation des charges, consciente de la tâche qui lui incombe désormais et s’est engagée à mener à bien sa mission.

Par ailleurs, voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du vendredi 16 juin :

 

Sénégal :

–Plus de 407.737 plantes ont été produites et plus de 132 hectares reboisés dans le cadre du Plan d’aménagement de la forêt classée de Mbao (PAFCM), a-t-on appris, jeudi.

« Plus de 407.737 plantes ont été produites pour assurer la transformation des peuplements et la conservation de la biodiversité, et plus de 132 hectares ont été reboisés », rapporte le quotidien Enquête qui a réalisé un dossier ce jeudi sur ce poumon vert situé dans la banlieue dakaroise.

Le colonel Moussa Fall, responsable des opérations des plans d’aménagement de Mbao, signale qu’un « arboretum » a été implanté sur 5 hectares dans lequel sont arqués 6 zones géographiques (ZEC) du pays : la Casamance, le Bassin, le Ferlo, les Niayes, le Sénégal Oriental et le Delta.

« On veut mettre le Sénégal en miniature », a dit le colonel Fall, soulignant que « l’inventaire systématique a réalisé 31 espèces pour 2445 pieds ».

— La directrice de l’exploitation de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Marianne Diop Kane, annonce que ses services tablent sur « une saison humide’’ avec un prochain hivernage caractérisé par « des poches normales à déficitaires » dans certaines localités du Sénégal.

« La saison sera humide cette année. On peut s’attendre à plus de pluie que la normale », a-t-elle déclaré au cours d’un atelier organisé dans le cadre du projet des services climatiques pour l’augmentation de la résilience au Sahel.

Ces prévisions n’excluent pas que l’hivernage soit caractérisé dans certaines localités du Sénégal par « des poches normales à déficitaires », a souligné Mme Kane, dont la communication portait sur « les prévisions saisonnières pour 2017 ».

Côte d’Ivoire:

-Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a plaidé mercredi dernier à Strasbourg, pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris conclu en décembre 2015, afin que les effets néfastes du réchauffement climatique sur l’homme et l’écosystème soient maîtrisés.

M. Ouattara qui s’exprimait devant les eurodéputés, a indiqué que cet accord ratifié par la très grande majorité des Etats constitue ‘’une opportunité unique de contenir le réchauffement climatique dans des limites raisonnables pour notre planète’’.

Et de poursuivre qu’aujourd’hui, plus que jamais, il est urgent de mettre en oeuvre cet accord’’, appelant l’Europe à continuer à mobiliser les opinions, les financements et les technologies indispensables à la transition énergétique, afin que l’Accord de Paris soit irréversible.

‘’Paris nous a donné une opportunité historique, nous devons en faire une réalité’’, a-t-il dit, soulignant que les pluies diluviennes et les vagues de sécheresse, d’une ampleur inouïe auxquelles plusieurs Etats font face, sont des conséquences des perturbations climatiques.

-Le directeur régional des eaux et forêts de Séguéla, le Commandant Venance Otchoumou Ehouman, a annoncé jeudi à Abidjan, le reboisement pour l’année 2017, de 120 hectares dans sa zone de compétence regroupant les régions administratives du Worodougou (Séguéla), du Béré (Mankono) et du Bafing (Touba), rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Cette superficie fait partie des 1200 hectares programmés dans le cadre de la mise en œuvre de l’opération ‘’Muraille verte’’, a rappelé ce responsable qui participe au 5è rendez-vous des petits déjeuners du ministère, un événement placé sous le thème ‘’gouvernance forestière : La légalité, un levier de gestion durable de la forêt ivoirienne’’.

Tout en faisant remarquer que quelque 15.000 plants de pépinières disponibles, seront mis en terre à la faveur de la prochaine saison, il a relevé que la bonne gouvernance forestière implique la transparence, la responsabilité et la participation du public, la fiabilité des institutions forestières et la gestion des conflits, la qualité de l’administration forestière, la cohérence de la législation et la règle de droit et enfin l’efficacité économique, l’équité et les mesures d’incitation.

-Dans le but d’améliorer sa gouvernance forestière, la Côte d’Ivoire prépare une législation avec les parties prenantes du processus de l’Accord de partenariat volontaire et du projet de renforcement des capacités de la société dans l’application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux (APV/FLEGT), a révélé jeudi à Abidjan, le point focal, Capitaine Sylla Cheick Tidiane.

Le Capitaine Sylla a ajouté que son pays s’est engagée depuis 2013 dans le processus APV/ FLEGT dans l’objectif d’améliorer sa gouvernance forestière et d’assurer la légalité de tous les bois qui sont produits dans le pays, et ce, en application de cet accord qui veut que la Côte d’Ivoire implique les parties prenantes dans la gouvernance forestière dans toutes les négociations à savoir l’administration, la société civile, la chefferie traditionnelle et le secteur privé de sorte à aboutir à un accord applicable.

‘’Dans la dégradation de la forêt ivoirienne, deux grandes options s’offrent à nous, assurer une gestion durable du patrimoine restant et également, asseoir des initiatives pour la reconstitution du couvert forestier. Et tout cela ne peut prospérer que dans un environnement de gestion saine, de gestion durable, assise sur des valeurs de gouvernance forestière qui sont la transparence, la participation au niveau de toutes les parties prenantes, la lutte contre la corruption pour garantir les devises de l’Etat’’, a-t-il expliqué.

Burkina Faso :

— La capitale burkinabè accueillera, du 17 au 19 juillet prochain, ne rencontre de haut niveau sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population et développement dans l’espace CEDEAO, en Mauritanie et au Tchad.

Selon un communiqué des organisateurs relayé par la presse locale,cette rencontre est initiée conjointement par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et l’Assemblée nationale du Burkina Faso.

Elle vise à renforcer l’engagement des pouvoirs politiques de 17 pays africains en faveur de la santé des populations, souligne-t-on, précisant que le sommet regroupera les présidents d’Assemblées, les présidents des commissions des affaires financières, et présidents des commissions des plans et populations des pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad.

 

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