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22 Oct

Le gouvernement français affirme maintenir sa promesse de sortie du glyphosate

Bruxelles – Le gouvernement français a affirmé maintenir sa promesse de sortie du glyphosate, herbicide controversé soupçonné d’être à l’origine de certaines maladies.

S’exprimant sur ce sujet, le nouveau ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a indiqué qu’il allait maintenir la promesse de la sortie du glyphosate « d’ici la fin du quinquennat ».

« Je peux vous dire que dans ce quinquennat, nous connaîtrons la fin du glyphosate », a assuré le nouveau membre de l’exécutif qui a renouvelé l’engagement présidentiel, tout en souhaitant que cette suppression soit opérée dans ‘’des délais qui permettent à l’agriculture française de trouver des produits de substitution ».

Récemment, une mission avait été mise en place au sein de l’Assemblée nationale française sur « le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate » d’ici 3 ans, herbicide qu’une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait catégorisé dès 2015 comme « probablement cancérigène ».

En novembre dernier, l’Union européenne (UE) avait voté de justesse en faveur du renouvellement pour cinq ans de l’autorisation de l’herbicide pendant que la France faisait savoir qu’elle en interdira l’utilisation sur son sol dans les trois années.

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Espagne – De violents orages ont éclaté en cette fin de semaine en l’Espagne, qui a connu des pluies diluviennes provoquant de fortes inondations.

Comme prévu, le temps a été très instable sur l’Espagne alors qu’une deuxième goutte froide rejoignait celle se trouvant sur la Méditerranée. Des orages violents ont éclaté à Malaga, mais aussi à Valence, dans l’est de l’Espagne, placé en alerte rouge.

La région de Valence et la Catalogne ont subi des pluies torrentielles depuis jeudi dernier, enregistrant un cumul pluviométrique entre 150 et 200 mm localement.

Cette situation très perturbée a commencé à s’améliorer dimanche soir.
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Portugal – Une manifestation a eu lieu, samedi à Lisbonne, contre le projet de la mine d’uranium à Retortillo, une commune de la province de Salamanque dans la région autonome de Castille-et-León en Espagne, près de la frontière portugaise.

La manifestation a commencé vers 12h00 à Lisbonne, où les manifestants ont scandé des slogans, tels que « Pas de mine, oui à la vie », ou encore « Non à la mine qui tue et contamine », rapportent des médias locaux.

L’Agence portugaise de l’environnement a estimé que le projet d’extraction d’uranium à Retortillo, située à 40 km du Portugal, est susceptible d’avoir d’importantes conséquences écologiques au Portugal, et des impacts sur la santé, en raison de sa proximité avec la frontière du pays et de la direction des vents.
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Belgique – Plus de 140 villes et communes flamandes ont participé samedi soir à la « Nuit de l’obscurité », organisée par l’association environnementale Bondbeterleefmilieu.

« La Belgique est réputée dans le monde entier pour son important éclairage artificiel la nuit. Trop de lumière nocturne a des conséquences négatives pour l’homme et les animaux, telles que l’insomnie et le stress », indique Bondbeterleefmilieu.

C’est pourquoi les organisateurs ont invité les autorités locales à passer à l’éclairage public à capteurs. De cette manière, soulignent-ils, ils peuvent économiser jusqu’à 80% d’énergie tout au long de l’année.

« La combinaison de l’éclairage LED et des capteurs offre la meilleure solution: la lumière ne s’allume que lorsqu’il existe une activité humaine. Et il n’y a pas ou très peu d’éclairage lorsque rien ne se passe. Les coûts de l’installation sont très vite récupérés par les économies d’énergie engrangées », fait valoir l’association.

Le premier quartier à « éclairage public intelligent » de Belgique a été inauguré en 2017 à Wavre.

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