En vedetteFeux de forêt en France: Hulot se dit engagé dans la reconstitution du milieu naturel

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17 Août

Feux de forêt en France: Hulot se dit engagé dans la reconstitution du milieu naturel

France – Après les incendies de forêts dans le sud de la France, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, s’est engagé aux côtés des acteurs locaux dans la reconstitution du milieu naturel.

« Face aux conséquences des incendies pour la biodiversité, les paysages et l’économie de ces territoires, nous allons mobiliser des moyens nouveaux pour permettre à ces sites de faire face à cette catastrophe, et à leur biodiversité exceptionnelle de se reconstituer », a assuré M. Hulot dans un communiqué.

Le ministère va ainsi consacré 80.000 € pour le Parc national de Port-Cros afin de mobiliser les moyens humains temporaires nécessaires pour deux types d’action : le renforcement des mesures exceptionnelles mises en place dans les principaux ports d’embarquement à destination des îles, pour informer les passagers sur les risques d’incendie, les interdictions de fumer et les fermetures de massifs ; la conduite des opérations de lutte contre l’érosion des sols (paillages, fascinages par exemple) dans les zones les plus sensibles.

Une enveloppe de 50000 € sera allouée au Conservatoire d’espaces naturels de PACA afin notamment de conforter les moyens en personnel destinés à l’application des plans nationaux d’action en faveur du lézard ocellé et de la tortue d’Hermann, deux espèces protégées particulièrement touchées par les incendies, et aux actions d’information des visiteurs.

Par ailleurs, 35.000 € sera consacrée au Conservatoire du littoral afin de mener les premiers travaux de mise en sécurité du sentier du littoral et d’engager très rapidement la reconstruction des passages dangereux et les opérations d’orientation du public.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 17 août 2017 :

Belgique:

.- Des bio-ingénieurs de l’Université de Gand ont réussi à protéger du froment et du riz contre les maladies grâce aux GLV (Green Leaf Volatiles), les substances volatiles des feuilles vertes, similaires à celles libérées par l’herbe fraîchement coupée, rapporte jeudi la presse, citant l’Université belge.

Les scientifiques décrivent leur découverte comme une sorte de « vaccination biologique » pour les plantes.

Les chercheurs de la faculté des bio-ingénieurs de l’Université de Gand ont découvert que cette substance, produite par les plantes elles-mêmes, pouvait augmenter la résistance de ces dernières.

« L’herbe fraichement tondue répand une odeur spécifique », explique le chercheur Maarten Ameye, précisant que cette odeur provient de la substance qu’une plante produit quand elle est attaquée, par exemple par un insecte ou une tondeuse.

Et d’ajouter que « les plantes produisent ces substances pour communiquer réciproquement. En la diffusant, les plantes font savoir à leurs voisines qu’elles sont menacées par un danger ».

Mais ces substances volatiles peuvent également servir à augmenter la résistance des plantes. « Nous avons constaté que le froment et le riz montraient une plus grande résistance à certaines maladies lorsqu’ils étaient exposés à ces substances volatiles », affirme le scientifique qui précise que les résultats des recherches effectuées constituent une étape importante vers une solution innovante et durable pour protéger les cultures.
Royaume-Uni:
.- Le réchauffement climatique est un problème majeur auquel fait face l’humanité toute entière, affirme Greenpeace qui estime que la crise écologique s’aggrave puisque les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter.

« La Terre se réchauffe. Les calottes glaciaires fondent. Les catastrophes climatiques se font plus fréquentes, plus intenses. Les écosystèmes sont menacés », s’alarme l’ONG britannique.

Elle affirme que la sécheresse et montées des eaux entraînent des flux migratoires incontrôlés et des urgences humanitaires. « Certaines îles du Pacifique commencent à disparaître et les pays de l’Occident, jusqu’à présent épargnées, commencent à être exposées avec l’arrivée des réfugiés climatiques.

Selon les militants de Greenpeace, la destruction et la dégradation des forêts orientent le changement climatique de deux façons. Premièrement, la déforestation relâche du CO2 dans l’atmosphère. Deuxièmement, les zones forestières absorbant le CO2 sont réduites.

« Leur rôle dans la régulation climatique est si important que si nous détruisons les dernières forêts tropicales, nous serons très proches de perdre la bataille contre le changement climatique », souligne l’ONG écologiste.

Portugal:
.- L’association environnementale Quercus a averti contre le risque de contamination de l’eau par les cendres des feux de forêts qui ravagent le centre et le nord du pays provoquant la mort de milliers d’animaux, appelant à une « réflexion profonde » sur cette question.

Dans un communiqué, l’association a fait part de sa préoccupation quant à « cette troisième vague de feux » dans le centre du pays en raison aussi de la dégradation de la qualité de l’eau lorsque les cendres sont entraînées vers le fleuve Zêzere et ses affluents.

« Malgré le traitement de l’eau effectué par la société de distribution EPAL, les risques devraient être préventivement réduits avec le reboisement et la gestion active afin de préserver les ressources naturelles », estime-t-elle.
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– Les feux de forêt au Portugal ont consumé depuis le début de l’année quelque 141.000 hectares, selon les données provisoires de l’Institut portugais de conservation de la nature et des forêts (ICNF) divulguées mercredi.

Le nombre d’incendies a augmenté cette année par rapport à la dernière décennie (2007-2016), totalisant jusqu’à présent 10.416, contre environ 10.100, et « par conséquent, la superficie brûlée a augmenté », a indiqué le commandant national de l’Autorité nationale de protection civile (ANPC) lors d’une conférence de presse.

En 2016, « nous avions une superficie consumée de 115.000 hectares, tandis que cette année, 141 hectares sont déjà partis en fumée, avec des données toujours provisoires » de l’ICNF, a-t-il déclaré.

En outre, cette année a été marquée par « des conditions météorologique sévères avec les valeurs les plus élevées depuis 2005 », a-t-il noté, ajoutant que cela est dû essentiellement aux températures, mais aussi à l’indice de sécheresse et aux vents forts qui provoquent un développement plus rapide et éruptif des feux.
Espagne:

.- Un groupe d’experts écologistes relevant de 24 institutions différentes, dont la Station biologique du parc naturel de Donana (sud de l’Espagne), ont élaboré un système permettant de classifier les espèces végétales et animales invasives en fonction des dégâts dont elles sont responsables, permettant ainsi d’évaluer leur impact en vue de mieux gérer cette menace.

Les chercheurs ont utilisé une méthode développée par l’Indien Amartya Sen, Prix Noble de l’économie en 1998, qui consiste en une analyse du risque selon l’impact des espèces invasives sur l’environnement et la vie des gens.

Grâce à cette méthode, l’impact des espèces invasives est classifié selon leur gravité, allant des espèces qui n’ont aucun impact sur les activités humaines à celles qui causent la disparition irréversible d’une activité.
*-*-*-*
.- Cinq des sept espèces de tortues marines qui existent dans le monde peuvent être observées dans les eaux espagnoles, et sont toutes menacées de disparition au niveau global, ce qui a poussé le programme européen Life Intemares à lancer des actions de protection.

Il s’agit d’espèces gravement menacées en raison de nombreux facteurs résultant de l’activité humaine, a expliqué dans un communiqué la fondation publique espagnole Biodiversidad, coordinatrice de ce programme.

Les principales causes du déclin des populations des tortues marines sont, selon la fondation, la perte ou la dégradation de leurs habitats essentiels, l’interaction avec les pêcheries, la pollution et les déchets marins et le commerce illégal international des tortues marines.

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