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30 Mai

Kénitra: Des experts appellent à lutter contre le commerce illicite des espèces de flore et de faune sauvages

Kénitra-Des experts marocains ont souligné, mercredi à Kénitra, la nécessité d’appliquer avec rigueur les dispositions de la convention sur le commerce international des espèces de flore et de faune sauvages menacées d’extinction (CITES) et de la loi n° 29.05 relative à la protection des espèces de flore et de faune sauvages et au contrôle de leur commerce, afin de faire face à certaines activités illégales qui constituent des menaces pour ces espèces.

En conclave dans le cadre d’une réunion d’information sur la mise en œuvre de la CITES et de la loi n° 29.05, organisée par la direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du nord-ouest (Kénitra), à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la biodiversité, ces experts ont souligné l’importance de l’application de ces dispositions pour lutter contre certaines activités illégales qui constituent des menaces sur les espèces de flore et de faune sauvages, en particulier le commerce illicite.

Selon les spécialistes, il est important de renforcer le cadre légal spécifique destiné à la protection des espèces de flore et de faune sauvages, de mettre fin à leur exploitation excessive et anarchique et de répondre aux engagements internationaux du pays, notamment en termes de recommandations de la convention CITES.

Ils ont, également, mis en avant la nécessiter de déterminer et de préciser les conditions d’importation, de transit, d’exportation et de réexportation des échantillons des espèces de flore et de faune sauvages et les documents qui doivent les accompagner, ainsi que les conditions d’acquisition et de transport de celles-ci.

S’agissant des amendes, les experts indiquent que le montant de celles-ci varie entre 5.000 et 100.000 DH, tout en prenant en considération la nature et la gravité de l’amende, la catégorie dans laquelle elles sont classées et les répercussions de l’amende sur la protection et la pérennité de ces espèces dans la nature, notant que les premières indications de l’application de cette loi ont donné lieu à des poursuites judiciaires auprès des différents tribunaux et que ces infractions concernent principalement la détention illégale et le commerce illicite des espèces de flore et de faune sauvages, telles que les singes, les chardonnerets, l’anguille, les reptiles, les perroquets et bien d’autres.

Dans une déclaration à la MAP, le chef du bureau du contentieux à la direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du nord-ouest, Khalid Abouomar a affirmé que cette réunion s’inscrit dans le cadre des rencontres de sensibilisation et de communication initiées par le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) avec l’ensemble des organismes intervenant dans la mise en œuvre des dispositions de la loi n° 29.05.

Il a, également, souligné qu’une circulaire conjointe a été signée entre le HCEFLD, le ministère de l’Intérieur et le ministère public dans le but de déterminer, pour chacun, les procédures à prendre en considération afin d’assurer une mise en œuvre correcte des dispositions de cette loi.

Cette rencontre a connu la participation des représentants de la direction régionale de la douane, de la Gendarmerie Royale et de la délégation provinciale de la pêche maritime, entre autres.

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