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26 Avr

Macron: Les Etats-Unis pourraient revenir à l’accord de Paris sur le changement climatique

Washington –  Le président français Emmanuel Macron a insinué mercredi que les Etats-Unis pourraient revenir à l’accord de Paris sur le changement climatique.

Dans son discours devant une session conjointe du Congrès, Macron a déclaré que le changement climatique est un problème à long terme qui ne va pas disparaître, soulignant que et cela lui donne confiance que les Etats-Unis resteront dans l’accord ou reviendront si ils partent.

« Je suis convaincu qu’un jour, les Etats-Unis rejoindront l’accord de Paris. Et je suis convaincu que nous pouvons travailler ensemble pour réaliser avec vous les ambitions du pacte mondial sur l’environnement », a déclaré M. Macron aux congressmen.

Le président Donald Trump avait annoncé en juin 2017 qu’il sortirait les Etats-Unis du pacte. Cependant, le départ de Washington ne pourra être acté qu’en 2020 au plus tôt, et un futur président américain pourrait rapidement le rejoindre.

« Je crois en la construction d’un avenir meilleur pour nos enfants, ce qui nécessite de leur offrir une planète encore habitable en 25 ans », a déclaré M. Macron.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de jeudi 26 avril 2018.

Canada

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada commencent à fléchir, mais le pays devra grandement accélérer la cadence s’il veut honorer ses obligations en vertu de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, selon des données publiées récemment.

Selon ces chiffres que le Canada doit fournir chaque année aux Nations Unies, le pays a produit 704 millions de tonnes de GES en 2016, et même si cela représente une réduction de 1,4 pc par rapport à l’année précédente, le groupe Environmental Defence estime que ce changement est très minime.

Le Canada devra donc retrancher encore 187 millions de tonnes pour respecter ses engagements, à savoir des émissions qui seraient au moins 30 pc inférieures à celles de 2005 d’ici 2030.

D’après les mêmes données, le secteur de l’énergie et des transports génère 80 pc des émissions canadiennes de gaz à effet de serre. Entre 2005 et 2016, les émissions de la production d’hydrocarbures en amont ont bondi de 47 pc et celles du transport routier, de 11 pc.

Dans ce cadre, plusieurs groupes environnementaux canadiens reprochent au gouvernement d’Ottawa d’être trop timide quand vient le temps de serrer la vis à ces deux secteurs.

Les émissions générées par la production d’électricité et de chaleur ont fondu de 33 pc depuis 2005, essentiellement grâce à l’abandon du charbon, surtout que le Canada s’est engagé à abolir le charbon comme source d’électricité d’ici 2030.

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Mexique

Plus de la moitié des manchots recensées dans le monde sont au bord de l’extinction en raison de la pollution, de la mauvaise gestion des pêcheries d’intérêt commercial, de la pollution marine et du changement climatique, a indiqué mercredi le ministre mexicain de l’environnement et des ressources naturelles, et ce à l’occasion de la Journée internationale des manchots, célébrée le 25 avril de chaque année.

La célébration de cette journée est une occasion de se rappeler que ces animaux sont pour la plupart en danger d’extinction, a souligné le ministère dans un communiqué, citant les scientifiques qui tirent encore la sonnette d’alarme sur le fait que le réchauffement climatique modifie radicalement l’environnement dans l’Antarctique et que les animaux des écosystèmes de l’océan Austral luttent pour s’adapter.

Les manchots sont, disent-ils, directement menacés par le réchauffement climatique qui modifie très rapidement leur habitat et l’abondance de leurs ressources alimentaires.

Les espèces évoluant en Antarctique sont particulièrement vulnérables à ce changement climatique : parce que la fonte de la banquise et des glaces dérivantes affecte leur habitat, parce que les petits sont adaptés à la neige mais pas à la pluie, et parce que le réchauffement de l’eau a une influence sur l’abondance de leur nourriture.

Le département fédéral a relevé qu’il est possible de récupérer ces espèces grâce à une gestion efficace de leur écosystème et de la compréhension du rôle du réchauffement climatique et des impacts humains.

Il a salué dans ce cadre la décision de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) pour la création de la plus grande zone protégée du monde, terrestre ou maritime, dans la mer de Ross, dans l’Antarctique.

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Panama

Panama City abrite, tout au long de la semaine en cours, une réunion régionale sur une panoplie de sujets relatifs au développement agricole et environnemental, et aux répercussions du changement climatique sur le secteur agricole.

La réunion, qui regroupe plus de 200 experts et chercheurs nationaux et internationaux, vise à passer en revue les résultats d’études et de recherches sur l’impact du changement climatique sur l’agriculture, et à renforcer la coopération entre les institutions des pays de la région, notamment en matière des biotechnologies, de l’agriculture écologique et de la santé de la faune et de la flore.

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