La Norvège entame la production d’électricité avec son parc éolien flottant

Oslo – Le groupe pétrolier norvégien Statoil a annoncé avoir débuté la production d’électricité avec son parc d’éoliennes flottantes situé au large de l’Ecosse.

Il s’agit d’une première mondiale, précise le géant pétrolier dans un communiqué, notant que ce parc éolien flottant est situé à 25 kilomètres au large de Peterhead, une ville de la région de l’Aberdeenshire située au nord-est de l’Ecosse.

Baptisée Hywind, cette ferme d’éoliennes flottantes dispose d’une capacité de 30 MW et pourra alimenter environ 20 000 foyers, précise Statoil.

« Hywind peut fonctionner dans des eaux d’une profondeur allant jusqu’à 800 mètres, ce qui permet d’ouvrir à l’éolien offshore des territoires jusqu’à présent inaccessibles », a expliqué Irene Rummelhoff, vice-présidente exécutive de l’activité des énergies alternatives chez Statoil.

Les éoliennes en mer sont habituellement fixées sur des mâts plantés dans le plancher océanique, au sein de zones à faible profondeur maritime.

Le lancement de ce parc « montre que la technologie éolienne flottante peut être viable commercialement là où la mer est habituellement trop profonde pour les éoliennes offshore classiques », a indiqué de son côté Mohamed Al Ramahi, directeur général de Masdar, une entreprise d’énergie renouvelable d’Abu Dhabi associée à Statoil sur ce projet.

Il a ajouté que ce système « ouvrait la voie à de nouvelles géographies » de la production éolienne, dont le développement plus près des côtes est parfois freiné par des populations attachées à la beauté des paysages.

Les deux entreprises prévoient aussi de brancher un nouveau système de batterie, appelé Batwind, à ces éoliennes flottantes afin de pouvoir stocker une partie de l’électricité produite. Ce système de batteries au lithium sera doté d’une capacité de 1 MW, ont précisé les deux groupes.

La Première ministre du gouvernement régional écossais, Nicola Sturgeon, a salué le raccordement d’Hywind comme une étape qui permettra à l’Ecosse de respecter ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique.

Copenhague-L’Agence danoise pour la protection de l’environnement (EPA) a admis jeudi que « des chiffres erronés » ont été cités dans un rapport des Nations Unies sur les zones de conservation dans le pays.

« Le rapport national quadriennal de l’ONU fait état de l’existence de 6.000 aires protégées au cours de la période allant de 2005 à 2013, ce qui est malheureusement trop élevé par rapport au chiffre réel », a déclaré une responsable de l’EPA, Nina Holst, au journal local Kristeligt Dagblad.

« Il n’a pas été possible de retirer les chiffres partout, et ils ont fait leur place dans le rapport national 2014 de l’ONU », a-t-elle dit.

L’erreur a été découverte par l’auteur et chercheur danois Kjeld Hansen, qui l’a signalé dans son livre intitulé « La Grande déception ».

Le nombre exact d’aires protégées reste incertain. Alors que l’EPA indique qu’il est d’environ 5.000, Hansen avance un chiffre de 1.843, affirmant que le nombre d’aires protégées a été gonflé par l’agence.

Il estime que l’EPA n’avait pas mené une enquête approfondie sur le terrain et s’était contentée « des projections basées sur des données obsolètes ».

Pour sa part, l’Association danoise pour la conservation de la nature a critiqué l’utilisation de ces chiffres par l’agence.

« Il est regrettable que nous ne pouvons pas obtenir d’informations fiables de l’agence », a déclaré à la presse la présidente de l’ONG, Ella Maria Bisschop-Larsen.

.- Tallinn – Le gouvernement estonien a approuvé jeudi le plan national de développement du secteur de l’énergie jusqu’en 2030, selon lequel le petit pays balte devrait avoir, d’ici à 2030, un marché du pétrole et de l’électricité « libre et ouvert ».

En outre, le plan prévoit une amélioration de l’efficacité de la consommation d’énergie, une augmentation de la part des énergies renouvelables dans l’approvisionnement en énergie et une diversification des sources d’approvisionnement sur le marché du gaz.

« Le recours aux énergies propres augmente chaque en Estonie. Les ressources renouvelables  représentent aujourd’hui environ 30% de la consommation totale, mais les ambitions sont nettement plus grandes. Les opportunités résident dans une production diversifiée, des carburants plus respectueux de l’environnement et une réduction de la consommation », indique un communiqué du gouvernement.

Pour accroître l’efficacité énergétique, il convient de se concentrer sur la reconstruction des habitations afin de les rendre plus efficaces sur le plan énergétique, ainsi que sur la modernisation de l’éclairage public et du réseau de chauffage urbain.

Le plan ambition de porter la part des énergies renouvelables, d’ici 2030, à 50% dans la consommation d’électricité et à 80% du chauffage urbain.

En outre, le gouvernement envisage de rendre le logement plus économe en énergie en mobilisant un montant de 108,7 millions d’euros sur la période 2017-2020, tandis que le développement du secteur de l’énergie nécessitera près de 363 millions d’euros.

De plus, l’Estonie injectera 105,6 millions d’euros dans les économies d’énergie dans l’industrie et l’éclairage public, 48,9 millions dans la rénovation des bâtiments du secteur public, 63,3 millions dans la modernisation des systèmes de chauffage urbain et 31,3 millions dans le développement des moyens de transport plus écologiques.