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07 Déc

Port de Bruxelles: Le premier en Belgique à obtenir le label « d’entreprise neutre en CO² »

Bruxelles – Le Port de Bruxelles s’est vu remettre récemment le label « d’entreprise neutre en CO² » pour ses bâtiments par la plateforme belge CO2Logic.

Il devient ainsi le premier port belge à obtenir cette distinction. Le label couvre les 12 bâtiments dans lesquels oeuvre le personnel du Port de Bruxelles, ainsi que sa flotte de 17 véhicules.

« Après un bilan des émissions de gaz à effet de serre de la société régionale, un plan d’action a été élaboré pour réduire ces émissions. Les efforts se sont concentrés dans un premier temps sur l’isolation des bâtiments, améliorée grâce à l’installation de double vitrage et de nouveaux châssis et à des travaux de toiture notamment. La quasi totalité des bâtiments est en outre équipée de panneaux photovoltaïques », précisent des responsables du port.

Des alternatives de mobilité douce ont également été proposées au personnel, avec un parc à vélos et une prime au kilomètre mais aussi des abonnements pour les transports en commun. À terme, la flotte de véhicules du Port roulant au diesel doit par ailleurs être remplacée par des véhicules électriques ou hybrides.

« Depuis le premier bilan de 2014, nos émissions de dioxyde de carbone ont baissé de 6%, passant de 338 tonnes d’équivalent CO² à 317 tonnes en 2017 », se réjouit Philippe Matthis, directeur général adjoint du Port de Bruxelles.

Le Port de Bruxelles espère à présent motiver les 200 entreprises installées sur son site à lui emboîter le pas et à postuler pour l’obtention d’un label environnemental.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de vendredi 07 décembre 2018:

 

France:

– Le groupe industriel énergétique français Engie a annoncé jeudi la signature d’un accord de développement énergétique de long terme sur le territoire australien, afin d’y développer l’une des premières villes à énergie positive du pays.

Selon les médias français, Engie s’est engagé pour une durée de 50 ans avec l’agence publique d’aménagement et planification de l’agglomération australienne de Greater Springfield, dans l’État du Queensland, en Australie, en vue d’assurer sa transformation énergétique.

L’objectif à long terme de la ville située à une trentaine de kilomètres de Brisbane est de s’imposer en tant que « ville à énergie positive », d’ici 2038.

 

Grande Bretagne:

– L’Autorité britannique de l’énergie atomique (UKAEA) a scellé, jeudi, un partenariat avec « First Light Fusion » pour la mise en place d’un projet novateur visant à positionner le Royaume-Uni en tant que leader mondial de la technologie de fusion nucléaire d’ici 2024.

Financé avec l’appui du Département des affaires de l’énergie et de la stratégie industrielle (BEIS), ce projet a pour but de convertir les réactions de fusion en chaleur afin de permettre une production d’énergie propre tout en réduisant les émissions de carbone.

« Nous sommes ravis de collaborer avec l’UKAEA sur le concept d’île de fusion », a déclaré dans un communiqué le fondateur et PDG de First Light Fusion, Nick Hawker.

« UKAEA est l’un des meilleurs experts au monde dans le domaine de la fusion et des technologies de fusion, ce qui en fait un des partenaires idéaux pour ce projet innovant » a-t-il poursuivi.

L’approche de First Light repose sur la création d’un sous-système de fusion qui convertit l’énergie en chaleur et gère l’alimentation en combustible d’une centrale à fusion.

Les chercheurs en nucléaire du monde entier aspirent depuis longtemps à développer des technologies de fusion commercialement viables, souligne le communiqué, ajoutant que ces technologies pourraient fournir à l’économie mondiale un approvisionnement quasi inépuisable en énergie à émission zéro.

Une fois implanté, ce projet sera capable de décharger jusqu’à 200.000 W et plus de 14 millions d’ampères, soit l’équivalent de près de 500 frappes d’éclairage simultanées en deux microsecondes, ajoute la même source.
Espagne:

– Le processus de transition vers une économie sobre en carbone est en marche, même s’il existe des règles qui peuvent le ralentir « temporairement et localement », et ce contre les intérêts des pays, a souligné la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera.

« Le contexte international présente des défis importants liés notamment à plusieurs problèmes comme la lutte contre le changement climatique qui nécessite une réponse multilatérale forte », a précisé la ministre dans une interview accordée à l’agence de presse espagnole (EFE), avant de se rendre à Katowice (Pologne) pour prendre part à la 24è Conférence mondiale sur le climat.

« Les résultats de cette conférence devraient nous permettre de mettre en œuvre l’accord de Paris et de renforcer le processus d’ambition engagé », a fait savoir Mme Ribera, notant qu’il était nécessaire de préciser à Katowice l’ensemble des règles permettant de mettre en œuvre cet accord.

Après avoir rappelé que le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat de l’ONU (GIEC) souligne que « nous sommes très loin » d’atteindre l’objectif de l’accord de Paris pour limiter l’augmentation de la température de la planète à 2 degrés, la ministre s’est dite convaincue de la possibilité de réaliser cet objectif à la faveur de la mise en oeuvre de politiques publiques efficaces et de la promotion du financement des projets écologiques.

 

Suisse :

– Une étude du centre Haras national suisse (HNS) du prestigieux institut suisse Agroscope menée en collaboration avec l’Université de Neuchâtel réfute le préjugé selon lequel les chevaux tiqueurs sont moins performants en situation d’apprentissage complexe que les autres chevaux.

Tous les chevaux de l’étude ont été capables tant de différencier des symboles que de résoudre les exercices d’apprentissage inverse, tâches très difficiles pour les chevaux, précise l’étude, relayé par un communiqué d’Agroscope.

Élément déterminant dans l’étude du HNS, les chevaux tiqueurs ont pu s’adonner à leur tic pendant les exercices et ainsi réduire leur stress, note la même source.

L’étude indique que chez les chevaux, le tic à l’air est une stéréotypie, définie comme un comportement répétitif et sans fonction apparente, faisant remarquer que les chevaux souffrant du tic à l’air placent généralement leurs incisives supérieures sur un équipement d’écurie comme la mangeoire, contractent les muscles de l’encolure et émettent un bruit typique.

Les stéréotypies n’existent pas chez les chevaux à l’état sauvage. Ces comportements surviennent à la suite d’une phase de stress chronique associé à une prédisposition génétique, poursuivent les auteurs l’étude.

Et d’ajouter que chez les chevaux domestiques, des conditions de détention sous-optimales et des expériences de frustration répétées en sont la cause, par exemple lorsque leur besoin de mouvement ou de se nourrir de manière continue n’est satisfait que dans une mesure limitée.

 

Allemagne:

– Un rapport en Allemagne a averti qu’environ un tiers des plantes sauvages dans le pays figurent sur la liste rouge des plantes menacées.

Selon le rapport de l’Agence fédérale allemande pour la conservation de la nature, cette menace concerne 30,8% de 8650 plantes recensées.

Les chercheurs attribuent cette situation à la pollution des sources alimentaires des plantes, notamment la fertilisation excessive dans le secteur agricole et les polluants dans l’air liés aux émissions des voitures.

Les auteurs du rapport ont confirmé que l’état de ces plantes n’avait pas changé depuis le dernier rapport, élaboré il y a environ 20 ans.

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