Le président français Emmanuel Macron confirme le développement des 6 parcs éoliens en mer

Paris – Le président français Emmanuel Macron a confirmé, à l’occasion d’un déplacement mercredi en Bretagne, le développement des 6 parcs éoliens en mer qui vont permettre à la France de rattraper son retard dans le déploiement de cette filière.

A l’issue d’un dialogue responsable avec les industriels de la filière « éolien en mer » sur les coûts des 6 parcs lancés entre 2011 et 2013, ces derniers ont été réduits de 40 %, ce qui permettra une économie d’environ 15 milliards d’euros de dépense publique de soutien à ces projets, pour la même quantité d’électricité produite, selon un communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire.

La loi pour la transition énergétique et la croissance verte fixe un objectif de 40 % d’électricité renouvelable dans le mix électrique d’ici 2030, contre environ 15 % aujourd’hui, rappelle la même source, notant que l’éolien en mer posé dont les coûts ont fortement baissé grâce aux progrès technologiques au cours des dernières années, contribuera à l’atteinte de cet objectif.

L’Etat français a lancé en 2011 et en 2013 des appels d’offres pour la construction et l’exploitation de six parcs d’éoliennes en mer, avec l’ambition de développer une filière industrielle française, indique le communiqué,

Cité par le communiqué, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot se réjouit du dialogue responsable mené avec les acteurs de la filière de l’éolien en mer et des conditions de partage des économies qu’ils proposent.

«la réalité économique de l’éolien en mer a fortement évolué en dix ans. Les industriels ont proposé des économies significatives entrainant une réduction de 30 % des tarifs à la mise en service, ce qui permet de réduire le coût de soutien public de 40 %», a-t-il dit, relevant que la poursuite des 6 projets est assurée.
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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du vendredi 22 juin 2018:

Bruxelles – L’association belge de défense des animaux « DierAnimal » a déploré « la mort tragique » d’une lionne, abattue jeudi matin dans le parc zoologique flamand de Planckendael alors qu’elle s’approchait progressivement d’un groupe de visiteurs.

La direction du parc belge avait décidé de ne prendre aucun risque pour les humains et de tuer la lionne qui était parvenue à sortir de sa cage en matinée avant d’entamer une promenade dans le parc.

« Cette mort tragique nous montre une fois de plus que les zoos ne sont pas capables de faire face à ce genre de situation de façon professionnelle », regrette « DierAnimal ».

L’association qui rappelle un événement similaire survenu fin 2013 au Monde Sauvage d’Aywaille, lorsqu’un léopard des neiges avait dû être abattu, a souligné que « ces histoires ne sont pas des cas isolés. Il s’agit bien souvent d’une erreur humaine (des enclos trop peu sécurisés) et les animaux en payent le prix fort ».

L’enquête doit encore déterminer comment l’animal a pu sortir de sa cage.

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Madrid, – La Fondation Aquae a lancé une série de livres électroniques intitulée «Cahiers de l’eau», comportant des textes littéraires et des illustrations en vue de «promouvoir la prise de conscience et la réflexion sur l’importance de l’eau», selon un communiqué de la fondation.

Les quatre livres de la collection, qui peuvent être téléchargés gratuitement sur le site web de la fondation, comportent notamment des œuvres des écrivains, poètes et dessinateurs Pablo Neruda, Marta Rivera de la Cruz, Tico Medina, Fernando Delgado, Gonzalo Rojas et Marc Taeger.

«Même si 70 pc de la superficie de la Terre est couverte d’eau, seuls 0,007 pc de cette eau est potable. C’est pour cela qu’il est indispensable d’aimer, de protéger et de préserver cette eau», explique la responsable des publications de la fondation Aquae, Isabel Gonzalez de Alvarado.

Lisbonne – Le ministre de l’Environnement a annoncé jeudi le lancement de l’opération « Tejo Limpo » (Tage propre), financée par le fonds pour l’environnement à hauteur de 2,5 millions d’euros pour les quatre prochaines années, et qui prévoit la mobilisation de gardes (appelés « gardiens de la nature ») pour surveiller la rivière.

« Nous allons lancer l’opération Tejo Limpo, qui est une opération intégrée financée par le fonds pour l’environnement, un investissement de 2,5 millions d’euros sur quatre ans », a déclaré João Pedro Matos Fernandes.

Le ministre, qui s’exprimait à Vila Velha de Ródão, Castelo Branco, lors d’une visite à l’occasion de l’enlèvement des boues sur le Tage, au niveau de cette région, lancé lundi, a expliqué que l’opération Tejo Limpo a trois objectifs fondamentaux.

Le premier implique la concentration de toutes les informations et leur gestion à travers la création d’une plate-forme technologique dans laquelle seront déposés les résultats de l’autocontrôle quotidien de toutes les usines et de toutes les stations d’épuration.

La deuxième dimension concerne le renforcement des moyens techniques pour le contrôle du Tage, avec deux nouveaux bateaux et deux véhicules tout terrain, en plus du matériel d’analyse. La troisième dimension du projet est le retour des anciens gardiens (gardiens de la nature) au Tage.