Le producteur danois Vestas annonce une commande de 14 d’éoliennes en Russie

Copenhague, 24 Nov 2017 (MAP)- Le producteur danois d’éoliennes Vestas a annoncé une commande importante en Russie, le quatrième marché d’électricité au monde.

L’accord prévoit la fourniture par Vestas de 14 turbines V126-3.6 MW pour un projet de 50 MW sur un site non divulgué. En coopération avec OOO Fortum Energy, la société danoise aidera à la mise en place d’une usine de pales dans la région d’Oulianovsk et d’une usine de tours dans la région de Rostov.

« En tant que leader mondial de l’énergie éolienne, Vestas, avec Fortum Energy, exprime son engagement en faveur de la Russie en aidant le quatrième plus grand marché mondial de l’électricité vers un mix énergétique plus durable », a affirmé Nils de Baar, le président de Vestas pour la région de l’Europe centrale.

« Vestas fournira sa technologie la plus avancée grâce à sa plate-forme de 4 MW, ainsi que son coût énergétique et son expertise locale en matière de fabrication et d’approvisionnement qui fourniront une énergie durable et abordable et créeront des emplois à long terme dans différentes régions russes », a-t-il souligné.

Par ailleurs, voici le bulletin écologique de l’Europe du Nord:

.- La coopération dano-ukrainienne dans le domaine de l’énergie a présenté un site web d’investissement pour des projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique en Ukraine.

L’objectif du site web est de rassembler des projets et des cas dans le domaine de l’énergie éolienne, du chauffage urbain et de l’efficacité énergétique sur une plate-forme informatique commune avec une présentation des données techniques et économiques pertinentes.

L’Ukraine s’attache particulièrement à attirer des investissements dans des projets liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, tant au niveau national que régional. Le Centre dano-ukrainien de l’énergie (UDEC) s’est naturellement concentré sur ces projets conjoints avec le ministère de l’énergie et de l’industrie houillère ukrainienne (MoECI) et l’Agence nationale pour l’efficacité énergétique et l’économie d’énergie (SAEE).

Le budget de la coopération ukraino-danoise en matière d’énergie est de 15 millions de couronnes pour la période 2013-2017 et devrait atteindre 20 millions entre 2018-2020.

Le partenariat des deux pays se concentre sur les conseils techniques en planification énergétique (au niveau national et régional), la modélisation des scénarios de développement possibles pour la transition des énergies fossiles aux énergies renouvelables, l’intégration de l’énergie éolienne et solaire dans le système énergétique, l’industrie – avec un accent particulier sur la possibilité de mettre en œuvre un accord volontaire, inspiré du modèle danois, pour les industries à forte intensité énergétique.
.- A partir du 1er janvier 2018, il sera possible d’obtenir un reçu pour le cannabis médicinal grâce à une décision largement soutenue par le Parlement l’année dernière.

Si le cannabis n’est pas encore légal au Danemark, l’huile qui peut être extrait de la plante ne l’est pas non plus, dès lors que plusieurs personnes ont été poursuivies pour sa vente illégale chaque année depuis 2012.

« Il y a beaucoup de gens qui ont commencé à utiliser cette huile en rapport avec leurs maladies, donc il y a plus de clients et donc plus de gens qui vendent », Michael Kjeldgaard, inspecteur de police.

L’huile de cannabis est de plus en plus populaire parmi les patients qui sont insatisfaits des médicaments qu’ils peuvent obtenir dans leurs pharmacies.
Oslo- Les ministres nordiques de l’énergie, réunis jeudi à Oslo, se sont engagés à travailler étroitement ensemble au niveau nordique et européen et à faire de la recherche énergétique une priorité absolue, l’objectif étant d’ériger la région en pionnier de l’économie verte et de la croissance.

Les ministres ont adopté un nouveau programme de coopération nordique sur la politique énergétique 2018-2021, comportant une vision d’un système énergétique fondé sur une coopération étroite, confiante et flexible, devant jeter les bases de l’économie verte la plus intégrée et la plus intelligente du monde, et la rendra hautement compétitive.

Lors de la réunion, les ministres ont examiné la stratégie future de la coopération énergétique commandée par le Conseil des ministres des pays nordiques et rédigé par l’ancien PDG de Nokia, Jorma Ollila. Son rapport constitue la base de sa vision de l’énergie nordique et de certaines parties du nouveau programme.

Sur la base des propositions contenues dans le rapport, les ministres ont décidé de travailler encore plus étroitement ensemble sur les questions énergétiques concernant l’Union européenne et l’Espace économique européen. Ils ont souligné que le plan de l’UE pour une union de l’énergie offre des possibilités encore plus grandes de collaboration.

« Nous travaillerons encore plus étroitement ensemble sur l’énergie au bénéfice des personnes et des entreprises de la région nordique. Parler d’une seule voix ajoute du poids au message nordique, surtout à une époque où la politique énergétique devient de plus en plus européenne et mondiale. Les pays nordiques sont plus forts lorsqu’ils partagent leurs points de vue sur des questions individuelles », a affirmé Terje Søviknes, ministre norvégien du pétrole et de l’énergie et président de la coopération ministérielle nordique sur l’énergie 2017.

Les ministres ont fait remarquer que le marché international de l’énergie verte devient rapidement de plus en plus concurrentiel et que les pays nordiques doivent examiner attentivement les domaines dans lesquels il serait le plus bénéfique de travailler ensemble sur les défis à surmonter.

L’un des domaines que les ministres ont identifiés lors de leur réunion comme étant mûr pour une relation de travail plus étroite est la recherche. Ils ont décidé d’en faire une priorité absolue. Ils aimeraient que l’institution Nordic Energy Research du Conseil des ministres des pays nordiques joue un rôle encore plus important dans la collecte et la coordination des résultats de la recherche.

Les ministres ont également décidé de tenir un forum annuel sur les questions liées au marché de l’électricité et à la politique énergétique. Les idées sont d’améliorer les relations de travail dans la région et de partager plus pleinement l’information en réunissant les principaux acteurs et politiciens pour discuter des questions d’actualité et de la politique énergétique nordique. Le premier forum aura lieu au printemps 2018.

Le ministre suédois de la coordination des politiques et de l’énergie, Ibrahim Baylan, a présenté les principales priorités de la présidence suédoise du Conseil des ministres nordique en 2018. L’accent sera mis sur le renforcement de la coopération nordique déjà étroite en matière d’énergie sur la base des priorités définies dans le nouveau programme.

Le développement du marché nordique de l’électricité, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la recherche énergétique et un dialogue renforcé sur les processus de l’UE resteront des priorités.

M. Baylan a également indiqué que les deux conférences mondiales des ministres de l’énergie, à savoir Mission Innovation et Clean Energy Ministerial, à Malmö et Copenhague l’année prochaine, seront les hauts lieux de la présidence suédoise.

« Il est très gratifiant que ces importantes conférences internationales se tiennent dans la région nordique. Nous attendons avec impatience ce dialogue avec les ministres de l’énergie du monde entier sur notre territoire l’année prochaine, alors que nous cherchons à partager la responsabilité de trouver des solutions aux besoins énergétiques durables de l’avenir. Les conférences serviront également d’opportunités fantastiques pour commercialiser l’expertise nordique dans la technologie énergétique », a souligné le ministre.

.- Le gouvernement norvégien revient sur sa proposition visant à instaurer une taxe sur les grosses berlines électriques, appelée « taxe Tesla » car elle touchait en premier lieu les luxueux véhicules du constructeur américain.

Une entente trouvée entre la coalition de droite minoritaire et ses alliés de centre-droit sur les dispositions du nouveau projet de loi de Finances 2018 a permis de renoncer à l’idée de supprimer les avantages fiscaux pour les voitures électriques de plus de 2 tonnes, ont rapporté jeudi des médias locaux.

En octobre, la ministre des Finances Siv Jensen avait justifié l’imposition d’une « taxe Tesla » par le fait que ces lourdes berlines « à zéro émission » usaient autant le bitume que les voitures essence et diesel.

Mais le petit parti Libéral a fait part de son rejet de cette mesure, rappelant qu’un accord conclu en 2015 prévoyait que les avantages fiscaux accordés aux voitures électriques soient maintenus jusqu’en 2020.

Les voitures zéro émission représentent plus de 20% des nouvelles immatriculations en Norvège. En effet, le royaume scandinave, plus grand exportateur d’or noir en Europe de l’Ouest, concentre le plus grand nombre de voitures électriques par rapport à sa population.

Il s’agit du fruit de toute une série de mesures incitatives comme l’absence de taxes sur les voitures électriques, alors que les voitures polluantes sont au contraire fortement taxées.

Autre avantage, les voitures zéro émission bénéficient de la gratuité des péages, du stationnement, des ferries et de la recharge dans les parkings publics.

A Oslo, certains grands parkings sont même totalement dédiés à la recharge de véhicules électriques.

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.- Helsinki – Depuis novembre, la Finlande est devenue le cinquième pays européen à lever l’interdiction de vendre des insectes destinés à l’alimentation humaine. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé en 2013 un programme pour encourager l’élevage et la consommation d’insectes.

La FAO juge que cette nourriture bon marché et écologique pourrait être l’une des clés pour nourrir les neuf milliards d’humains attendus pour 2030.

Dans ce contexte, le groupe agroalimentaire finlandais Fazer a annoncé jeudi la commercialisation d’un pain aux insectes.

« Les premiers pains à base de grillons seront disponibles dans onze boulangeries Fazer le vendredi 24 novembre », a annoncé le groupe dans un communiqué, précisant qu’il s’agit d’une première mondiale.

Les ventes se feront d’abord essentiellement dans les grandes villes du pays, autour de la capitale Helsinki, en raison d’un manque de farine de grillons qui ne permet pas de fournir l’ensemble des magasins.

« L’objectif est que le pain aux grillons soit disponible dans les 47 boulangeries des magasins Fazer en Finlande » l’année prochaine, a indiqué le groupe.

Un pain, fabriqué à partir de farine de blé et de graines, contiendra l’équivalent de 70 grillons, et représentera 3% du poids total du produit.