En vedetteLe scénario d’un retour de La Niña est le moins probable (OMM)

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16 Fév

Le scénario d’un retour de La Niña est le moins probable (OMM)

Genève – Le scénario d’un retour du phénomène climatique La Niña est « le moins probable », a indiqué jeudi l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui affirme s’attendre à la persistance de conditions neutres pour le premier semestre 2017.

« Même si, après le mois de mai, la situation pourrait évoluer selon divers scénarios, celui d’un retour de La Niña est le moins probable », a souligné l’agence onusienne dans un communiqué.

Elle a toutefois relevé que la persistance d’une situation neutre ou l’apparition d’un épisode El Niño sont toutes deux envisageables pour le second semestre.

Entre la mi-juillet 2016 environ et le début du mois de janvier 2017, on a observé dans le centre et l’est du Pacifique tropical une baisse des températures océaniques, l’anomalie négative atteignant 0,5 à 0,8 °C environ, avec de faibles répercussions sur l’atmosphère.

Selon l’OMM, les vents dans les basses couches et la configuration de la pression au niveau de la mer n’ont dénoté que par intermittence la présence d’un épisode La Niña, alors que la nébulosité et les régimes de précipitations étaient plus caractéristiques de ce phénomène.

En janvier dernier, ajoute le communiqué, les températures de surface de la mer et la plupart des champs atmosphériques ont retrouvé des valeurs neutres.

Pendant ce temps, dans l’extrême est du Pacifique tropical, les températures océaniques étaient à la hausse, affichant fin janvier des valeurs supérieures de 1,5 °C ou plus à la normale, ce qui a engendré un épisode El Niño de type côtier dans l’ouest équatorial de l’Amérique du Sud.

D’après une précédente analyse de l’organisation, l’épisode météorologique El Nino, qui a provoqué inondations et sécheresses dans le monde depuis 2015, a pris fin en mai 2016 et le phénomène inverse, La Nina, pourrait se manifester à son tour, mais plus faiblement.

El Nino se produit tous les 4 ou 5 ans avec une intensité variable. Il se traduit par une hausse de la température de l’océan Pacifique, ce qui provoque des sécheresses et des précipitations supérieures à la normale. Le phénomène atteint en général son intensité maximale vers la fin de l’année, d’où son nom El Nino, qui signifie l’enfant Jésus en espagnol.

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