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17 Sep

Suède: Uppsala désignée ville climatique mondiale de l’année

Stockholm- La ville suédoise d’Uppsala a été désignée ville climatique mondiale de l’année par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a déclaré que davantage de villes devraient suivre son exemple.

Un jury international a sélectionné Uppsala pour le titre parmi 132 villes de 23 pays à travers le monde, soulignant la forte approche de la ville en matière de politique climatique et d’objectifs élevés.

Parmi ces objectifs, il y a lieu de citer un transport local sans énergie fossile d’ici 2030, des investissements dans les infrastructures pour les voitures électriques, et les logements et transports respectueux de l’environnement dans les zones résidentielles nouvellement construites.

La ville a également lancé des campagnes locales de sensibilisation auprès des habitants sur la manière et la raison de suivre un mode de vie respectueux du climat.

« Il ne suffit pas de faire un peu par-ci, un peu par-là « , a affirmé Sabina Andrén du WWF, expliquant la décision. « Uppsala fait preuve d’un leadership fort et prend des mesures concrètes avec les problèmes climatiques. Nous appelons maintenant les autres villes du monde à considérer Uppsala comme un modèle à suivre ».

Selon le jury, si seulement deux villes sur dix dans le monde appliquaient la politique d’Uppsala, les émissions mondiales de CO2 pourraient diminuer de 58 000 000 de tonnes par an, soit l’équivalent du total des émissions annuelles dans toute la Suède.

Marlene Burwick, maire d’Uppsala, a assuré que le succès de la ville sur les questions climatiques est dû aux ambitions et à la coopération. « Nous travaillons depuis longtemps avec les universités, les entreprises et la région », a-t-elle déclaré.

C’est la première fois qu’une ville suédoise reçoit le prix, qui est décerné tous les deux ans. Uppsala est également l’une des plus petites villes à recevoir le titre, auparavant détenue principalement par des capitales, dont Paris et Séoul.

Le jury, sélectionné par le WWF, comprenait des experts internationaux dans des domaines tels que l’urbanisme, les infrastructures et le développement durable.

Située à 70 kilomètres au nord de Stockholm, Uppsala (200 000 habitants) est célèbre pour sa prestigieuse université, la plus ancienne de Scandinavie. Elle est la quatrième ville de Suède après Stockholm, Göteborg et Malmö.

.- La société suédoise Eolus Vind prévoit d’investir 250 millions d’euros pour installer un parc éolien de 51 turbines en Lettonie, selon un responsable de la société.

Le parc éolien sera situé dans les régions de Dobele et de Tukums, à l’ouest de la Lettonie, et sera la plus grande installation de ce type dans le pays balte, a indiqué Gatis Galvins, membre du conseil d’Eolus.

Les travaux doivent être lancés à la fin de cette année ou au début de 2019 et le parc doit être achevé en 2022. Le développeur de projets éoliens est actuellement en train d’étudier l’impact environnemental. Il prévoit de sélectionner des entrepreneurs et des équipementiers dans un avenir proche.

Selon le rapport, la production proposée du parc éolien devrait être d’environ 0,7 TWh, soit environ 10% de la consommation totale d’électricité de la Lettonie.

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Copenhague- Le cormoran noir, une espèce d’oiseau qui a consterné les pêcheurs danois, a vu la taille de sa population réduite drastiquement ces dernières années, selon la Société ornithologique danoise (DOF).

Il y avait 31 605 couples reproducteurs de cet oiseau dans le pays en 2018, soit une réduction de 5%, rapporte la DOF, citant des chiffres fournis par l’Université d’Aarhus et le Centre danois pour l’environnement et l’énergie (DCE).

Des mesures ont été prises pour réduire la taille de la population de cormorans au cours des dernières années, ce qui doit maintenant être ajusté, a indiqué la Société.

« Nous pensons que le contrôle des cormorans devrait être ajusté étant donné que la population a été considérablement réduite sur plusieurs années et qu’elle est très faible par rapport à il y a 10-15 ans », a déclaré le biologiste Knud Flensted, représentant de la Société au panel de consultation du ministère de l’Environnement et de l’alimentation.

Au total, 13% des nids ont été réglementés de sorte qu’aucun oeuf n’a éclos durant la saison actuelle, soit l’équivalent de 4 249 nids dans 18 colonies. Les œufs sont recouverts d’huile, empêchant l’éclosion et la gestation des poussins.

Cette espèce d’oiseau est considérée comme un ravageur par les pêcheurs car elle mange du saumon sauvage protégé et menacé.

L’oiseau a également prospéré plus dans certaines régions du Danemark que d’autres. Dans l’ouest et le sud du Jutland en particulier, les chiffres ont diminué.

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.-Oslo- La compagnie norvégienne Hydro a annoncé la semaine dernière qu’elle avait abandonné ses projets d’achat de plusieurs actifs de Rio Tinto, dont une usine d’aluminium en Islande, après que l’approbation des régulateurs de la Commission européenne ait pris plus de temps que prévu.

En février, Hydro a fait une offre d’achat de l’usine d’aluminium, ainsi qu’une participation de 53% dans une installation d’anodes hollandaise Aluchemie et de 50% des parts de l’usine suédoise de fluorure d’aluminium Alufluor pour environ 345 millions de dollars.

« Le processus d’approbation de la concurrence par la Commission européenne a pris plus de temps que prévu et reste en suspens », a déclaré Hydro dans un communiqué.

« Après avoir envisagé des délais, des résultats et des développements alternatifs, Hydro a demandé à mettre fin à la transaction et les parties ont signé un accord de résiliation », indique le communiqué.

Hydro, qui n’est pas intéressée par l’acquisition d’usines d’aluminium utilisant du charbon, espérait que l’opération ferait partie des efforts visant à rendre sa production aussi verte que possible et à renforcer sa position en Europe.

En vertu de l’accord, la compagnie norvégienne aurait été le seul propriétaire de l’usine néerlandaise, tandis que l’usine suédoise aurait été détenue à 50/50 avec le fabricant d’engrais Yara International.

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.- Helsinki- Le bénéfice d’exploitation des forêts privées non industrielles en Finlande est passé à 126 euros par hectare, soit près de 17% de plus par rapport à la moyenne des dix dernières années, selon les résultats d’un nouveau rapport.

Le retour sur investissement dans la production de bois a atteint plus de 6%, alors que la hausse du bénéfice d’exploitation a entrainé une augmentation de l’abattage des forêts privées non industrielles, l’amélioration des prix des ventes permanentes et la diminution des investissements, indique un communiqué du National Resources Institute (Luke).

Le bénéfice total s’élève à 1 682 millions d’euros, soit une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente, où les prix avaient été convertis en utilisant l’indice du coût de la vie.

Ce chiffre était supérieur de 17% à la moyenne des dix années précédentes, mais inférieur à celui de l’année de pointe de 2007.

Dans le sud de la Finlande, le bénéfice d’exploitation de la foresterie privée non industrielle était de 165 euros par hectare en moyenne. Le bénéfice le plus élevé de 245 euros par hectare a été réalisé dans la région de Tavastia Proper. Plus au nord, dans les régions d’Ostrobotnie du Nord, de Kainuu et de Laponie, le bénéfice d’exploitation était de 49 euros par hectare en moyenne.

Dans le sud, le bénéfice d’exploitation a augmenté de 6% grâce à la hausse des bénéfices tirés des ventes de bois.

Le bénéfice d’exploitation a augmenté de plus de 16% dans le nord de la Finlande, une hausse également affectée par la diminution des investissements dans la production de bois et l’augmentation des subventions.

« Ces changements importants dans le nord de la Finlande peuvent s’expliquer en partie par les types de travail, les subventions et les coûts totaux inscrits dans les statistiques à différents moments », a déclaré Esa Uotila, chercheur chez Luke.

Le bénéfice d’exploitation des forêts privées non industrielles est calculé en déduisant les investissements dans la production de bois et les coûts administratifs et autres coûts estimés des revenus provenant des droits de coupe.

La valeur totale des forêts privées non industrielles, calculée sur la base des prix des ventes permanentes et des volumes d’arbres, était de 45,5 milliards d’euros en 2017.

Les biocarburants ont figuré parmi les priorités de l’agenda de la Finlande ces dernières années. En 2017, l’Union européenne a permis d’augmenter la limite d’utilisation du bois en Finlande, une décision saluées dans le pays nordique comme une victoire majeure, à la fois pour les industries des biocarburants et des pâtes. Mais aucun investissement majeur dans le secteur des biocarburants n’a commencé faute d’un soutien financier public.

En tant qu’option négative supplémentaire associée aux biocarburants, le groupe de travail a noté que le recours aux biocarburants pouvait nuire à la compétitivité internationale de la Finlande, car « d’autres pays pourraient trouver des moyens moins coûteux de réduire leurs émissions de carbone ».

La concurrence dans l’achat de bois brut pourrait également poser problème. Avec l’utilisation massive des biocarburants, une concurrence existerait entre les industries de la pâte à papier et des biocarburants.

Le groupe de travail n’a pas encore pris position contre les biocarburants, se contentant de présenter simplement deux alternatives. La première consiste en l’utilisation généralisée des voitures électriques, et la seconde porte sur la promotion d’une «approche de service» dans laquelle le transport en commun afin de réduire l’utilisation des voitures particulières.

Dans l’alternative appelée « Techno-Finland », presque toutes les voitures seraient à l’électricité d’ici 2045, et 7% d’entre elles utiliseraient de l’hydrogène, alors que le transport intensif dépendrait du biodiesel ou du gaz.

Le groupe a suggéré que d’importants investissements dans le transport en commun réduiraient de moitié l’utilisation des automobiles.

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.- Riga- La quantité de lait frais fournie par les producteurs laitiers lettons en août 2018 a diminué de 9,87% par rapport à la même période de l’année dernière pour atteindre 71 536 tonnes, selon les données d’un récent rapport.

Le nombre de vaches laitières en Lettonie a continué de diminuer, en passant à 149 549 têtes en août dernier, en baisse de 3,43% par rapport à la même période de l’année écoulée qui a enregistré 154 859 vaches laitières, relève le Centre letton de données agricoles.

Sur l’ensemble des vaches laitières enregistrées en Lettonie, 132 081 produisaient du lait en août, en baisse de 3,8% par rapport au même mois en 2017.

Selon les données préliminaires, le prix d’achat moyen du lait frais en juillet de cette année a augmenté de 2,5% pour atteindre 276,5 euros par tonne.

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.- Vilnius- La Lituanie et la Lettonie ont enregistré la semaine dernière le prix moyen de l’électricité le plus élevé de la région, à 63,7 euros par mégawattheure (MWh), selon des données de Litgrid, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité lituanien.

« La différence de prix était due aux changements dans la structure des flux, les importations en provenance de pays tiers et les importations en provenance de Lettonie en hausse et les changements dans la production locale, la production éolienne demeurant faible à 930 MW par jour des centrales électriques en baisse », a indiqué Litgrid.

Le prix moyen du système Nord Pool a augmenté de 2% du 3 au 9 septembre, à 58,39 euros par MWh. Le prix moyen a augmenté d’environ 3,6% en Lituanie et de 3,2% en Lettonie.

La production totale d’électricité dans les pays baltes a reculé de 3% par rapport à la semaine dernière, l’énergie produite localement couvrant 77% des besoins des trois pays.

La Lituanie a importé la semaine dernière 82% de son électricité, en hausse de 7% par semaine.

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