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22 Jan

Suisse: Une campagne pour l’interdiction du recours aux pesticides

Bruxelles – Des ONG suisses oeuvrant en faveur de la protection de l’environnement ont lancé une campagne pour la tenue d’un référendum sur l’interdiction du recours à certains pesticides, a-t-on indiqué lundi auprès de la Chancellerie fédérale.

L’initiative « pour une eau potable propre et une alimentation saine », est destinée à mettre fin aux subventions accordées aux agriculteurs recourant aux pesticides ou aux antibiotiques.

Le texte prévoit que le gouvernement fédéral veille à ce que l’agriculture contribue à la sécurité de l’approvisionnement de la population en denrées alimentaires saines et en eau potable propre.

Les subventions directes aux agriculteurs seraient soumises à la condition de respecter des exigences écologiques comme la préservation de la biodiversité et une production sans pesticides.

« L’utilisation intensive de pesticides et d’antibiotiques en agriculture contamine nos eaux et nos eaux souterraines, détruit la biodiversité, pollue les sols et favorise le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques », soulignent les promoteurs de ce texte.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du lundi 22 janvier 2018:
-. Le groupe Lidl Suisse a remporte le prix « Lean & Green » en reconnaissance de son engagement à adopter des mesures pour la préservation des ressources et la réduction des émissions de CO2.

« L’entreprise a réaffirmé son ambition d’être le discounter suisse leader en matière de développement durable, également dans le domaine logistique », ont estimé les organisateurs de Lean & Green Awards.

Le label Lean & Green reflète les hautes exigences internes de transparence et d’engagement et fixe des objectifs ambitieux en matière de réduction des polluants, uniquement réalisables grâce à une haute capacité d’innovation.

Concrètement, Lidl Suisse s’engage à réduire ses émissions de CO2 dans le domaine logistique d’au moins 20 % dans un délai de 5 ans, selon les projections de la société.

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Lisbonne – Le ministre portugais de l’Intérieur a déclaré récemment que le défrichement des forêts jusqu’en mai est une « priorité absolue » et une responsabilité qui devrait être celle de tous les citoyens, soulignant dans ce sens l’importance du renforcement de la prévention contre les incendies de forêt.

« Nous n’allons épargner aucun effort en matière de prévention et d’une meilleure préparation à la lutte contre les incendies cette année », a indiqué Eduardo Cabrita.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres, le responsable a indiqué que 19 zones les plus menacées par les feux de forêt sont identifiées et classées dans une liste « qui sera ensuite divulguée à tous », notamment les municipalités, paroisses et villages où le risque est élevé.

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– Les Administrations des régions hydrographiques (ARH) vont établir des plans d’urgence et des inventaires pour récupérer les systèmes publics abandonnés en vue de renforcer les ressources en eau en cas de sécheresse.

L’Agence portugaise pour l’environnement (APA) et les ARH « sont responsables d’élaborer des plans d’urgence pour toutes les régions hydrographiques du pays d’ici décembre et d’inventorier les systèmes semi-publics abandonnés au fil du temps, mais qui ont servi de nombreux villages », a annoncé le secrétaire d’Etat à l’environnement Carlos Martins.

Madrid, – Réduire les émission mondiales de gaz à effet de serre à grande échelle pour limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés passe nécessairement par le développement des technologies de capture du CO2 dans les plateformes industrielles utilisant les énergies fossiles, a affirmé le scientifique Edward Rubin, l’un des plus grands experts mondiaux en la matière.

Dans une interview à l’agence EFE, M. Rubin, professeur à l’université Carnegie Mellon (Etats-Unis) et responsable de la capture de CO2 au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a souligné que l’immense majorité des modèles climatiques n’envisagent pas une réduction rapide des émissions, à même de respecter les engagements des pays signataires de l’Accord de Paris sur le climat, sans la capture et le stockage dans le sol du CO2.

«La charbon ne sera pas abandonné du jour au lendemain (…) et les grandes avancées des énergies éolienne et solaire ne permettront pas à elles seules de de réduire de plus de 80 pc les émissions de CO2 vers la moitié du siècle sans l’aide de la capture et du stockage de CO2».

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-Une coopérative visant la promotion de la consommation responsable a vu le jour récemment à Valence (est) et va prochainement ouvrir un supermarché proposant des produits de proximité, écologiques et générés par des procédés durables, ont indiqué les médias espagnols.

La coopérative, baptisée «Som Alimentació» (Nous sommes l’alimentation), compte déjà 145 membres et veut porter ce chiffre à 200 membres dans quelques semaines pour atteindre «la masse critique» nécessaire pour l’ouverture de supermarché qui bénéficiera d’un financement collectif.

Le local du supermarché sera choisi par un vote sur la page web de la coopérative, qui entend promouvoir la consommation de produits sains et qui bénéficient principalement aux producteurs de la région.

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Londres- Le prix de la tonne de CO2 est aujourd’hui largement insuffisant pour contenir la hausse de la température de la planète en dessous de 2 degré Celsius, selon l’avis de certains écologistes britanniques.

Ils disent que 87 pc des émissions de gaz à effets de serre ne sont aujourd’hui pas tarifées, alors que les émissions payantes ne dépassent rarement le montant de 10 dollars la tonne de CO2.

Les défenseurs de l’environnement plaident pour une tarification forte de la tonne de carbone pour envoyer un signal clair aux ménages et aux entreprises.

Freiner la hausse des températures sans ralentir le développement économique mondial nécessite, selon eux, l’instauration d’un prix du carbone compris entre 40 et 80 dollars la tonne d’ici l’horizon 2020. Cette tarification devra ensuite réévaluée à la hausse pour les décennies suivantes : une fourchette de prix comprise entre 50 et 100 dollars d’ici 2030.

Les écologistes soulignent la nécessité d’adapter les niveaux de prix du carbone à la situation et aux choix des pays en matière de politique publique.

Ils affirment que l’activité humaine, fortement émettrice de gaz à effet de serre, influe sur la température de la planète et modifie les climats.

Depuis 1800, la teneur en CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 25 pc à cause des activités humaines telles que la combustion d’hydrocarbure ou la déforestation. Pour remédier à la hausse globale des températures, les experts appellent à la mise en place des outils contraignants pour couper efficacement les émissions de CO2.

Paris,- La France et l’Allemagne ont affirmé que la rapidité des progrès technologiques du monde actuel et les défis énoncés dans l’Agenda 2030 et dans l’Accord de Paris constituent une raison de plus de moderniser et d’élargir le Traité sur la coopération franco-allemande (Traité de l’Élysée), exprimant leur aspiration à un développement durable et à la transition vers une économie sobre en carbone dans les deux pays, dans l’Union européenne et dans le monde.

« Nous étudierons et proposerons conjointement des politiques efficaces et de nouvelles approches technologiques, notamment dans les domaines de la protection du climat, de l’énergie, de la mobilité, des biotechnologies et de l’intelligence artificielle », lit-on dans une déclaration conjointe du président français Emmanuel Macron et de la chancelière allemande Angela Merkel rendue publique dimanche à l’occasion du 55-ème anniversaire de la signature du Traité de l’Elysée.

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La France a inauguré, la semaine dernière, le processus de fermeture de sa plus vieille centrale nucléaire, située à Fessenheim (nord-est), par la mise en place d’un comité de pilotage pour la reconversion du site « vers des activités durables et prometteuses ».

Le secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu s’est déplacé pour la circonstance à Colmar (est) pour tenter de déminer ce dossier sensible qui met en péril 2.000 emplois et prive les collectivités de 14 millions d’euros de recettes fiscales.

Pour ce faire, il a esquissé, devant une assistance composée d’élus locaux, d’agents des services de l’Etat, de représentants du groupe public EDF et d’associations et d’acteurs économiques, « des pistes opérationnelles » pour assurer une reconversion du site situé tout près de la frontière avec la Suisse et l’Allemagne.

Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim emploie directement 850 salariés d’EDF et 330 salariés permanents d’entreprises prestataires, sans compter les 2.000 emplois indirects et induits.

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