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23 Oct

Syrie: La production de blé a atteint son plus bas niveau en 29 ans, selon l’ONU

Washington – La production de blé en Syrie a atteint son plus bas niveau en 29 ans, selon une mission d’évaluation de l’ONU sur les récoltes et la situation alimentaire pour le mois d’octobre, qui lie cette situation aux « conditions météorologiques extrêmes » ayant caractérisé la septième année de conflit dans ce pays.

D’après cette mission conjointe du Fonds des Nations pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), la production céréalière est estimée à 1,2 million de tonnes, soit environ les deux tiers des niveaux de 2017.

Une situation qui n’est pas étrangère à « la période prolongée du temps sec au début de la campagne agricole suivie par de fortes pluies hors saison ». « Les conditions météorologiques extrêmes qui ont caractérisé la septième année de conflit en Syrie ont amené la production agricole nationale à son plus bas niveau en trois décennies », a déclaré Hervé Verhoosel, un porte-parole du PAM.

Le rapport révèle également que, même si le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire en Syrie a légèrement diminué, le maintien de l’aide alimentaire à grande échelle est essentiel. Selon Hervé Verhoosel, les agriculteurs ont signalé qu’il s’agissait de la pire saison agricole de tous les temps à Al-Hasakeh, la région du nord-est qui fournit généralement près de la moitié du blé du pays.

Les données de suivi de la sécurité alimentaire montrent qu’environ 44% des ménages ont réduit le nombre de repas consommés et plus de 35% ont limité les repas des adultes afin de donner la priorité aux enfants. « La situation est plus difficile parmi les personnes déplacées, les rapatriés et les ménages dirigés par une femme », a indiqué le porte-parole cette agence onusienne.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de mardi 23 octobre 2018:

Canada :

– Le projet d’aménager un terminal maritime sur la rive nord de la rivière Saguenay, dans le cadre du projet minier d’Arianne Phosphate, a reçu un coup de pouce du gouvernement fédéral lundi.

En effet, la ministre de l’Environnement, Catherine McKenna, a donné son aval à la réalisation du projet au terme d’une évaluation «exhaustive et rigoureuse des effets environnementaux» du terminal qui a été menée par l’Agence canadienne d’évaluation environnementale.

Le directeur général de l’Administration portuaire du Saguenay, Carl Laberge, s’est réjoui de la nouvelle. Il a toutefois reconnu dans un communiqué «qu’il y a d’autres étapes à franchir d’ici la première pelletée de terre».

Le projet avait déjà reçu l’aval du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement du Québec en 2015.

– Le gouvernement fédéral annoncera mardi les détails de la taxe sur le carbone qu’il compte imposer aux provinces réfractaires. Les ministres de l’Environnement Catherine McKenna et des Finances Bill Morneau présenteront leur plan pour mettre un «prix sur le carbone».

L’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick se verront imposer un «prix sur la pollution» de 20 $ la tonne dès 2019. Ce prix augmentera de 10 $ par année pour atteindre 50 $ la tonne en 2022, année où la politique fera l’objet d’une révision.

Les autres provinces, comme le Québec, sont épargnées par cette mesure parce qu’elles ont déjà mis en place une forme de tarification du carbone.

De son côté, l’Alberta sera épargnée même si elle a annoncé qu’elle suspendait les hausses de tarifs annuelles prévues dans son programme de taxation du carbone, dans la foulée du litige sur l’avenir de l’oléoduc Trans Mountain.

Mexique:

L’ouragan Willa, qui se dirige vers le nord-ouest du Mexique depuis le Pacifique reste « extrêmement dangereux », en se déplaçant à la vitesse de 13 km/h, selon le Centre américain des ouragans (NHC).

Dans les zones côtières des trois Etats de Sinaloa, Jalisco et Nayarit, les écoles ont été fermées et des messages de prévention étaient transmis à la population.

Le gouverneur du Jalisco, Aristoteles Sandoval, a ordonné l’évacuation des hôtels de la station balnéaire de Puerto Vallarta, très appréciée notamment des touristes nord-américains. L’ouragan pourrait être « très destructeur », a prévenu M. Sandoval.

A Mazatlan, les hôtels du front de mer étaient presque vides lundi, et du personnel s’affairait à protéger les installations avec des sacs de sable et des panneaux de bois.

Les restaurateurs de la plage et les pêcheurs fixaient quant à eux leur matériel avant l’arrivée de puissantes rafales de vent, tandis qu’un jeune homme profitait de la houle pour surfer sur les vagues.

Dans l’Etat du Michoacan (ouest), les fortes pluies ont provoqué le déraillement d’un train de marchandise dans la ville de La Goleta, faisant deux blessés, selon les autorités.

Les autorités mexicaines surveillaient également la progression de la tempête tropicale Vicente. Lundi, elle se trouvait à 280 km au sud d’Acapulco, dans l’Etat du Guerrero (sud), et devrait également toucher la côte mardi.

En septembre, au moins 15 personnes ont péri dans des crues soudaines liées aux fortes pluies dans les Etats de Sinaloa et Michoacan (ouest).

La semaine dernière, 11 personnes sont décédées à Oaxaca (sud), dont sept enfants, à cause des intempéries.

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