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20 Sep

Tunisie : Baisse notable du nombre d’incendies par rapport à 2017

Tunis- Bien que connue pour être l’un des pays nord-africains les plus chauds pendant la saison estivale, la Tunisie a connu cet été une baisse notable du nombre d’incendies soit seulement 54 incendies entre juin et septembre 2018 contre 146 incendies à la même période de 2017, selon l’Office national de la Protection civile tunisienne.

D’après la même source, l’ensemble des superficies ravagées par des incendies durant cette période s’élève à 411,4 hectares contre 1577,9 hectares un an auparavant.

Par contre, le nombre des incendies enregistrées dans des superficies agricoles a augmenté pour atteindre 674 contre 530 durant la même période de l’année dernière (1er juin jusqu’à 7 septembre).

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-. La troisième phase du projet de protection du littoral de Sousse-nord contre l’érosion vient d’être parachevée, a fait savoir le responsable de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral à Sousse, Aymen Majbri.

Cette phase du projet a été réalisée, dans le cadre du partenariat tuniso-allemand, moyennant un don de 12,2 millions de dinars de la banque allemande pour le développement KFW, couvrant 75% de la valeur du projet.

Les travaux ont permis de restaurer la plage à El Menchia et à Khezama sur 4 à 20 m, en un laps de temps très court, grâce à l’installation de quatre brise-lames immergés, de 250 m de long chacun, à Hammam Sousse, et des digues rocheuses sur 100 m de long à la plage d’Hadrumet à Sousse-ville.

L’érosion de la plage, notamment, à Hergla, est attribuée, principalement, à la disparition des dunes de sable et aux constructions en bord de mer.

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-. L’absence de cadre légal au « pescatourisme » (pêche touristique) constitue un obstacle majeur au développement de cette activité, en Tunisie, c’est ce qui ressort de la journée de démonstration organisée à Tabarka, par le WWF (Fonds mondial pour la nature) pour l’Afrique du nord.

Le « pescatourisme » est défini par le Fonds comme étant  » une activité récréative offrant la possibilité aux touristes de découvrir les métiers traditionnels de la pêche en embarquant sur un bateau de pêche avec des professionnels ». Il permet au martin-pêcheur de prendre des touristes sur son embarcation, généralement, pour quelques heures, pour compenser la diminution de ses revenus suite à la baisse des ressources halieutiques.

Pour Soufiène Mahjoub, chargé du programme marin au WWF, Afrique du nord, le développement du « pescatourisme » dans cette zone pilote permet de sensibiliser le touriste à l’importance de la préservation du milieu marin, de la pollution et de la valorisation d’un patrimoine culturel (techniques de pêche traditionnelles), ainsi que d’atténuer la pression sur les ressources halieutiques.

Walid Abassi, qui travaille à l’Unité de gestion des aires marines et côtières protégées, de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) a indiqué pour sa part que la création de cette aire qui s’étendra sur 140 hectares, est revendiquée par les clubs de plongée de la région. Elle couvrira 3 sites de plongée à savoir le Rocher aux mérous, cap Tabarka et les tunnels.

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