Tunisie: L’AAO annonce avoir signalé une mortalité inexpliquée d’oiseaux d’eau

Tunis – L’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO) a annoncé avoir signalé une mortalité inexpliquée d’oiseaux d’eau entre Nabeul et Maâmoura (Gouvernorat de Nabeul) et notamment à la Lagune de Maâmoura.

Selon l’association, « ce phénomène a été observé plusieurs fois ces dernières années et surtout en été. Cette année il semble intervenir plus tôt que les étés derniers ».

Alertée par l’Association Tunisienne pour la Protection de la Nature et de l’Environnement (ATPNE) de Korba, l’AAO à informé la Direction générale des services vétérinaires (DGSV), l’Institut Vétérinaire Tropical de l’Université de Liège, l’Institut Pasteur de Tunis, la Direction générale des forêts (DGF) afin qu’une intervention rapide ait lieu pour procéder à des prélèvements et analyser l’origine de ce problème récurrent en vue de trouver une solution. L’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) est également mobilisée au niveau régional.

L’AAO a par ailleurs appelé, sur sa page Facebook, les habitants et les visiteurs de la région à ne pas altérer l’état de lieu actuel et à ne pas toucher aux oiseaux morts, en attendant le résultat des analyses.

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-. Une quinzaine de jeunes tunisiens, élèves, étudiants et nouveaux diplômés du supérieur, ont participé, lundi, à la 3ème édition du concours national de plaidoyer, sur le thème « Parlons climat : changement climatique, entre l’environnement et le socio-économique », organisée à Tunis à l’initiative du Réseau Alternatif des Jeunes- Tunisie (RAJ), en collaboration avec la fondation Heinrich Boll Stifung.

L’objectif est de contribuer à la prise de conscience générale des Tunisiens sur l’ampleur des conséquences des changements climatiques, et ce, tout en faisant participer les jeunes à cet effort, à travers le lancement d’un débat autour des sujets liés à l’environnement, dont notamment, le genre et le changement climatique, la migration et le changement climatique et la pauvreté et le changement climatique.

Quinze candidats, répartis en trois groupes, ont présenté des petites interventions, de 3 minutes pour chacun, afin d’exposer les méfaits et les répercussions négatives des changements climatiques sur les conditions socio-économiques en Tunisie et dans le monde, tout en mettant l’accent sur trois des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), dont la réduction de la pauvreté, l’égalité entre les sexes et la lutte contre le changement climatique.

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Alger -. Le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, a insisté lundi sur la valorisation des zones humides pour en faire des lieux de détente et de villégiature au profit des citoyens oranais et des visiteurs.

En visitant le lac Télamine, une zone humide située dans la daïra de Gdyel et classée en 2002 par la convention de RAMSAR, le wali a mis en avant également la nécessité d’accélérer la prise en charge de ce patrimoine naturel en réglant le problème de pollution du site par les eaux usées déversées par cinq communes.Il a appelé le directeur local des ressources en eau de la wilaya à inscrire en urgence une opération pour réaliser une station de traitement et d’épuration des eaux usées(STEP) en amont pour remédier à ce problème.

Le lac Télamine est une aire protégée de 1.100 hectares et également un réceptacle d’oiseaux migrateurs qui accueille 34 espèces.

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-. Deux nouvelles stations d’épuration d’eaux usées seront mises en service à Constantine « avant fin 2018 », a annoncé le directeur local des ressources en eau, Ferhat Mezghiche. Les travaux de réalisation de ces deux infrastructures hydriques, une implantée dans la ville Ali Mendjeli et l’autre à la commune Zighoud Youcef, avancent à un rythme « appréciable » atteignant respectivement 88% et 70%, a précisé le même responsable, rappelant que ces deux projets avaient été lancés en 2015.

Une enveloppe financière de 2,5 milliards de dinars algérien a été mobilisée pour la réalisation de la station d’épuration des eaux usées de Zighoud Youcef, commune de 100.000 habitants. Cette station devra contribuer à la prévention des maladies à transmission hydriques grâce au traitement des eaux usées provenant des communes de Zighoud Youcef et de Didouche Mourad, a indiqué M. Mezghiche.

Selon la même source, la future station d’épuration des eaux usées de Zighoud Youcef est destinée également à la protection des eaux souterraines alimentant les habitants des régions rurales des communes de Zighoud Youcef et Didouche Mourad, mais aussi à la protection du barrage de Béni Haroun (Mila) des risques de pollution.

Les eaux usées seront traitées conformément aux normes « d’épuration biologique » et seront utilisées au profit des secteurs de l’agriculture et de l’Industrie, a-t-il précisé.