UE: 1,3 Milliard euros octroyés à Varsovie pour la gestion des déchets

Pologne – Le ministère polonais de l’Environnement a annoncé mardi que l’Union européenne a visé l’octroi à Varsovie d’environ 1,3 milliard d’euros pour créer des infrastructures dans le domaine de gestion des déchets.

Ce montant a été accordé par la Commission européenne après l’engagement du pays aux conditions concernant le ciblage des municipalités à faible revenu et les zones à forte densité de population et réputées pour leur action continue dans la protection de l’environnement.

Ce programme de gestion des déchets, soutenu par la commission européenne, s’inscrit dans le cadre du plan national de modernisation de la gestion des déchets qui s’étend jusqu’à 2022 et du programme d’amélioration de la collecte des déchets et de traitement des déchets biodégradables.

Selon le ministère, la Commission européenne a exigé de ne pas créer des usines d’incinération de déchets, d’éviter l’utilisation de ces méthodes pour prévenir la pollution de l’air et les dommages à la santé des résidants à proximité des décharges d’ordures, de se concentrer sur différents types de traitement des déchets et leurs tris avant de les acheminer vers les décharges, leur recyclage et la méthanisation des déchets organiques en vue de leur transformation en biogaz ainsi que la répartition des décharges en fonction du type de déchets et du mode de leur traitement.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du mercredi 09 août 2017:

Turquie:

Une unité solaire flottante, la première du genre en Turquie, est entrée en service officiellement vendredi dernier dans le lac Büyükçekmece d’Istanbul.

Le projet initié par Istanbul Enerji, une filiale de la municipalité métropolitaine d’Istanbul, et Istanbul Water and Sewerage Administration (ISKI), qui administre le lac fluvial d’’eau douce qui fournit de l’eau à la mégapole.

L’unité, construite à partir de matériaux non corrodés, est composée de 960 panneaux photovoltaïques poly cristallins qui fournissent chacun 260 watts d’énergie.

A l’heure actuelle, l’unité a une capacité installée de 250 kilowatts et évite ainsi 180 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) par an, une capacité devant augmenter à l’avenir et empêcher le rejet dans l’air de 250 tonnes de CO2.

En utilisant l’expérience acquise dans ce projet, la municipalité souhaite étendre les installations d’énergie solaire flottantes à d’autres zones d’eau douce, y compris les barrages, pour couvrir la demande d’énergie croissante d’Istanbul et réduire la perte d’eau due à l’évaporation.

« Étant donné que les systèmes isolent la surface de l’eau de l’air de 70 pc, ce sera un facteur important pour prévenir la perte d’eau par évaporation, qui constitue l’un des problèmes les plus importants rencontrés pour répondre à une demande d’eau aussi intense », selon Istanbul Enerji.

« Les travaux de R & D, qui ont débuté après la mise en place de l’installation, se poursuivront pendant 12 mois et les effets des systèmes flottants sur la production d’énergie, la qualité de l’eau et les écosystèmes (créatures aquatiques, formation d’algues, etc.) seront surveillés ».
Autriche:

Environ un tiers de la nourriture produite pour la consommation humaine est gâché à un moment dans la chaîne alimentaire autrichienne, selon un rapport de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) qui regroupe le réseau de 16 structures chargées de l’évaluation scientifique et technologiques auprès des parlements européens.

Le rapport note que les fermiers, les producteurs, les distributeurs ainsi que les services alimentaires (hôtels, restaurants, hôpitaux) contribuent tous à l’ampleur du gaspillage en Autriche: plus de 260 Kg par habitant et par année.

Au moins la moitié de ce gâchis pourrait être évitée en repensant un certain nombre de facteurs, entre autres, la surproduction, le stockage et l’emballage inadaptés ou encore les dates de péremption trop souvent trompeuses, relève le rapport qui indique qu’en Europe, chaque tonne de nourriture gaspillée génère environ l’équivalent de deux tonnes d’émissions de gaz à effet de serre.

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Russie:

La Russie occupe toujours le premier rang mondial pour la superficie de ses forêts qui augmente progressivement. Les forêts russes représentent un cinquième des forêts de toute la planète. Le Brésil occupe la deuxième place avec un chiffre beaucoup plus modeste avoisinant 5 pc.

Selon le ministère russe de l’Environnement, la superficie des forêts russes progresse depuis 1961. Elles surgissent sur les anciennes terres agricoles, fait remarquer le directeur de la chaire de politique, d’économie et de gestion forestière de l’Université d’exploitation forestière de Saint-Pétersbourg Vladimir Perov.

« La Russie est assez riche en forêts, mais il faut surtout améliorer la qualité des plantations qui se dégrade ces dernières années, parce que les résineux, précieux pour l’économie, cèdent progressivement la place aux essences feuillues ».

Ce sont les forêts reliques qui sont les plus précieuses mais elles disparaissent dans le monde entier à cause du changement de climat et des coupes anarchiques. Leur place est progressivement occupée par des essences nouvelles mieux adaptées à l’environnement contemporain, estime l’écologiste Alexeï Bobrinski pour qui « les plus précieux sont les arbres ayant une grande durée de vie et qui forment une couverture forestière stable sur une longue période ».

« Leur part ne cesse cependant de reculer et il reste de moins en moins de forêts non dégradées en Russie. Ce processus se manifeste le plus dans la partie européenne du pays et dans une moindre mesure en Yakoutie. Les forêts de mélèzes y occupent, par exemple, d’immenses superficies parce que les frais associés à l’exportation du bois sont trop élevés ».

De l’avis des experts, les forêts composées d’essences précieuses peuvent se reconstituer en Russie en l’espace de quelques centaines d’années. Or, il faut pour cela, en plus du financement public et d’un environnement législatif favorable, lutter contre les feux de forêt et les coupes illégales.