En vedetteLa ville de Copenhague élue «capitale mondiale du vélo»

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19 Jan

La ville de Copenhague élue «capitale mondiale du vélo»

Copenhague – La ville de Copenhague, désormais «capitale mondiale du vélo », est particulièrement avancée selon les derniers chiffres d’une enquête publiés jeudi.

L’étude parue dans Preventive Medicine, et rapportée par la presse locale, révèle que le cyclisme pourrait sauver des milliers de vies chaque année dans d’autres villes d’Europe.

Dans le cadre du projet PASTA (Activité physique à travers des approches de transport durable), l’institut de Barcelone pour la santé mondiale, ISGlobal, a étudié le lien entre le nombre de pistes cyclables disponibles et le nombre de cyclistes.

En utilisant des données provenant de 167 villes européennes, les chercheurs ont trouvé que des pistes cyclables adéquates peuvent, à elles seules, permettre à 24,7% de la population d’une ville de faire du vélo pour aller au travail et en revenir.

Si toutes les villes d’Europe suivaient le même chemin, cela éviterait environ 10 000 décès par an en raison des bienfaits du vélo pour la santé.

« C’est la première étude qui a évalué le lien potentiel entre la longueur du réseau cyclable, les cyclistes et les avantages pour la santé dans un certain nombre de villes européennes », a affirmé Natalie Mueller, l’auteur principal du rapport.

Notant que les avantages de la circulation à vélo contribuent largement à réduire les effets néfastes de la pollution de l’air et des accidents de la circulation, l’étude a conclu que les trois villes qui pourraient potentiellement sauver le plus de vies par année grâce à des dispositions améliorées pour les cyclistes étaient Londres, Rome et Barcelone.

Selon les derniers chiffres de la direction des routes danoises, Vejdirektorat, 45% des habitants de Copenhague circulent à vélo entre leur lieu de travail et leur lieu d’étude.

.- Vincent DeVito, le Conseiller climatique du président américain Donald Trump, a entamé cette semaine une visite au Danemark pour prendre connaissance de quelques expériences sur l’énergie éolienne, notamment à Esbjerg.

« Il était très impressionné. Je lui ai raconté l’histoire de la transformation de la ville d’une localité de pêcheurs en un principal port du monde pour les éoliennes », a affirmé Jesper Frost Rasmussen, le maire d’Esbjerg.

Le responsable américain « était désireux d’apprendre de nos expériences – ce que le changement a signifié pour la ville et la région. Et il était également intéressé de savoir si le changement avait créé des emplois. Il y avait beaucoup de concentration sur cela », a expliqué M. Rasmussen.

Pendant son séjour au Danemark, M. DeVito a rencontré le ministre de l’Energie et du climat, Lars Christian Lilleholt, ainsi que des représentants des plus grandes entreprises danoises de technologie verte, notamment Vestas et Ørsted.

Avec l’élection de Trump, la situation des entreprises de technologies vertes aux États-Unis est restée en suspens, mais il y a eu de bonnes nouvelles la semaine dernière alors que le gouvernement prenait des mesures pour faire appliquer le processus de développement des parcs éoliens offshore.

A la fin de l’année dernière, le secrétaire américain à l’Intérieur, Ryan Zinke, a signé un accord concernant l’énergie éolienne offshore – et le gouvernement américain envisage d’investir 400 milliards USD dans l’énergie éolienne offshore jusqu’en 2050.

.- Oslo – La Norvège, déjà leader dans le domaine de la voiture écologique, entend devenir le premier pays au monde à utiliser des avions de ligne 100 % électriques pour des vols intérieurs d’ici 2040, a annoncé Avinor, l’organisme public en charge de la gestion des aéroports norvégiens.

Le riche royaume scandinave ambitionne ainsi d’ouvrir les premières liaisons à partir de 2025, pour basculer toutes les liaisons intérieures et une partie des liaisons avec les autres pays scandinaves dans le tout-électrique d’ici à 2040.

« Nous avons pour ambition d’être le premier pays au monde à électrifier le transport aérien », a déclaré Dag Falk-Petersen, directeur d’Avinor.

L’organisme public s’apprête à lancer un appel d’offres, le premier du genre, pour ouvrir une liaison commerciale qui serait confiée à un petit avion tout électrique de 19 places, à partir de 2025.

Il s’agit d’un premier test grandeur nature avant de systématiser l’emploi d’appareils électriques.

« Nous estimons que tous les vols d’une durée de 1h30 peuvent être effectués par des avions totalement électriques », a ajouté le directeur d’Avinor.

Cette première initiative intervient alors que l’aéronautique multiplie les projets d’avions à propulsion hybride et électrique, la plupart autonomes, mais aussi de taxis volants.

Quelque 70 programmes sont recensés dans le monde, selon la première étude sur le sujet menée par le cabinet Roland Berger.

Des start-up américaines et européennes telles que Lilium, Volocopter, Zunum Aero, Aurora Flight ou Joby Aviation sont en pointe. Elles pilotent 46 % de ces programmes.

Airbus et Boeing sont également actifs : l’avionneur européen a relancé un projet d’avion électrique, en s’associant avec Siemens et Rolls-Royce.

L’objectif est de construire, d’ici à 2022, un démonstrateur d’appareil régional de 90 sièges, à propulsion hybride.

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.- Helsinki – Deux pandas géants Hua Bao et Jin Bao Bao sont arrivés jeudi en Finlande par un transport exceptionnel depuis Chengdu, en Chine, a annoncé le ministère finlandais de l’Agriculture et des forêts.

Hua Bao et Jin Baobao ont été transférés de la base de Dujiangyan (Sichuan) du Centre chinois de conservation et de recherche du panda géant vers le pays nordique.

Selon un communiqué du département, la Finlande est devenue l’un des rares Etats du monde à avoir une coopération en matière de conservation et de recherche du panda géant avec la Chine.

Les deux pandas devraient vivre au zoo d’Ahtari pour une durée de 15 ans.

Cette initiative est le fruit « des excellentes relations entre les deux pays et de la coopération forestière à long terme entre le ministère de l’Agriculture et des forêts de Finlande et l’Administration publique des Forêts de Chine », indique le communiqué.

Le projet de recherche et de conservation des pandas géants est mis en œuvre en collaboration avec le zoo Ähtäri et des spécialistes de la China Wildlife Conservation Association.

L’Institut national des ressources naturelles et diverses universités finlandaises participeront également à cet effort.

Les négociations sur les pandas géants entre la Finlande et la Chine ont débuté en 2015 et ont bien progressé.

« Je suis très conscient de l’action soutenue menée en Chine pour la conservation du panda géant. Grâce à ces efforts sérieux, la population de pandas géants est en croissance. Le fait que la Finlande participe concrètement à l’effort de conservation est vraiment exceptionnel », a déclaré le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Jari Leppä.

Il a en outre souligné le rôle important de la coopération étroite entre la Finlande et la Chine dans les secteurs de l’eau et de l’alimentation.

Le climat finlandais est similaire aux conditions climatiques dans les montagnes Qionglai en Chine, l’habitat du panda géant, où ils sont également habitués à la neige.

« Le Zoo d’Ähtäri a gagné une position reconnue mondialement dans la conservation des espèces menacées. Le travail effectué au Zoo est soutenu par une expertise finlandaise de renommée internationale dans la biologie de l’ours et la médecine vétérinaire. Nous pouvons être sûrs que les pandas auront une bonne maison dans le zoo d’Ähtäri, qui a la meilleure Snowpanda House en dehors de la Chine », a déclaré Jaana Husu-Kallio, Secrétaire permanente au ministère de l’Agriculture et des Forêts, qui a participé activement au projet.

.- Des conseillers municipaux d’Helsinki et de la ville de Vantaa souhaitent dissocier leur groupe énergétique commun Vantaan energia du projet de construction nucléaire de Fennovoima.

Le groupe énergétique Fennovoima envisage de construire un réacteur nucléaire à Pyhäjoki. Le projet qui est partiellement financé par le russe Rosatom n’a pas obtenu d’autorisation de construire encore.

Vantaan energia est actuellement le plus grand partenaire communal du projet, à hauteur de 5 %.

Ces dernières années, des groupes de grande distribution, S et Kesko, et du secteur agro-alimentaire, Atria, ont quitté le projet.

Vantaan energia s’est engagé à acheter de l’électricité à 50 euros le mégawattheure, contre un prix moyen de 23 à 30 euros/mWh actuellement sur le marché. Des conseillers municipaux se demandent s’il ne serait pas raisonnable de céder gratuitement les actions pour s’en débarrasser, dans le cas où il serait difficile de les vendre.

En outre, Vantaan energia se serait engagé à investit 90 millions d’euros dans la construction du réacteur.

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.- Vilnius – Les parcs éoliens actifs en Lituanie en 2017 ont généré la plus grande quantité d’électricité dans toute l’histoire de l’énergie éolienne du pays, avec une augmentation annuelle de 20% du volume de production à 1,3 térawattheure (TWh).

Selon des calculs préliminaires, les fermes éoliennes représentaient l’année dernière plus d’un tiers de la production d’électricité de la Lituanie, a annoncé la Lithuanian Wind Power Association.

« Comme nous l’avions prévu, le volume de production d’électricité dans les parcs éoliens a été supérieur à 1,3 T Wh l’année dernière, en raison du dernier trimestre de l’année, caractérisé par un temps venteux qui a permis aux centrales éoliennes de mieux exploiter leur potentiel et obtenir de bons résultats », a déclaré Aistis Radavicius, directeur de l’association, dans un communiqué.

Selon lui, les résultats de l’année dernière ont été significativement influencés par l’efficacité des nouvelles centrales modernes construites en 2016.

La Lituanie compte actuellement 21 parcs éoliens d’une capacité totale de 509 mégawatts (MW).

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