Climat: 90% des engagements pris dans l’accord de Paris ne permettent pas d’atteindre les objectifs fixés
Nations-Unies (New York) – Plus de 90 % des engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat ne permettent pas d’atteindre les objectifs fixés dans ce domaine, selon les conclusions d’une étude soutenue par le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) et ses partenaires.
L’étude, publiée mardi, révèle que les législateurs du monde entier peuvent contribuer à limiter la hausse du réchauffement climatique de 1,5 degré Celsius et à atténuer les effets du changement climatique grâce à des politiques qui transforment les systèmes nationaux de production alimentaire.
Les auteurs de ce rapport, intitulé « Augmenter les contributions nationales aux systèmes alimentaires », montrent que les pays manquent « d’importantes opportunités » de réduire les émissions de dioxyde de carbone, qui sont à l’origine de l’effet de serre.
Ainsi, les recherches menées par le Fonds mondial pour la nature (WWF), le PNUE, et l’ONG « Eat and Climate Focus » présentent 16 actions que les législateurs peuvent entreprendre pour transformer le processus de la plantation des aliments à leur arrivée sur la table.
Les auteurs de l’étude affirment que les régimes alimentaires et le gaspillage de nourriture sont toujours ignorés, mais en les ajoutant aux plans nationaux, les législateurs peuvent contribuer à améliorer l’atténuation et l’adaptation des systèmes alimentaires jusqu’à 25 %.
Dans l’accord de Paris, signé en 2015, les pays se sont engagés à revoir et à soumettre à nouveau leurs contributions nationales (NDC) tous les cinq ans.
Selon le PNUE, cette année, l’occasion se présente d’adopter les solutions et d’adopter des objectifs plus audacieux pour réduire les émissions de dioxyde de carbone en améliorant la biodiversité, la sécurité alimentaire et la santé publique.