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Marrakech
12 Nov

Marrakech : Parution d’une nouvelle publication sur « les métiers de l’eau dans l’histoire du Maroc »

Marrakech – « Les métiers de l’eau dans l’histoire du Maroc : entre authenticité et innovation » est le titre d’un ouvrage de l’écrivain Taoufiq Mohamed Lakbaibi, qui vient de paraitre dans les éditions « Afaq pour les Etudes, l’Edition et la Communication » à Marrakech.

Cet opus de 427 pages, tente de préserver la mémoire des métiers de l’eau au Maroc à travers la connaissance de leur évolution historique, la place des professionnels de l’eau au sein de la société, leurs structures et leur situation actuelle et perspectives d’avenir.

Cet ouvrage rassemble des exposés des étudiants du « Master Eau dans l’Histoire du Maroc » de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Marrakech, après un travail minutieux de révision, de correction et de rectification.

L’auteur de cette étude note, dans ce sens, que le chercheur fait face à une rareté des ouvrages traitant des métiers de l’eau, étant donné que les historiens se sont intéressés davantage aux « hommes de l’épée et de la plume » qui représentaient, selon eux, l’élite de la société au moment où, ils ont marginalisé plusieurs franges de la société, telles que les artisans.

Cependant, le chercheur en matière des métiers de l’eau peut faire appel à plusieurs autres sources, tels que les documents des Habous « Fondations Pieuses » qui ont joué un grand rôle dans la régie de l’eau, étant donné que les droits des Habous sur l’eau étaient en vigueur jusqu’au début du 20ème siècle, les études coloniales ainsi que le patrimoine oral et matériel.

L’auteur fait remarquer qu’à travers leur histoire, les Marocains ont inventé des techniques complexes pour la gestion de l’eau depuis son forage et captage jusqu’à sa distribution.

En s’intéressant à la question des métiers de l’eau, l’auteur a voulu rendre hommage à une frange sociale qui a été longtemps marginalisée.

Après des données historiques sur l’évolution historique des métiers en général, l’auteur a consacré le premier chapitre aux métiers de forage de puits (mafaman), les moyens et techniques de détection des eaux souterraines, les traditions accompagnant le forage de puits, la situation légale actuelle des eaux souterraines et les perspectives de forage traditionnel ainsi que le métier de Khettatri, le métier de biyar (Al Abbar) dans la civilisation musulmane et marocaine et à l’heure actuelle, le métier de kouadssi, le métier de Nouaiari (chargé d’une noria) et la richesse hydrique et la dynamique des « norias » dans le monde islamique et au Maroc.

Le deuxième chapitre traite, quant à lui, des métiers se rapportant à la gestion de la distribution de l’eau (Amzal) alors que le troisième chapitre aborde les métiers de distribution de l’eau potable dont le porteur d’eau (Guerrab).

Les autres chapitres abordent d’autres métiers en relation avec l’eau, tels que le rahaoui, le dabbagh, le potier et le sabbagh ainsi que les métiers se rapportant aux bains traditionnels.

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