ActualitésL’océan doit jouer un rôle central pour le développement d’ici 2030, estime l’Unesco

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22 Déc

L’océan doit jouer un rôle central pour le développement d’ici 2030, estime l’Unesco

Paris – Dans les dix prochaines années, la communauté internationale doit investir massivement dans les sciences océaniques pour trouver des solutions innovantes aux grands défis planétaires, alors que l’océan est appelé à jouer un rôle central pour le développement d’ici 2030, souligne mardi l’Unesco.

« En ce début de troisième millénaire, l’océanographie a la capacité d’identifier les problèmes et d’offrir des solutions à condition de ne pas continuer à négliger son apport », relève la Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Audrey Azoulay, citée dans un communiqué.

« Alors que le monde s’adapte à une nouvelle normalité avec l’apparition du coronavirus, les sciences océaniques joueront un rôle important dans les efforts de relèvement post-pandémie », ajoute-t-elle quelques jours avant le début le 1er janvier de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service d’un développement durable 2021-2030.

Bien que la recherche océanographique soit l’un des domaines les plus prometteurs de la science appliquée, les États ne consacrent en moyenne que 1,7% de leurs budgets de recherche aux sciences de l’océan, soit beaucoup moins que dans les autres grands domaines scientifiques, selon le Rapport mondial sur les sciences océaniques, publié le 14 décembre par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’Unesco.

Ce faible pourcentage est d’autant plus difficile à justifier que l’apport de la mer à l’économie mondiale avait été estimé à 1 500 milliards de dollars en 2010 par l’OCDE, un chiffre loin d’être marginal et probablement sous-estimé, relève l’Unesco, ajoutant que la même année, l’économie maritime générait plus de 30 millions d’emplois directs à temps plein.

La santé, la sécurité et le bien-être de l’humanité dépendent de la santé et de la connaissance de l’océan dans son ensemble et une meilleure connaissance de l’océan, qui recouvre 71% de la planète, pourrait contribuer encore plus au développement, relève l’organisation onusienne.

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