L’Entrepreneuriat vert au centre du « Essaouira Green Hackathon »

Essaouira – L’Entrepreneuriat vert a été au centre du « Essaouira Green Hackathon », qui s’est déroulé, récemment dans la cité des Alizés, avec à la clé deux journées fructueuses dédiées à innover et à entreprendre en mode écologique.

Organisé, les 26 et 27 décembre, par le Centre International de Recherche et de Renforcement des Capacités (Cl2RC) relevant de l’Ecole Supérieure de Technologie d’Essaouira (ESTE), en partenariat avec l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) et le conseil communal, ce Hackathon s’assignait pour principal objectif de créer une dynamique locale et régionale visant à associer les jeunes et à les inciter à apporter leurs contributions pour répondre à des problématiques locales afin de concilier business et considérations sociétales.

En effet, l’écologisation de l’activité entrepreneuriale s’avère indispensable pour une croissance verte et un développement durable, expliquent les organisateurs de ce Hackathon, soulignant que la valeur entrepreneuriale est ainsi fonction des considérations environnementales et non pas seulement économiques.

Cet événement a été ouvert à tout jeune et à tout auto-entrepreneur de la province d’Essaouira, disposant de solutions innovantes pour stimuler le développement économique local, faciliter les échanges entre les autorités et les citoyens et améliorer la gestion des services.

Il visait à mettre à la disposition de tout candidat un groupe diversifié de personnes prêtes à collaborer pour transformer une idée en une opportunité d’affaires pour réinventer l’activité entrepreneuriale dans une perspective écologique.

Durant la première journée du Hackathon, axée sur les défis de l’entrepreneuriat vert dans la province d’Essaouira, des problèmes à résoudre ont été alors soulevés et les candidats ont réfléchi en groupe à des initiatives entrepreneuriales à caractère sociétal qu’ils souhaitent développer davantage, mais aussi à inventer des démarches et outils y appropriés.

Encadrés, accompagnés et coachés par une équipe d’experts, les participants ont été ainsi divisés en groupes pour esquisser des solutions innovantes à ces défis, avant de continuer à travailler ensemble, pendant deux demi-journées, avec une pédagogie et une méthodologie concrètes pour transformer toutes les propositions en solutions pragmatiques.

La dernière demi-journée du Hackathon a été consacrée à la présentation des résultats devant un jury composé d’universitaires et de professionnels, avec au menu des questions sérieuses pour évaluer la pertinence des différents projets, selon des critères précis, et ainsi sélectionner trois équipes gagnantes.

Parmi les sous-thématiques retenues pour cet événement, figuraient l’intelligence environnementale, l’artisanat, la culture et le patrimoine, la santé et le bien-être, le bâtiment et travaux publics (BTP), l’agriculture biologique, les projets innovants en eau, en biodiversité, en énergies renouvelables, en éco-tourisme, en informatique et technologie, en économie sociale et solidaire (coopératives d’Argan…), les projets autour de la valorisation des déchets et ceux en restauration bio.

Lors de l’évaluation de chaque projet, un ensemble de critères ont été pris en considération, dont la pertinence, l’impact sur le développement local, la prise en compte des effets positifs/négatifs sur la durabilité des ressources, la faisabilité, la clarté de la présentation et la proposition par l’idée ou le projet d’une solution innovante pour un problème local, axée essentiellement sur le numérique et l’impact social/sociétal.

Par ailleurs, une formation « boîte à outils de l’entrepreneur » a été menée à distance durant deux semaines en amont du « Essaouira Green Hackathon ».