Rencontre sur l’urbanisme collaboratif pour un aménagement durable de Casablanca
Casablanca – Un « Grand débat » a été organisé, jeudi, autour du projet « Urbanisme collaboratif pour un aménagement durable de la ville de Casablanca », mené par l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), en partenariat avec l’Union européenne et le programme Moucharaka Mouwatina.
Les 30 membres de la plateforme civique pour un urbanisme collaboratif (acteurs scientifiques, associatifs, architectes, journalistes, étudiants, etc.) qui ont bénéficié durant une année, de plusieurs formations, ateliers, rencontres et d’un accompagnement encadré par des experts, ont partagé leurs analyses, propositions et recommandations pour l’amélioration des processus liés à l’urbanisme dans la métropole, la construction d’une vision partagée, la planification, la réglementation, les normes et leur contrôle.
Les intervenants ont débattu, notamment, des liens et interactions entre urbanisme et développement économique, paysage urbain et mobilité, urbanisme et nouveaux mécanismes dynamiques de co-construction, implication des habitants et des acteurs territoriaux dans l’élaboration de documents réglementaires d’urbanisme ou la réalisation de projets d’aménagement.
La ville de Casablanca, laboratoire d’urbanisme du Royaume, a connu son lot de succès et de réalisations, mais également de problèmes de défis lors des différentes phases de son aménagement.
La revue et le renouvellement du processus fabrication de la ville et la correction de ses dysfonctionnements « ne peuvent plus continuer à rester le résultat des choix d’une minorité d’acteurs et d’autorités juridiquement compétentes imposés du haut vers le bas (top down), alors que les mécanismes de concertation et d’enquête publique ont montré toutes leurs limites », lit-on dans un communiqué des porteurs dudit projet.
Dans la perspective d’un nouveau modèle de développement, « la métropole doit tirer profit de l’intelligence collective pour que l’urbanisme et la participation ne restent plus deux pratiques antinomiques », insiste-t-on.