La restauration des zones humides au centre d’un atelier à Dayet Aoua
Rabat – La restauration des zones humides a été au centre d’un atelier, tenu récemment à Dayet Aoua, dans le cadre du projet « Renforcement de la mise en œuvre du Fonds de l’eau du Sebou pour une gestion intégrée et concertée des lacs du Moyen Atlas ».
Baptisé « Revive Dayet Aoua », ce projet vise à garantir une gestion durable, intégrée et concertée des zones humides du Moyen Atlas, afin de restaurer et valoriser les services écosystémiques et les valeurs écologiques, scientifiques, culturelles et socio-économiques des lacs en commençant par celui de Dayet Aoua, indique un communiqué des organisateurs.
Cette rencontre a été l’occasion d’identifier les lacs prioritaires du Moyen Atlas, dont les ressources en eau sont fortement menacées, ont été identifiés pour la mise en place de la phase pilote du Fonds de l’eau du Sebou. Il s’agit de Dayet Aoua, Dayet Hachlaf, Dayet Ifrah, Aguelmam Afennourir, Aguelmam Tifounassine et Aguelmam Sidi Ali, précise le communiqué.
« Revive Dayet Aoua » est financé par la Fondation MAVA, le Programme de Microfinancements du Fonds pour l’environnement mondial du PNUD (« PMF FEM/PNUD ») et le WWF et l’ONG Living Planet Morocco.
Cette initiative se décline en quatre axes, notamment l’établissement et la mise en œuvre d’un plan de restauration et de valorisation du lac Dayet Aoua, ainsi que l’élaboration d’un programme de restauration et de réhabilitation des autres zones humides, a expliqué la même source.
Il s’agit également de l’implication de la Communauté locale dans la conservation et la valorisation des zones humides et de la biodiversité et l’amélioration du bien-être économique des groupes communautaires locaux, poursuit le communiqué, ajoutant que le projet a pour but de mettre en place et de renforcer les capacités du Comité Local de Gestion du Lac Dayet Aoua (COLOG) pour une gestion intégrée et concertée des zones humides et de la biodiversité patrimoniale du Moyen Atlas.
Ce projet vient soutenir les activités du Fonds de l’eau du Sebou coordonné par le Fonds mondial pour la vie sauvage (WWF) au Maroc, relèvent les organisateurs, rappelant que le Fonds de l’eau du Sebou, premier fonds en son genre dans la région MENA, est un mécanisme de financement durable, basé sur le paiement pour les services écosystémiques, qui permet la conservation des ressources hydriques, la restauration de la biodiversité et la préservation des activités socio-économiques et culturelles qui en dépendent.
Ont pris part à cet atelier, les membres du COLOG, composé des représentants de la province d’Ifrane, de l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou, de la Direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du Moyen Atlas, du Parc national d’Ifrane, de la Direction provinciale de l’agriculture d’Ifrane, de la Délégation provinciale du tourisme à Ifrane, de la Commune territoriale de Dayet Aoua, de la communauté locale et de la société civile.