La mauvaise gestion des zones humides met en danger 40.000 espèces végétales et animales

Whashington – Selon le Center for Biological Diversity (CBD), la mauvaise gestion des zones humides met en danger 40.000 espèces végétales et animales, petites mais vitales aux écosystèmes.

Selon une étude récente de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) citée par le centre, 16 % de toutes les espèces de libellules et de demoiselles (zygoptères), parmi beaucoup d’autres, sont menacées d’extinction en raison de facteurs tels que l’utilisation abusive de pesticides et le rejet d’eaux usées.

Les écosystèmes des zones humides du monde entier « disparaissent trois fois plus vite que les forêts », a averti Bruno Oberle, directeur général de l’UICN, dans un communiqué.

« Les marais et autres zones humides peuvent sembler improductifs et inhospitaliers pour les humains, mais en fait, ils nous fournissent des services essentiels. Ils stockent le carbone, nous fournissent de l’eau potable et de la nourriture, nous protègent des inondations et offrent des habitats à une espèce connue sur dix dans le monde », a expliqué M. Oberle.

Aux États-Unis, 85 % des zones humides ont déjà été détruites par une « planification imprudente » qui a entraîné l’extinction d’espèces telles que la paruline de Bachmann et le pic à bec ivoire.