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03 Oct

SAR la Princesse Lalla Hasnaa préside à Marrakech le Conseil d’Administration de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement

Marrakech- Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a présidé, lundi à Marrakech, le Conseil d’administration de ladite Fondation.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a saisi l’occasion pour mettre en lumière les principales réalisations de la Fondation.

L’année 2021 a été marquée par la nomination de SAR la Princesse Lalla Hasnaa marraine de l’alliance qui porte la Décade des Nations Unies pour les Sciences océaniques au service du Développement durable, un réseau d’éminents partenaires du monde, engagés dans l’action en faveur de l’océan.

Dans son rôle de membre fondateur de l’Alliance de la Décennie de l’Océan, la Fondation joue un rôle actif dans l’animation, comme lors du Blue Talk organisé en partenariat avec l’Ambassade du Portugal au Maroc, ou le 2e dialogue des Fondations qui a réuni des dirigeants mondiaux de plus d’une trentaine de fondations philanthropiques. Deux événements préparatoires à la Conférence des Océans des Nations unies à Lisbonne tenue en juin 2022, à laquelle la Fondation a participé.

Un autre axe fondamental de l’action de la Fondation abordé par SAR la Princesse Lalla Hasnaa concerne le programme Air Climat, la Fondation a mis en place avec ses partenaires une task force pour décarboner l’économie marocaine. L’outil bilan Gaz à Effet de Serre développé par la Fondation est actuellement en phase de mise à jour et de mise à niveau, notamment pour prendre en compte le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières de l’Union Européenne (CBAM) qui s’imposera aux entreprises marocaines. Ces réglementations s’appliqueront de manière progressive dès 2023.

Cet outil servira de base à la mesure des émissions, première étape incontournable pour les acteurs économiques d’une transition bas carbone devenue indispensable face à l’urgence climatique et permettra également de mettre en œuvre les modalités techniques de l’article 6 de l’accord de Paris, qui soutiendra le Maroc dans ses engagements volontaires de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a également informé les membres du Conseil de la réhabilitation, grâce au soutien de ses partenaires, dans le cadre de son programme de réhabilitation des parcs et jardins historiques, de deux jardins : El Haboul à Meknès et Ghabat Chbab à Marrakech.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a insisté sur le fait que les deux années de pandémie n’ont pas affecté le déploiement des programmes. La Fondation, qui a depuis longtemps misé sur les nouvelles technologies de l’information, a pu rapidement se redéployer au début de la Covid-19 pour faire avancer ses programmes, avec le soutien de son Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement.

Les programmes emblématiques de la Fondation ont continué à atteindre leurs objectifs, en s’adaptant aux circonstances : 74 Éco-Écoles ont hissé le Pavillon vert, 671 Jeunes Reporters pour l’Environnement ont participé au concours, 28 plages ont hissé le Pavillon Bleu, 22 entreprises ont rejoint le pacte Qualit’air.

À Marrakech, où se tient le Conseil pour la deuxième fois, la Fondation est très active. Elle y a déjà réhabilité en 2004 l’Arsat Moulay Abdeslam et mène depuis 2007 un important programme de Sauvegarde et de Développement de la Palmeraie.

Son implication est également importante dans son programme Air Climat. Marrakech est un territoire pilote pour le déploiement de l’outil bilan Gaz à Effet de Serre. Les techniciens, les cadres de la commune, de la Région, et de la Wilaya, sont formés à l’utilisation de cet outil Carbone et à la mise en place d’un plan climat territorial, ou le développement de la mobilité électrique.

La Fondation mène enfin dans la ville ses programmes d’éducation et de sensibilisation, auprès des écoliers du préscolaire et du primaire (Éco-Écoles), des collégiens, lycéens et étudiants (Jeunes reporters pour l’Environnement), les étudiants (Réseau des Universités Vertes et d’Éducation des Jeunes en Afrique), ou encore les visiteurs pour le tourisme durable.

Le Conseil d’Administration a arrêté les comptes pour les exercices 2019, 2020 et 2021.

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