L’Inde sous l’emprise de vagues de chaleur sévères
New Delhi L’Inde traverse actuellement une période prolongée de vagues de chaleur extrêmes, avec des températures largement au-dessus de la normale enregistrées dans plusieurs États de l’est et du sud du pays.
À Bhubaneswar, la capitale de l’État d’Odisha, à l’est du pays, le thermomètre a grimpé à 45,4 degrés mardi, marquant sa deuxième température d’avril la plus élevée jamais enregistrée, alors qu’à Baripada, la ville la plus chaude de l’Etat, le mercure a atteint un record absolu de 46,4 degrés.
La chaleur intense devrait persister dans l’État, avec plusieurs districts placés en alerte rouge jusqu’à jeudi. Selon le Centre météorologique régional de Bhubaneswar, « la température diurne devrait rester de 3 à 6 °C au-dessus de la normale au cours des 4 à 5 prochains jours ».
Dans l’État du Bengale Occidental, frontalier du Bangladesh, qui a connu le mois d’avril le plus chaud depuis que le pays a commencé à tenir des registres météorologiques en 1948, plusieurs districts sont également sous alerte rouge.
Selon l’agence de presse Press Trust of India (PTI), la ville de Kalaikunda a enregistré une température maximale de 47,2 degrés mardi, la plus élevée jamais enregistrée en avril dans le sous-continent.
Par ailleurs, à Jharkhand, le mercure a atteint 47,1 degrés à Baharagora et 45,5 à Jamshedpur. Depuis mardi, les cours dans les écoles publiques et privées de l’Etat, jusqu’à la 8ème année, sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Au Bihar, un autre État du nord-est confronté à cette vague de chaleur sans précédent, les activités académiques sont suspendues à partir de ce mercredi pour les étudiants jusqu’à la 10e année de 10h30 à 16h00, et pour ceux des classes 11 et 12 de 11h30 à 16h00, dans toutes les écoles privées et publiques, et ce jusqu’au 8 mai.
Selon un récent rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Asie est restée la région du monde la plus touchée par les catastrophes météorologiques, climatiques et liées à l’eau en 2023.
Le continent asiatique se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, selon le rapport, notant que son taux de réchauffement a presque doublé depuis la période 1961-1990.