L’innovation et la gestion durable des ressources en eau au Maroc au centre d’une journée d’étude à Casablanca
Casablanca – La Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) Aïn Chock a organisé, mercredi, une journée d’étude sur le thème « Économie de l’Eau : Innovations et gestion durable des ressources en eau au Maroc : Défis et perspectives futures ».
L’eau, qui est une ressource vitale, représente un enjeu stratégique majeur au Maroc, tant pour son économie que pour son développement durable, ont souligné les organisateurs de cette journée, notant que face à des défis de gestion de plus en plus pressants, l’adoption de pratiques optimales de gestion devient essentielle pour garantir une utilisation durable et préserver les ressources hydriques du pays.
Ainsi, le Royaume conscient de ces défis et déjà confronté à un cycle de stress hydrique structurel, a mis en place des programmes visant à accélérer les investissements dans le secteur de l’eau et à renforcer la résilience du pays face au changement climatique, a-t-on fait observer.
À cet égard, le directeur général de la Lydec, Jean-Pascal Darriet, qui animait la séance d’ouverture de cette rencontre, a expliqué que la gestion de l’eau stockée dans les barrages a été une politique avant-gardiste pour le pays, relevant que la gestion des eaux dans les barrages en temps de sécheresse et en temps pluvieux marche depuis des dizaines d’années.
Darriet a, dans ce sens, noté les efforts qui sont menés par les distributeurs d’eau pour veiller à un meilleur usage et une parfaite maîtrise de l’eau injectée dans les réseaux, ajoutant que cela passe par des techniques, par des technologies, par de la capacité à limiter les risques de fuite, mais également par de la sensibilisation des clients, des usagers, et de l’habitant de Casablanca en général.
Expliquant que, pour mieux gérer ce stress hydrique, il faut passer par de bonnes pratiques et un bon usage de l’eau, le DG de la Lydec a indiqué que cette gestion passe également par des efforts colossaux qui sont menés à l’échelle nationale pour doper les eaux conventionnelles, mais surtout assurer un relais par les eaux non conventionnelles, faisant remarquer, à cet égard, la stratégie de dessalement des eaux de mère suivie par le Maroc.
Au programme de cette journée, un panel sur la présentation des stratégies publiques en matière de gestion de l’eau et diagnostic des défis actuels, animé par les représentants du ministère de la Transition énergétiques et du Développement durable, de la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de la ville de Fès (RADEEF), de la Lydec, et de l’Agence nationale des eaux et forêts.
Le deuxième panel concerne le rôle de la recherche, de la coopération internationale et de l’innovation dans la durabilité et la résilience des ressources en eau, animé par des représentants de la Régie autonomie de distribution d’eau et d’électricité de la ville de Safi (RADEES), du Centre national pour la recherche scientifique et technique, de l’Agence française de développement.