Le PNUD préconise la valorisation des savoirs traditionnels pour la préservation de la biodiversité
Abidjan- La représentante résidente du programme des nations unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a préconise, mardi à Abidjan, la valorisation des pratiques locales et les savoirs traditionnels pour préserver la biodiversité en Afrique.
La représentante du PNUD s’exprimait à l’ouverture du Trialogue régionale pour l’Afrique centrale et de l’ouest sur les solutions inclusives pour les espèces exotiques envahissantes et à la conservation durable de la faune et la flore.
Elle a souligné que l’Afrique est un trésor de biodiversité et de richesse culturelle, avec des écosystèmes uniques et des espèces sauvages qui sont une source de fierté.
Cependant, a-t-elle relevé, le continent fait face à des défis globaux majeurs, notamment le changement climatique et la dégradation de la biodiversité, mettant en avant l’impératif de relever ces défis et de garantir un avenir durable.
Les objectifs du Trialogue, qui se tient du 11 au 13 juin, sont de réfléchir sur les questions des espèces exotiques envahissantes, de l’utilisation durable des espèces sauvages et de leurs implications pour la sécurité alimentaire, rapporte l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Il s’agit également d’analyser les défis dans le contexte du cadre mondial de la biodiversité, de mettre en lumière les points forts et de trouver des solutions au niveau national en s’appuyant sur les connaissances récentes. Enfin, il est prévu de mettre en place des plans d’action spécifiques à chaque pays pour relever le défi de la biodiversité.
Les participants sont venus du Bénin, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Togo et de la Côte d’Ivoire.
L’Afrique abrite une myriade d’écosystèmes et d’espèces sauvages uniques. Cependant, elle n’échappe pas aux fléaux mondiaux tels que le changement climatique et la dégradation de la biodiversité.