La durabilité, une priorité pour l’industrie touristique (Mme Ammor)
Casablanca – La durabilité constitue une priorité pour l’industrie touristique marocaine qui repose fondamentalement sur la richesse des ressources naturelles et culturelles du Royaume, a affirmé la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor.
« Aujourd’hui, la tendance croissante vers l’écotourisme reflète une sensibilisation accrue aux enjeux environnementaux et à la responsabilité de protéger nos ressources. Les touristes, tout comme les habitants locaux, aspirent désormais à un tourisme respectueux de l’environnement et des communautés locales », a indiqué Mme Ammor dans une interview accordé à la MAP.
Cette quête commune pour des expériences alliant découverte, soutien aux communautés locales et réduction de l’empreinte carbone est devenue une tendance incontournable, a-t-elle relevé.
Et de poursuivre : « En harmonie avec la stratégie nationale de développement durable du Maroc, notre feuille de route place la durabilité au cœur de ses préoccupations. Nous avons ainsi instauré une filière transversale entièrement dédiée au développement durable, pour encourager des pratiques éco-responsables à tous les niveaux de la chaîne de valeur touristique ».
Par ailleurs, Mme Ammor a également fait état de la mise en place, dans le cadre du programme national « GO SIYAHA », d’un dispositif de soutien à la croissance verte, qui offre aux entreprises touristiques la possibilité d’opter pour une transition énergétique.
« Nous soutenons jusqu’à 40% des investissements des établissements d’hébergement touristique et restaurants classés pour l’adoption de technologies respectueuses de l’environnement, telles que des systèmes de gestion intelligente de l’énergie et de l’eau », a-t-elle précisé.
En termes d’offre touristique, la ministre a cité l’intégration de nouvelles filières axées sur l’écotourisme telles que « Nature, Trekking & Hiking », « Desert & Oasis Adventure » et « Circuits culturels », qui promeuvent naturellement des pratiques éco-touristiques.
Elle a aussi mis l’accent sur les efforts déployés en matière de développement du tourisme rural dans les arrière-pays pour impliquer les villages marocains dans l’expérience touristique et permettre aux communautés locales de bénéficier économiquement du tourisme.
La nouvelle réglementation permettra le développement de l’hébergement alternatif éco-touristique, que ce soient des écolodges, des cabanes ou encore l’hébergement chez l’habitant, a fait savoir Mme Ammor, estimant que ceci offrira aux touristes l’opportunité de se connecter plus profondément avec la riche diversité naturelle et culturelle du Maroc dans différentes régions.